Les 7 leçons du 21ème siècle

  • 2016
Table des matières masquer 1 1. Comprendre le constructivisme 2 2. Comprendre l'intradisciplinaire. 3 3. Comprendre le transdisciplinaire 4 4. Comprendre la condition humaine. 5 5. Concilier tradition et renouveau 6 6. Comprendre le transculturel 7 7. Comprendre la citoyenneté planétaire

Pour Alice Bailey, le système éducatif doit fonctionner avec sept tendances et instincts humains. Il propose l'interaction des trois axes de pensée (science, philosophie et religion) pour résoudre les mystères de l'univers, de la vie et de la naissance de l'être humain.

Pour Edgar Morin, l’éducation de ce siècle devrait traiter de sept connaissances fondamentales dans toutes les sociétés et dans toutes les cultures, sans exception aucune, ni rejet selon les usages et les règles de chaque société et de chaque culture.

Howard Gardner propose sept compréhensions que l’enseignement préuniversitaire doit couvrir, ce qui nous amène à clarifier la manière de faire la transition entre instinct et intuition et connaissance à sagesse, la première est réalisée par l’intellect et la seconde par compréhension, nous avons donc les éléments d’une théorie complète:

Planification subjective: théorie du développement créatif de l'individu, de l'instinct à l'intuition.

Planification objective: théorie d'une bonne société pour que les êtres humains y vivent. De la connaissance à la sagesse.

Alice Bailey: Tendances

Edgar Morin: Connaissance

Howard Gardner: comprendre

Volonté ou but

Amour-sagesse

Intelligence active

Harmonie dans le conflit

La connaissance

Dévotion

La commande

Monde d'idées.

Pensée systémique

Condition humaine

Identité terrestre

Face aux incertitudes

La compréhension

Éthique

La globalisation

L'intradisciplinaire

Le transdisciplinaire

Travail collaboratif

Respect de la tradition

Sensibilité interculturelle

Promotion de la tolérance

L’objectif général de la nouvelle culture d’apprentissage est d’éclairer quatre questions fondamentales concernant l’existence humaine.

  1. Qu'est-ce que l'humain?
  2. Quel genre de cosmos l'homme habite-t-il?
  3. Par quels processus d'évolution l'espèce humaine est-elle sortie du ventre de la nature?
  4. Quelle serait la meilleure société pour l'auto-évolution progressive de l'être humain?

La compréhension préalable d’autres compréhensions comprend la relation enseignement-apprentissage. Le processus d'expansion de la conscience peut être décrit en termes d'énergie: Connaissance-sagesse est synonyme de force-énergie. La connaissance appliquée est la force qui s'exprime, la sagesse appliquée est l'énergie en activité. Comprendre est ce levier qui applique la force, ce câble qui conduit l’énergie. Le processus d'enseignement-apprentissage consiste en réalité en l'émanation d'une certaine énergie d'une certaine qualité qui, une fois que l'apprenti la reçoit par ses mécanismes normaux de perception, entame une transformation dérivant de l'interaction entre l'énergie entrante. et la propre énergie du disciple. Cette transformation se manifeste chez les êtres humains comme une crise de concepts, une crise entre ce qu’ils en étaient venus à croire comme étant valide et ce qu’ils commencent maintenant à accepter comme la véritable interprétation de la vie. .

Cet article vise à exposer des problèmes centraux qui restent totalement ignorés ou oubliés et qui doivent être résolus au cours du 21ème siècle.

L'ÉDUCATION DANS SES TROIS NIVEAUX

PRIMAIRE

De 4 à 14 ans.

Civilisation

Droits

Développement instinct

La collaboration

Participation

SECONDAIRE

15 à 21 ans

La culture

Les disciplines

Formation intellectuelle

La compréhension

But

UNIVERSITÉ

De 22 à 28 ans.

Développement

La performance

Réveillez-vous de l'intuition

La compassion

La planification

1. Comprendre le constructivisme

Problème : L'erreur et l'illusion parasitent l'esprit humain de l'apparition de l'homo sapiens.

Objectif : enseigner pour la compréhension des mondes possibles.

La transmission des connaissances et des compétences à la génération suivante, le processus d'éducation dans des cadres formels et informels, sont indissociablement liés à l'émergence de l' Homo sapien. Le cerveau humain y intègre ses trois parties, reptile, mammifère et humain, impliquant les conflits bien connus entre impulsivité, cœur et raison. L'impression est la marque sans retour imposé par les premières expériences du jeune animal.

