A propos de Marie Madeleine

  • 2012

Marie-Madeleine était la disciple bien-aimée de Jésus de Nazareth, celle qui comprenait le mieux ses paroles, celle qui l'accompagnait dans ses moments les plus importants de sa vie parmi nous, à ses côtés dans la crucifixion et à côté du sépulcre également. Il l'a vu ressuscité.

Les évangiles apocryphes, tels que celui de Philippe, celui de Thomas ou celui dit de Marie-Madeleine, dont il ne reste que des restes, nous parlent d'une relation privilégiée, Jésus lui a parlé de choses qu'il n'a pas dites reste des disciples.

Il a parlé des traditions esséniennes, de l'étincelle divine que chaque homme et chaque femme ont en lui, que le lieu de rejoindre Dieu ne le trouverait pas dans de grands temples, mais le trouverait dans le temple intérieur, dans son propre cœur spirituel.

Quand Jésus a quitté ce monde et que les disciples se sont sentis impuissants, c'est elle qui leur a parlé pour leur donner le courage de continuer à prêcher, ce qui leur a montré un nouvel évangile avec des paroles qu'elle n'avait eu aucune nouvelle de son maître.

Les premiers chrétiens ont témoigné de la grande importance des femmes qui accompagnaient Jésus, de ce que Marie de Madeleine était un prolongement, une représentation de la connaissance gnostique qu'il transmettait.

Jusqu'à l'an 90 de notre ère était sans aucun doute son grand travail d'abord dans la diffusion et plus tard dans l'influence sur les premières communautés qui ont entendu les mots sacrés, puis petit à petit la société de l'époque où le féminin était considéré comme subordonné au masculin C'était brouiller sa silhouette.

Dès le début, l'homme qui représentait la pierre, l'immeuble, Peter a été confronté au pouvoir florissant de l'aspect féminin, qui représentait Marie Madeleine.

L'institution qui comptait alors moins d'adeptes, soutenue par Pablo, a progressivement pris le pouvoir et fermé les portes de la nouvelle religion aux femmes.

Vers l'an 400 de notre ère, ils fermèrent le cercle et n'acceptèrent que les évangiles canoniques, brûlant et oubliant le rôle des femmes et leur représentation maximale, la considérant comme une prostituée et une pécheuse sans texte, même dans les évangiles reconnus. C'était sa vie.

Et je tiens à dire à ce sujet que la chose importante de chaque être humain est son présent, son maintenant.

Et même si c'était le cas, Jésus lui-même nous en donne un exemple, lorsqu'une femme se lava les pieds avec ses larmes et ses cheveux et que le propriétaire de la maison la considérait comme une pécheuse et qu'il semblait dommage qu'elle soit proche de Jésus, il disait que lorsqu'ils avaient davantage de péchés mais j'aimerais qu'il leur pardonne, et il a dit femme, je vous pardonne vos péchés. Il se souciait du présent et non du passé.

En 1969, l’Église catholique reconnaît que le nom de Marie-Madeleine a été diffamé et retire son nom des pénitents du Santoral.

Je reconnais le travail de Marie-Madeleine accompagnant Jésus, à ses côtés, partageant ses bons et ses mauvais moments.

Toute la partie la plus petite de notre matière a un principe ying et un autre yang, un aspect féminin et masculin et l’esprit est créé avec l’équilibre des deux. Puisque les deux sont sacrés.

Humanité solaire - Emilio

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