Saumon Léger et Développement. Une allégorie

  • 2016

Comme beaucoup, j'ai discuté du développement. Le développement de l'Univers, celui des galaxies, des planètes, de notre propre existence, le progrès des civilisations, le passage de la barbarie à la sophistication. La présence infinie de dualités, le couple Natura-Cultura et le progrès de l'homme; le processus d'hominisation, dans le cadre d'un ensemble de complexité croissante.

Le développement est dans tout. Tout bouge, tout change constamment et le fait de moins en plus. Ce n'est pas nouveau. Il le fait aussi pas à pas. Et toujours à propos de mesures sécuritaires. Une fois qu'une nouvelle phase de développement est atteinte, essayez simplement de passer à la suivante.

Saumon léger

La vie que je ressens est un va-et-vient. C'est une route longue et dangereuse, comme celle du saumon.

Comme vous le savez sans doute, ces lignes requièrent une certaine intuition ou idées précédentes déjà malaxées avec sérénité. Le principal, si rien n’a un sens, est que TOUT est DIEU et qu’IL est MENTAL et que, même s’il se différencie périodiquement, il se rétracte périodiquement en lui-même, ce qui a été différencié… ..est le souffle vital absolu, chaque cycle est le naissance, développement, croissance et mort d’un ou de plusieurs univers.

Les saumons naissent d'une fontaine où leurs œufs ont été gardés avec amour par le flux d'eau fraîche nouvellement incorporée dans le ruisseau. Ce sont des eaux cristallines et diaphanes. Eaux qui drainent des hautes herbes; de l'évapotranspiration le long des tiges, il tombe des feuilles, de la glace haute où il se penche et court entre des rochers ensoleillés et calmes jusqu'à la source du saumon.

Un matin, à la naissance, ils descendent. L'appel est imparable. C'est la force jeune et jeune qui pousse à découvrir ce qui existe au-delà, ce qui n'est pas moi, ce qui ne l'est pas. D'abord dans les eaux rapides et vertigineuses. Vous pouvez difficilement décider, il vous suffit d'avancer confiant que les tourbillons ne nous attraperont pas et ne s'écraseront pas. En chemin, nous voyons combien de collègues ne parviennent pas à avancer et à prendre du retard. De nombreuses fois, le moi a avancé, ne pensant alors qu’à une «chance extrême», sachant aujourd’hui que le torrent qui nous mène a des ruelles qui semblent partagées mais ne le sont pas.

Déjà avec une longue expérience dans le corps, tout à coup, quand chaque virage, chaque nouvelle roche lointaine et son puissant tourbillon ne nous font pas peur, car pendant un certain temps, nous avons esquivé les difficultés en toute sécurité et les eaux se sont calmées. Cela nous fait peur, mais la force de savoir qu’il ya plus est beaucoup plus grande.

Vers la fin, le médium devient à la fois majestueux et complètement différent. L’eau n’est pas claire, comme cette eau juvénile fraîche, elle n’est pas douce et ses fortes houles se diluent dans l’immensité, ce qui rend difficile la visualisation des courants car nous sommes de petits êtres à torrents linéaires et structurés.

L'océan est autre chose. Dans l'océan, nous sommes émerveillés par sa splendeur, la puissance de sa saveur, et même lorsque nous entrevoyons des horizons lointains jamais imaginés, passionnants mais incapables, cette fois, le désir n'est pas d'avancer, les forces restantes ne servent qu'à faire une chose. : revenir à la source d'origine.

AUTEUR: José Pedro Arancibia, rédacteur en chef de la grande famille d'hermandadblanca.org

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