L'esprit humain est une émergence née et affirmée dans la relation cerveau-culture. Une fois que l'esprit a émergé, elle intervient dans le cerveau en fonctionnant avec un effet rétroactif. L’impression culturelle marque l’être humain dès sa naissance, d’abord avec le cachet de la culture familiale, puis avec celui de la culture scolaire, puis avec les performances universitaires ou professionnelles. Il sera évident que si nous avons une bonne équipe mentale et une solide formation culturelle, nous aurons un sens des proportions, une capacité d’interprétation et une patience équilibrés, le temps d’attendre que la compréhension correcte et le sens de la bonne humeur se développent.

L’homme doit apprendre à reconnaître que son école de pensée, sa vocation particulière, son occupation particulière de la vie et sa tendance personnelle ne sont qu’une partie d’un tout, et son problème réside dans l’intégration consciente de sa petite activité de vie dans une activité mondiale Il en prend conscience à travers la plaque sensorielle et réceptrice de l'esprit dans ses trois aspects: concret, pratique et abstrait. La première indication qu'un disciple est parvenu à combler le fossé entre les trois aspects de l'esprit est sa capacité à reconnaître, à appliquer et à enregistrer de nouvelles idées. Celles-ci vont de la raison pure à l'esprit abstrait, appliquées par l'esprit pratique. Ils peuvent être enregistrés par l’esprit concret si un bon modèle mental est construit et traduits en idéaux plus facilement reconnaissables.

La première chose que le disciple doit apprendre est la nature des idées et les différencier des formes mentales avec lesquelles il entre en contact. La tâche principale du Maître est d’aider le disciple à développer l’intuition et, en même temps, à maintenir la perception mentale dans un état actif et sain.

Nelson Goodman défend une philosophie constructiviste sur laquelle repose l'enseignement de la compréhension. Il affirme que nous construisons des mondes à l'aide de systèmes symboliques agissant sur un "monde donné" que nous prenons pour acquis. L'étude des symboles conduit à l'éveil de l'intuition, intuition est une compréhension synthétique.

L'amour et la compréhension sont deux des qualités ou aspects de l'intuition et peuvent être résumés par le mot universalité ou sens de l'unicité universelle, ce que nous appelons l'illumination en l'absence d'un mot plus approprié. Toute connaissance est une forme de lumière, car elle éclaire les zones de perception dont nous étions inconscients jusqu'à présent. Toute sagesse est une forme de lumière, car elle nous révèle le monde des significations qui se cache derrière la forme extérieure. Toute compréhension est une évocation de la lumière, car elle nous fait prendre conscience des causes qui produisent les formes extérieures qui nous entourent (y compris les nôtres) et qui conditionnent le monde des significations dont elles sont l’expression.

Le développement des connaissances scientifiques a été un moyen puissant de détection des erreurs et de lutte contre les illusions. Cependant, les paradigmes qui contrôlent la science peuvent développer des illusions et aucune théorie scientifique n'est à l'abri de toute erreur. L'éducation doit être consacrée à l'identification des origines des erreurs, des illusions et de la cécité. Acquérir des connaissances et les transformer en sagesse à l'aide de la compréhension, atteignant ainsi une illumination complète, est le but principal de l'éducation.

Niveau

PROBLÈME

YOGA

RÉSULTAT

Pouvoir de

Vital

Matrice

Karma

Inspiration

Transmission

Émotionnel

Mirage

Raja

L'éclairage

Transformation

Mental

Illusion

Agni

L'intuition

Transfiguration

Spirituel

L'ombre

TAO

Intention

Transcendance

2. Comprendre l'intradisciplinaire.

Problème : une connaissance fragmentée des disciplines empêche de voir le lien entre les parties et le tout.

Objectif : enseigner la pensée systémique.

Le global est plus que le contexte, c'est l'ensemble qui contient diverses parties liées de manière inter-rétroactive ou organisationnelle. En ce sens, une société est plus qu'un contexte, c'est un ensemble organisateur auquel nous appartenons. La planète Terre est plus qu'un contexte, c'est tout un organisateur et un désorganisateur dont nous faisons partie. Le tout a des qualités ou des propriétés qui ne se retrouveraient pas dans les pièces si elles étaient séparées les unes des autres et certaines qualités ou propriétés des pièces peuvent être inhibées par les forces qui laissent le tout.

