Le WWF propose 5 défis pour vivre dans les limites de la planète

  • 2012

Le WWF avertit que la consommation croissante, l’inefficacité dans l’utilisation des ressources et la croissance démographique sont les trois principales causes de la perte de capital naturel. Ceci est reflété dans le nouveau rapport Planète vivante du WWF, un document qui souligne la nécessité d'un examen approfondi du modèle de développement face à la pression subie par la planète.

L'organisation insiste pour que ce débat apporte des solutions lors de la célébration de la Conférence sur le développement durable (Rio + 20). L’empreinte écologique du monde est telle que l’humanité aurait besoin de 1, 5 planète terrestre pour répondre à la demande de ressources, plus de deux en 2030 et presque trois d’ici 2050. L’Espagne consomme aujourd’hui C'est l'équivalent de plus de trois pays.

Les données les plus choquantes:

Deux personnes sur trois vivront dans une ville en 2050

Chaque année, 13 millions d'hectares sont détruits. de la masse forestière

500 millions de personnes touchées par la construction de barrages

52% des stocks de poissons marins pleinement exploités

Entre 1996 et 2005, 92% de l'eau consommée par l'agriculture

Seul un tiers des fleuves du monde de plus de 1 000 km, sans barrages dans leurs principaux canaux

En 40 ans, l’Espagne a doublé son empreinte écologique mondiale

Solutions WWF:

Protéger le capital naturel

Produire plus efficacement

Consommer de manière plus responsable

Réorienter les flux financiers

Gérer les ressources de manière équitable

Le WWF, en collaboration avec la Zoological Society of London et le Global Footprint Network, publie depuis 1998 le rapport Living Planet qui analyse la pression de la consommation de l'humanité sur les ressources naturelles et le de perte de biodiversité. Dans cette neuvième édition, une analyse des tendances de 9 014 populations de 2 688 espèces est incluse, la relation entre biodiversité, biocapacité et développement humain est mise en exergue, les aspects socio-économiques sont approfondis et Pour la première fois, la disponibilité en eau est calculée tout au long de l'année dans les principaux bassins fluviaux du monde.

L'indice Planète vivante (IPV) est déjà l'un des indicateurs de référence permettant de mesurer l'état de la biodiversité mondiale en analysant l'évolution des populations d'espèces de vertébrés. Au cours des 38 dernières années, le VPI a chuté de près de 30%, en particulier sous les tropiques, où il a diminué de 60%, l’indice de l’eau douce tropicale ayant enregistré la plus forte baisse, soit 70%.

D'autre part, l'empreinte écologique analyse les demandes de l'homme sur la biosphère, en comparant la consommation de l'humanité avec la capacité de régénération de la Terre, ou biocapacité. Le rapport souligne qu'en 2008 l'empreinte écologique a dépassé de plus de moitié la biocapacité. Cela signifie que la Terre a besoin d'un an et demi pour régénérer les ressources renouvelables utilisées en 2008. Qatar, Koweït, Émirats arabes unis, Danemark et États-Unis. Ce sont les cinq pays du monde ayant la plus grande empreinte écologique. Notre pays occupe la 25ème position et, au rythme de consommation actuel, il lui faudrait «3, 25 Espagne». L'étude met également en lumière la situation critique des bassins fluviaux dans le monde: 2, 7 milliards de personnes vivent avec une grave pénurie d'eau pendant au moins un mois par an.

Les autres données préoccupantes mises en évidence dans le rapport sont celles relatives à la déforestation et à la dégradation des forêts, aux émissions de CO2 dans l'atmosphère, à l'effondrement des pêches - dont les captures ont été multipliées par cinq, passant de 19 millions de tonnes en 1950 à 87 millions. tonnes en 2005, les conflits fonciers ou l’augmentation vertigineuse de la population urbaine, qui représente actuellement 47% de la population mondiale.

Le rapport propose une série de solutions pour inverser la situation et vivre aux limites d'une planète. Ce sont 16 mesures prioritaires autour de cinq défis majeurs: protéger le capital naturel, produire plus efficacement, consommer de manière plus responsable, réorienter les flux financiers et gérer les ressources de manière équitable.

Juan Carlos del Olmo, secrétaire général du WWF Espagne, a déclaré: «Nous vivons comme si nous avions une planète supplémentaire à notre disposition et cette situation est insoutenable et injuste, car ce sont les pays les plus pauvres et les plus vulnérables qui souffrent particulièrement de la perte de biodiversité, écosystèmes et services environnementaux dont dépendent tous les êtres vivants. " Et conclut: "Les défis sont clairs dans le rapport, donc Rio +20 devrait être le moment de commencer le véritable chemin vers la durabilité."

DONNÉES DE CONTACT:

http://www.wwf.es

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