Les cinq principales ONG espagnoles demandent à rendre les activités humaines compatibles avec la protection de la nature

  • 2010

Communiqué de presse • ​​05/6/10 • Dans la catégorie développement durable

L'eau, les mers, les forêts, l'agriculture et les espèces sont les thèmes choisis cette année par les Amis de la Terre, Les écologistes en action, Greenpeace, SEO / BirdLife et le WWF pour célébrer la Journée mondiale de l'environnement.

L'année 2010 a été déclarée Année internationale de la diversité biologique par les Nations Unies. Pour cette raison, les demandes de ces organisations tournent autour des grands impacts qui causent la perte actuelle de biodiversité.

On estime que chaque année entre 18 000 et 55 000 espèces sont perdues sur la planète, phénomène comparable à ce qui s’était passé lors de la disparition des dinosaures et que des scientifiques ont nommé le Sixième extinction. En fait, le taux d'extinction des espèces est entre 100 et 1 000 fois supérieur à ce que l'on peut considérer comme naturel, ce qui est causé par l'impact des activités humaines.

Parmi eux, les ONG soulignent que l’agriculture industrielle, la pêche non durable, la dégradation et la pollution de nos voies navigables, l’exploitation forestière des forêts tropicales et les incendies de forêt sont les problèmes les plus importants oublier d'autres impacts liés aux transports, à la construction d'infrastructures et à l'urbanisation du territoire.

En ce qui concerne l'eau et les mers, le manque d'épuration et la consommation excessive de ressources en eau, en particulier dans l'agriculture industrielle et l'urbanisation, se démarquent. La surexploitation de la pêche et la pollution marine peuvent également faire disparaître des espèces comme le thon rouge. Ils exigent une agriculture à petite échelle, exempte de substances toxiques et transgéniques, qui respecte les habitats de la planète. Ils appellent également à une gestion plus durable des forêts, à des investissements plus importants dans la lutte contre les incendies de forêt et à une extension de la zone protégée, notamment en mer.

En résumé, ils plaident pour une économie plus respectueuse de la biodiversité et pour cela, ils exigent l'approbation urgente d'une stratégie nationale pour la conservation de la biodiversité qui limite l'impact sur elle des secteurs productifs et renforcer la gestion et la récupération des zones protégées du réseau Natura 2000 et des espèces menacées.

DONNÉES DE CONTACT:

http://www.ecologistasenaccion.org

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