Les connaissances pertinentes doivent faire face à la complexité. Complexus signifie ce qui est tissé ensemble. en effet, il y a complexité lorsque les différents éléments constitutifs d'un ensemble (tels que l'économique, le politique, le sociologique, le psychologique, l'affectif, le mythologique) sont inséparables et qu'il existe un tissu interdépendant, interactif et interretroactif entre l'objet de la connaissance et son contexte, les parties et le tout, le tout et les parties, les parties entre elles. Par conséquent, la complexité est l'union entre l'unité et la multiplicité. Les développements de notre époque planétaire nous confrontent de plus en plus et de manière de plus en plus inévitable aux défis de la complexité. En conséquence, l’éducation doit promouvoir une "intelligence générale" capable de renvoyer de manière multidimensionnelle au complexe, au contexte dans une conception globale.

3. Comprendre le transdisciplinaire

Problème : La désintégration des dimensions humaines rend impossible la compréhension de l'humain.

Objectif : enseigner l'unité dans la diversité.

L’importance de l’hominisation est capitale pour l’éducation de la condition humaine car elle nous montre à quel point l’animalité et l’humanité constituent ensemble notre condition humaine. L'hominisation conduit à un nouveau départ. L'hominidé est humanisé. A partir de là, la notion d'homme a un double principe: un principe biophysique et un principe psycho-socio-culturel, les deux principes se référant l'un à l'autre.

L'homme est donc un être pleinement biologique, mais s'il ne disposait pas pleinement de la culture, il serait un primat du rang le plus bas. La culture accumule en elle-même ce qui est préservé, transmis, appris. Elle a des règles et des principes d'acquisition.

La culture est constituée par l'ensemble des connaissances, savoir-faire, règles, normes, interdictions, stratégies, croyances, idées, valeurs, mythes transmis de génération en génération, reproduits dans chaque individu, contrôlant l'existence de la société. et maintient la complexité psychologique et sociale. Aucune société humaine, archaïque ou moderne ne possède de culture, mais chaque culture est unique. Ainsi, il y a toujours de la culture dans les cultures, mais la culture n'existe que par les cultures.

Les techniques peuvent migrer d'une culture à une autre, comme ce fut le cas avec la roue, l'équipe, la boussole, la presse à imprimer; ou encore celle de certaines croyances religieuses, les idées laïques nées d'une culture singulière pourraient être universalisées. Mais il existe dans chaque culture un capital spécifique de croyances, idées, valeurs, mythes et en particulier ceux qui lient une communauté unique à leurs ancêtres, leurs traditions, leurs morts.

Ceux qui voient la diversité des cultures ont tendance à minimiser ou à cacher l’unité humaine; ceux qui voient l'unité humaine ont tendance à considérer la diversité des cultures comme secondaire. En revanche, il est pertinent de concevoir une unité qui assure et favorise la diversité, diversité inscrite dans une unité.

4. Comprendre la condition humaine.

Problème : être soumis à la technosphère ou savoir vivre en symbiose avec elle.

Objectif : enseigner l'identité terrestre.

Apprendre à vivre, à partager, à communiquer, à communier; C’est ce que nous n’apprenons que dans et par des cultures singulières. Nous devons maintenant apprendre à être, vivre, partager, communier en tant qu'êtres humains sur la planète Terre. Être non seulement d'une culture mais aussi être des habitants de la Terre. Nous devons nous consacrer non seulement à dominer mais à conditionner, améliorer, comprendre. Nous devons nous inscrire en:

  • La conscience anthropologique qui reconnaît notre unité dans notre diversité.
  • La conscience écologique, c'est-à-dire la conscience de vivre dans la même sphère vivante (biosphère) avec tous les êtres mortels; Reconnaître notre lien consubstantiel avec la biosphère nous conduit à abandonner le rêve prometteur du domaine de l'univers pour nourrir l'aspiration à la coexistence sur Terre.
  • La conscience civique terrestre, c'est-à-dire de responsabilité et de solidarité pour les enfants de la Terre.
  • La conscience spirituelle de la condition humaine qui découle de l’exercice complexe de la pensée et qui nous permet de nous critiquer, de nous auto-critiquer et de nous comprendre.

5. Conciliation entre tradition et renouveau

Problème : les civilisations nous ont montré la valeur de la tradition, tandis que la science a révélé des champs d’incertitude.

Objectif : enseigner les principes de la stratégie pour faire face aux incertitudes.

