La vieille histoire culturelle: la mort est une tragédie de Neale Donald Walsch - 19 mars 2011

Traduction: Margarita López

J'ai fait une déclaration plutôt audacieuse dans la partie précédente de cette discussion (Comprendre le Japon) au sujet des milliers de personnes qui ont perdu la vie au Japon au cours des dix derniers jours. J'ai dit que tous ceux qui sont morts l'ont fait parce que "à un niveau autre que le niveau conscient, ils ont choisi de le faire".

Je sais que cela est difficile à croire, étant donné l’histoire culturelle ancienne que l’humanité a cru et selon laquelle elle a vécu pendant des milliers d’années, et que la plupart des gens considèrent toujours comme telle aujourd’hui.

Notre vieille histoire nous dit que, sauf rarement, les êtres humains ne choisissent jamais de mourir, mais bien au contraire, ils luttent constamment, parfois contre des obstacles insurmontables, pour survivre.

La vie physique, selon notre histoire ancienne, est la valeur la plus haute et, par conséquent, naturellement, nous nous y accrochons avec ténacité. Et ça va plus loin que ça. La vieille histoire dit que nous devons nous y accrocher obstinément. La Vieille Histoire dit que les êtres humains doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour rester en vie, quoi qu’il en soit. C'est contre la volonté de Dieu de ne pas le faire, déclare la Vieille Histoire, et par conséquent, les êtres humains ne devraient pas être autorisés à mourir par leur propre choix.

Cette vieille histoire est tellement ancrée dans nos systèmes sociaux qu'elle fait même partie du droit civil. Des médecins, des aidants naturels et des conjoints compatissants sont jetés en prison pour avoir aidé d'autres personnes à mettre fin à leurs jours. Peu importe la douleur qu'une personne a, peu importe la quantité de souffrance incessante, Dieu dit qu'on ne lui permet pas de mourir jusqu'à ce que DIEU DIT.

Je suis allé dans des maisons où des gens ont prié Dieu avec ferveur d'emmener leurs proches. "S'il te plaît Dieu", j'ai entendu une femme dire à propos de son mari, qui était sur le point de mourir, mais se tordait de douleur pendant des jours. . ”Et puis elle a pleuré.

Cette vieille histoire a tellement fait partie de notre système de croyances que les compagnies d'assurance ne versent pas de prestations aux survivants d'une personne qui s'est suicidée. Du moins, pas si une personne le fait très vite. Si une personne se suicide lentement - par exemple fumer et mourir d'un cancer du poumon - l'assurance paie. Mais si une personne se suicide en quelques minutes au lieu de plusieurs années, le paiement est refusé. Donc, il ne s'agit pas de savoir si une personne a causé sa propre mort, mais bien de savoir combien de temps il a fallu pour le faire. Se tuer rapidement est inadmissible. Se tuer lentement est acceptable.

La vieille histoire dit également que nous devons pleurer les morts, non seulement pour notre perte, mais pour les leurs. Parce qu'ils ont perdu quelque chose de grande valeur, dit Old History. Nous avons également l’idée que certains conflits attendent la personne de l’autre côté de la mort… et c’est pourquoi nous prions Dieu afin qu’ils puissent reposer en paix.

Nous disons que nous ne savons pas avec certitude ce qui se passera après la mort, mais notre vieille histoire nous dit que nous allons au paradis ou directement en enfer, selon le type de personne que nous avons été et le type de vie que nous avons vécu. .

En bref, la vieille histoire dit que les gens meurent contre leur volonté; C'est quelque chose qu'ils ne veulent pas faire, mais ils doivent le faire. Et par conséquent, c'est un événement tragique. Certes, la mort de tant de personnes au Japon après le tremblement de terre et le tsunami est considérée comme une grande tragédie humaine, et ce n'est pas mon intention ou mon désir de la prendre à la légère ou de ressembler à ceci. Cependant ... il y a une autre façon de considérer cet événement dans notre réalité ...

La nouvelle histoire culturelle: la mort est une expérience joyeuse

La nouvelle histoire culturelle qui nous est offerte lors de conversations avec Dieu nous dit que la mort n'existe pas. Non, au moins, comme nous le définissons. Ce n'est pas la fin de la vie, parce que la vie ne finit jamais, dit la nouvelle histoire, mais dure toujours et toujours. Par conséquent, la date à laquelle une personne «meurt», dans la nouvelle histoire, est connue comme le jour de la continuation de cette personne.

De plus, New Story nous dit que l’événement que nous, les humains, appelons la mort est une expérience extatique, marquée par un grand réveil de ce qu’elle est vraiment, une joyeuse réunion avec tous les êtres chers que nous avons. connu (dans cette vie ou toute autre), et une fusion heureuse avec le Divin.

Enfin, les revendications de la Nouvelle Histoire qui pourraient bien provoquer le plus grand choc culturel sont ses annonces selon lesquelles la mort n’est jamais et ne peut jamais être infligée à qui que ce soit, mais est toujours choisie et, ce qui est encore plus surprenant, la mort n'est pas définitive.

