Qu'est-ce que l'ésotérisme?

L'ésotérisme en tant qu'épistémologie actuelle

Nous pensons que cette écriture est extrêmement nécessaire, car nous sommes dans une situation dans laquelle - malgré les apparences et le contenu que les médias ont l’intention de nous transmettre - les valeurs spirituelles prennent un essor plus important, de manière lente et progressive. Plusieurs fois, presque inaperçu, mais fermement progressif à moyen terme. Peut-être dans une mesure proportionnelle à celle dans laquelle les dirigeants de nos destins matériels ont investi pour proposer des solutions de moins en moins prometteuses pour notre stabilité matérielle, très insatisfaisantes pour des besoins psychologiques minimaux, et qui ne répondent en rien au plus profond. des angoisses qui battent au plus profond de notre être; cette dimension à laquelle - dans d'autres temps - a été désigné comme spirituel.

Ni la voie de la transformation politique, ni la voie économique, ni aucun religieux conventionnel (qu’il s’agisse de la religion en question), ni même, malheureusement, les approches esthétiques et artistiques possibles, qui, à d’autres moments, pourraient être un canal vital l’être humain, constituent dans le présent des issues viables pour le besoin immédiat de réalisation globale C’est cette pleine réalisation, cette expression totale des fondements les plus essentiels de la personne, dans sa vie quotidienne et conventionnelle, qui lutte inévitablement pour se faire jour. de l'expression physique. Et ce phénomène commence à apparaître déjà, inévitablement, et à l'échelle de l'humanité dans son ensemble.

On pourrait dire que, dans la lignée du plus pur «majestueux» socratique 1, l'humanité est sur le point de se donner naissance. Le long processus de gestation a été accompli et, à présent, seul le rite vital de la naissance est en suspens. Il nous appartient que cette naissance soit normale et heureuse, ou plutôt qu'elle soit reléguée dans une forme insuffisante et déformée, comparable à un avortement.

Ceux d’entre nous qui s’efforcent de jouer le rôle de penseurs, que ce soit dans le tonique philosophique classique ou dans l’une des formes d’expression moins orthodoxes actuellement en vigueur, qui ont été ouverts spécifiquement dans les années 1960, ont été créés. Émergence de mouvements contre-culturels ou "souterrains", nous nous situons dans le lieu ingrat mais responsable d'authentiques "sages-femmes" du nouvel être humain. Ainsi, en tant que "sages-femmes" d'esprit et de pensée, nous assumons l'obligation de faciliter au maximum les conditions, selon lesquelles cette naissance imminente peut avoir lieu avec les garanties maximales de l'avenir.

Maintenant bien. Qu'est-ce que l'ésotérisme a à voir avec tout cela? Nous comprendrons mieux si nous fournissons une définition compréhensible au lecteur. Ainsi, nous pourrions dire que: l'ésotérisme est la science de la réalité. Il est très important de réfléchir à la signification éventuelle de ces mots.2

C'est donc ce domaine de l'effort de la connaissance humaine qui est investi dans l'appréhension des essences (responsables et cachées derrière) de la manifestation. Ou, définie d'une autre manière, la science de la vérité. Par conséquent, l’ésotérisme est une épistémologie ou gnoseologie, une science de la connaissance, un moyen d’accéder au contenu de ce qui existe et, étant donné qu’il met un accent particulier sur les causes cachées et sous-jacentes de la réalité partielle manifestée, qui nous sommes capables de percevoir immédiatement, ce sera, fondamentalement, une épistémologie métaphysique.

Mais notre analyse de la définition n’est pas épuisée, même là, car une science n’est pas telle si elle n’a pas sa propre méthodologie lui permettant de procéder efficacement dans son processus d’enquête sur la nature de la réalité. Par conséquent, l'ésotérisme doit être une épistémologie métaphysique, dotée d'une équipe de techniques efficaces, pour atteindre son objectif de pénétration dans les essences de la vérité.

Nous ne pouvons pas supposer que cette définition est parfaite, mais elle peut être utile du point de vue opérationnel car, comme nous le verrons, elle est capable de nous expliquer beaucoup de choses que, sinon, nous serions incapables de comprendre. La situation actuelle de l'ésotérisme est aussi boueuse et confuse que celle de tout autre domaine d'activité et de la connaissance humaine, et, aussi triste qu'il soit, à le reconnaître, je pense que nous devons faire un effort important de sincérité à cet égard.