Les siècles précédents ont toujours cru en un avenir, qu'il soit répété ou progressif. Le vingtième siècle a découvert la perte de l'avenir, c'est-à-dire son imprévisibilité. Cette prise de conscience doit être accompagnée d'une autre rétroactivité et corrélative: celle de l'histoire humaine qui a été et reste une aventure inconnue. Une grande conquête de l'intelligence serait le pouvoir, enfin, de se débarrasser de l'illusion de prédire le destin humain. L'avenue est ouverte et imprévisible. Tout au long de l'histoire, il y a eu des déterminations économiques et sociologiques, entre autres, mais celles-ci sont dans une relation instable et incertaine avec d'innombrables accidents et risques qui en forcent ou en détournent le cours.

Les civilisations traditionnelles vivaient avec la certitude d'un temps cyclique dont le fonctionnement devait être assuré par des sacrifices, parfois humains. La civilisation moderne a vécu avec la certitude du progrès historique. La prise de conscience de l'incertitude historique se fait aujourd'hui avec l'effondrement du mythe du Progress. Le progrès est certes possible, mais incertain. Ajoutez à cela toutes les incertitudes dues à la vitesse et à l'accélération des processus complexes et aléatoires de notre ère planétaire, que ni l'esprit humain, ni un supercalculateur, ni aucun démon Laplace ne pourraient englober.

L'émergence du nouveau ne peut pas être prédite, mais ce ne serait pas nouveau. L'émergence d'une création ne peut pas être connue à l'avance, mais il n'y aurait pas de création.

L'histoire progresse, pas de manière frontale comme une rivière, mais par des déviations provenant d'innovations ou de créations internes, d'événements ou d'accidents externes. La transformation interne commence par des créations, d'abord locales et presque microscopiques, qui sont réalisées dans un milieu réservé d'abord à certains individus, et qui apparaissent comme des déviations par rapport à la normalité. Si la déviation n’est pas atrophiée, alors, dans des conditions favorables généralement formées par des crises, elle peut paralyser la régulation qui l’arrête ou la réprimer, puis se multiplier, se développer, se développer et devenir une tendance de plus en plus puissante qui produit une nouvelle normalité. . C’est ce qui s’est passé avec toutes les inventions techniques, celle de l’équipe, celle de la boussole, de la presse à imprimer, de la machine à vapeur, du cinéma, même de l’ordinateur; il en était de même du capitalisme dans les cités-États de la Renaissance; De même, avec toutes les grandes religions universelles nées d'une prédication singulière avec Sidharta, Moïse, Jésus, Mohamed, Luther; aussi avec toutes les grandes idéologies universelles venant de certains esprits marginaux.

Toute évolution est l'accomplissement d'une déviation dont le développement transforme le système où elle est née: elle désorganise le système en le réorganisant. L'histoire est un complexe d'ordre, de désordre et d'organisation.

6. Comprendre le transculturel

Problème : La compréhension a beaucoup progressé, mais le malentendu semble encore plus grand.

Objectif : promouvoir la tolérance.

Pour comprendre les autres, il faut être conscient de la complexité humaine.

Ainsi, nous pouvons extraire du roman et de la littérature cinématographique la conscience selon laquelle un être ne devrait pas être réduit à la plus petite partie de lui-même, ni au pire fragment de son passé. Alors que dans la vie ordinaire nous nous précipitons dans la notion de criminel qui a commis un crime, réduisant les autres aspects de sa vie et de sa personne à ce trait unique, nous découvrons les nombreux aspects des gangsters rois de Shakespeare et dans les vrais gangsters des films de police. Nous pouvons voir comment un criminel peut être transformé et racheté comme Jean Valjean et Raskolnikov.

Nous pouvons enfin apprendre les plus grandes leçons de la vie, la compassion pour la souffrance de toute la compréhension humiliée et vraie.

Nous sommes ouverts à certains parents privilégiés, mais la plupart du temps, nous restons fermés aux autres. Le cinéma, qui privilégie le plein usage de notre subjectivité, par projection et identification, nous fait sympathiser et comprendre ceux qui seraient étranges ou hostiles à tout moment. Celui qui se sent dégoût pour le vagabond qu'il trouve dans la rue sympathise de tout coeur au cinéma avec le vagabond Charlot. Puisque dans la vie quotidienne nous sommes presque indifférents aux misères physiques et morales, nous expérimentons la lecture d’un roman ou dans un film: compassion et sympathie.

La vraie tolérance n’est pas indifférente aux idées généralisées ou au scepticisme; cela implique une conviction, une foi, un choix éthique et en même temps l'acceptation de l'expression d'idées, de convictions, de choix contraires aux nôtres. La tolérance implique la souffrance en supportant l'expression d'idées négatives ou, selon nous, désastreuses, et la volonté d'assumer cette souffrance.