Tout cela est vrai, dit la nouvelle histoire, à cause de qui nous sommes. L'Histoire dit que chaque âme est une individualisation de la Divinité et que, en tant que telle, rien ne peut arriver à l'âme, mais tout se passe à travers l'âme. Cela inclut la mort. Par conséquent, aucune âme ne meurt jamais, de quelque façon que ce soit, à la discrétion de son choix. Et rien n'arrive au Divin qui va à l'encontre de la Volonté du Divin. Puisque le Divin est Tout-Puissant et Omniprésent dans Partout et en Tout, un événement qui se produit contre sa volonté est, par définition, fonctionnellement impossible.

La mort est une expérience sacrée, pleine de vérité et de grâce, lorsque ce qui est est pleinement connu et non simplement imaginé; lorsque toutes les douleurs et souffrances de quelque nature que ce soit, physiques ou émotionnelles, se dissolvent; quand la peur, l'incertitude et le malheur s'évaporent; et quand la douce et douce conscience de la présence éternelle de Dieu et de la douceur de son amour inconditionnel sont déversées dans l'essence de notre être, révélant qu'il est et a toujours été notre essence même.

Réconcilier les histoires: Pourquoi les gens choisissent de mourir

Si l'on en croit la nouvelle histoire culturelle, il faut répondre à de nombreuses questions. Beaucoup d’entre eux auront à faire avec l’intention de l’âme, si vous décidez en fait de quitter cette vie physique de votre plein gré.

Comme je l'ai dit dans la partie précédente de cette série, beaucoup de personnes en deuil me disent: Voulez-vous dire que ma femme (mari, mère, père, fils, etc.) a choisi de me quitter? Que me dites vous Qu'est-ce que cela me dit à quel point ils étaient heureux avec moi?

Si nous ne faisons pas attention, sans nous en rendre compte, nous transformerons la nouvelle histoire en une occasion de colère. En fait, nous avons tous connu des personnes qui, même immergées dans la vieille histoire culturelle, se sont fâchées contre la mort d'un être cher.

Les deux histoires sont réconciliées lorsque nous comprenons et embrassons pleinement la vérité que ces deux histoires nous disent: celui qui meurt ne nous quitte jamais vraiment, mais est toujours avec nous. Avec notre simple pensée à leur sujet, leur Essence nous vole à la vitesse de la lumière, flottant autour de nous et, en fait, imprégnant notre corps. Nous pouvons les sentir avec nous et en nous.

Et bien que beaucoup de gens disent qu'il n'est pas aussi réconfortant que sa main chaude dans la nôtre et son corps à embrasser, nous trouvons un réconfort différent, beaucoup plus grand que le physique, dans la fusion de l'Essence qui double ce qui se passe entre nous et Dieu. au moment de notre propre mort. Il peut y avoir un bonheur dans cette fusion qui correspond à l’émerveillement et à la joie du contact physique; parce que quand les âmes se touchent, les corps font également l'expérience de l'extase. Je l'ai connu dans ma vie lorsque j'ai été touché par Dieu et même à un moment donné en pensant à quelqu'un d'autre. D'autres l'ont connu aussi et ont écrit à ce sujet dans des poèmes et des chansons.

Malgré tout, si l'âme de notre être aimé tant aimé était si heureuse avec nous, pourquoi est-il vraiment parti? Cela reste la question pressante. La réponse est qu'il n'est pas parti, mais qu'il choisit maintenant de rester avec nous d'une manière nouvelle, une manière par laquelle il peut nous montrer plus d'amour et vivre avec plus d'unicité et de bonheur avec nous, qu'aucune autre expression de la vie dans le physique ne pourrait ont permis.

Lorsqu'une âme fait partie du corps, elle le fait car elle a achevé son parcours dans cette expression particulière de la vie. Il a fait l'expérience de ce qu'il est venu expérimenter et il est maintenant prêt pour ce que nous pourrions appeler, en termes terrestres, sa récompense finale; son jackpot; et sa plus grande expérience: l’occasion d’aimer son Bien-aimé si pleinement qu’il nous devient littéralement dans une union éternelle de l’essence de la vie. L'âme de notre être cher qui est parti est devenue une avec nous, corps et âme . Et il n'y a pas de paradis plus grand que cela.

Imaginez être capable d'imprégner le corps de votre Bien-aimé, devenez Un à un niveau sub-moléculaire, même pendant que les Âmes du ciel font ce qu'elles veulent. Et ce sera le cas lorsque votre proche mourra, sur la terre comme au ciel.

Il y a plus, beaucoup plus, pour vous parler de cela et de beaucoup de choses. Tout cela fait partie de la nouvelle histoire culturelle. Tout cela, surprenant et vrai. Et tout ce pouvoir qui peut changer à jamais l'expérience de l'humanité et l'expression de la vie dans le monde.

Ne cessez pas de revenir ici. Amenez les autres à cet endroit. Ayons une conversation entre tout le monde.

Sois amour, ma bien-aimée.

Neale

© 2011 Fundación ReCreation - http://www.cwg.org. Neale Donald Walsch est un messager spirituel contemporain dont les paroles continuent de faire bouger le monde de manière profonde. Sa série de livres Conversations with God a été traduite en 27 langues, touchant des millions de vies et inspirant des changements importants dans leur vie quotidienne.

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