Il y a quatre degrés de tolérance: le premier, exprimé par Voltaire, nous oblige à respecter le droit de formuler un objectif qui nous semble ignoble; Il ne s’agit pas de respecter l’ignoble, mais de nous empêcher d’imposer notre propre conception de l’ignoble pour interdire un mot. Le deuxième degré est indissociable de l'option démocratique: la chose juste en matière de démocratie est de se nourrir d'opinions diverses et antagonistes; Ainsi, le principe démocratique ordonne à chacun de respecter l’expression des idées antagonistes des siennes. La troisième année obéit au concept de Niels Bohr, pour qui le contraire - d'une idée profonde est une autre idée profonde; En d'autres termes, il y a une vérité dans l'idée antagoniste à la nôtre, et c'est cette vérité qui doit être respectée. Le quatrième degré provient de la prise de conscience des aliénations humaines par les mythes, les idéologies, les idées ou les dieux ainsi que de la prise de conscience des déviations qui conduisent les individus beaucoup plus loin et dans un lieu. différent de l'endroit où ils veulent aller. La tolérance est valable, bien sûr, pour les idées non pour les insultes, les agressions ou les actes homicides.

7. Comprendre la citoyenneté planétaire

Problème: Nous avons basé l'éthique sur la moralité et non sur la politique.

Objectif : Enseigner la démocratie pour une citoyenneté terrestre.

L'humanité a cessé d'être une notion sans racines; elle était enracinée dans une «Patria!», la Terre, et la Terre est un pays en danger. L'humanité a cessé d'être une notion abstraite: c'est une réalité vitale puisqu'elle est menacée de mort pour la première fois. L'humanité a cessé d'être une seule notion idéale, elle est devenue une communauté de destin et seule la conscience de cette communauté peut la mener à une communauté de vie. L'humanité, désormais, est une notion éthique: c'est ce que chacun doit accomplir.

Alors que l’espèce humaine poursuit son aventure sous la menace de l’autodestruction, il est impératif de: sauver l’humanité en la réalisant.

En réalité, domination, oppression, barbarie humaine restent sur la planète et s’aggravent. C'est un problème anthropo-historique fondamental pour lequel il n'y a pas de solution prioritaire, mais sur lequel des améliorations sont possibles, et qui ne pourrait concerner que le processus multidimensionnel qui civiliserait chacun de nous. de nous, à nos sociétés, à la Terre.

En tant que tels et ensemble, une politique de l'homme, une politique de la civilisation, une réforme de la pensée, une anthropo-éthique, un véritable humanisme, la conscience Terre-Pays réduiraient l'ignominie dans le monde.

Encore plus longtemps, l’expansion et la libre expression des individus constituent notre objectif éthique et politique pour la planète; cela implique à la fois le développement de la relation de société individuelle au sens démocratique et le développement de la relation individu-espèce au sens de la réalisation de l'Humanité; c'est-à-dire que les individus restent intégrés dans le développement mutuel des termes de la triade individu-société-espèce.

La culture de la mondialisation veut favoriser les cultures hybrides jusqu'à ce qu'elles soient réalisées, car elles sont nécessaires pour travailler, penser et jouer au-delà des frontières culturelles.

L'une des tâches les plus critiques consiste à orienter le double processus de convergence (instrumentale, technique) et de divergence (expression, art) de la culture. Les sciences cognitives font partie de ces disciplines convergentes qui nous ont permis de comprendre psychologiquement l’esprit du penseur systémique, du synthétiseur. Le constructivisme en tant que discipline divergente nous permet de facilement voir l’art comme une matérialisation de symboles.

La mondialisation met en œuvre un processus de sélection des compétences internationales, notamment la capacité de penser et de travailler avec des personnes d’origines raciales, linguistiques, religieuses et culturelles très diverses, ce qui constituera la pierre angulaire des systèmes éducatifs des démocraties. 21ème siècle avancé

L’éducation à la mondialisation donnera un puissant avantage aux sociétés qui favorisent la tolérance.

Les tendances de la mondialisation forcent les jeunes à comprendre pleinement le phénomène. La performance des marchés mondiaux devra être expliquée de manière plus formelle.

NOTES DE L'AUTEUR

Cet article est basé sur le livre d’Edgar Morin Les sept connaissances nécessaires à l’éducation de l’avenir, mises à jour avec les tendances posées par Alice Bailey dans Education in the New Age, et les conceptions de Howard Gardner sur la mondialisation: Culture et Education dans le monde. Nouveau millénaire

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