La facticité d'une forme de connaissance suprasensible

La croyance et - ce qui est plus important - la culture des diverses formes de savoir qui dépassaient le sens purement physique faisaient partie du patrimoine culturel de tous les types de civilisations et de tous les peuples, jusqu’à l’Europe du XVIII e siècle, où Inmannuel Kant définit dogmatiquement l’impossibilité de toute forme de connaissance qui n’est pas canalisée par des perceptions sensorielles. Sans vouloir diminuer l’ampleur du grand philosophe allemand d’un iota, ce n’est pas un argument totalement dénué de poids de considérer que les expériences et l’expérience d’innombrables civilisations l’ont précédé, exerçant depuis des milliers d'années exactement ce que définit ce singulier penseur Impossible, ils doivent avoir leur propre valeur de conviction. En outre, et pour renforcer ce qui précède, il convient d'ajouter que, coïncidant chronologiquement avec la vie de Kant et après lui, de nombreux hommes ont également ils ont exercé le pouvoir particulièrement éveillé et non enveloppé de se connecter à la réalité au moyen d'une sensorialité supérieure ou supplémentaire vis-à-vis d'organes physiologiques connus et conventionnellement acceptés.

En effet, la connaissance ésotérique, contrairement à la connaissance intellectuelle du présent, ne repose pas sur des spéculations, plus ou moins hypothétiques, élaborées à partir d'expériences artificielles, mais sur une perception directe, de dimensions plus intimes de la réalité, à partir d'une activation de zones du système nerveux central généralement dans un état semi-latéral, telles que le système nerveux autonome ou végétatif, en particulier dans la région du système sympathique et ses multiples formations ganglionnaires.

De la même manière que la conscience ordinaire est exercée dans et à travers le système nerveux volontaire, qui, à travers les organes sensoriels, nous relie à la dimension physique-matérielle de la réalité, il est possible développer, avec un entraînement spécifique, une conscience différente, «amplifiée» ou «altérée» selon certaines dénominations qui lui ont déjà été attribuées, ce qui, ayant un impact, comme nous l'avons indiqué précédemment, sur le système sympathique, cela nous permet un T immédiat Des expériences de ce type ont déjà été menées, même dans des domaines strictement scientifiques, et l'une de ses applications a été la mise en œuvre de techniques de biofeedback, grâce auxquelles l'individu il s'agit de contrôler volontairement des fonctions qui étaient traditionnellement considérées comme hors de la portée intentionnelle de la personne (telles que le rythme cardiaque, les fonctions digestives et le mouvement des muscles paralysés par des lésions volontaires du système nerveux). Ces techniques ont été basées sur la formation orientale traditionnelle (bouddhiste, généralement tibétaine, ou hindoue et yogique), visant la méditation et ont été contrôlées, fondamentalement, au moyen d'un Analyse du graphisme de l'EEG (électro-encéphalogramme) de l'expert en question, qui a donné la popularité aux rythmes d'ondes cérébrales jusque-là moins connus, tels que alpha et thêta, liées à des fonctions inconscientes et involontaires qui, chez l’individu occidental normal, jouent généralement un rôle minime, voire inexistant.

Les réalisations prodigieuses de tous, certaines poétiques et artistiques, mais d’autres matériaux sont déjà persistants aujourd’hui, que ces peuples nous ont légués, par exemple, avec leur architecture et ce qui nous reste accessible de leur science nous montre, irréfutablement, la possession d'un niveau de connaissance, parfois même supérieur au nôtre 3 Ecarter que de tels faits peuvent être attribués au hasard ou au hasard, en raison de la persistance de par leur présence à travers toutes ces cultures anciennes, il faut reconnaître, par la force de témoignage même des faits eux-mêmes, que cette connaissance doit avoir été acquise par des moyens absolument étrangers aux possibilités actuelles que nous connaissons. En particulier si nous devons nous en tenir aux présentations que la science officielle fait du bagage culturel de ces civilisations, complètement immergées dans des visions du monde «mythiques», comme elles les appellent maintenant, dans lesquelles les dimensions religieuses englobent la quasi-totalité des existence En ce sens, il est clair que les connaissances qui ont permis aux membres de ces cultures d’ériger des monuments gigantesques, qui représenteraient aujourd’hui un casse-tête pour nos spécialistes modernes, ont été acquises, et non par des calculs ou des élucidations physico-mathématiques., (que, pour les sages de cette époque, ils auraient été totalement dépourvus de raison d'être, s'ils n'étaient pas liés, d'une manière ou d'une autre, au fait religieux), mais par une sorte d'inspiration, liés d'une certaine manière aux expériences Religieux Inspiration qui, selon la perfection des résultats, devait être considérablement méticuleuse et adaptée à la réalité.

La prétention des auteurs occultes ne semble donc pas risquée de prouver que c’était la connaissance acquise dans les écoles de mystères, fermement enracinée dans toutes les cultures ancestrales, connaissance qui n’était pas médiatisée par des spéculations rationalistes, mais par une connaissance intermédiaire des essences. intimes de la réalité, celle qui a permis sa splendeur et le point culminant de telles réalisations, et tant d’autres dont on ne conserve aucune trace autre que la tradition orale ou écrite.

Les savoirs qui transcendent le sensible, auxquels il est fait référence dans tous les types de documentation archéologique et ethnologique, sont responsables à la fois de leur vision du monde et de leur organisation sociale, généralement structurée autour d’un noyau de croyances et de pratiques religieuses. . Ce fait est probablement celui qui a le plus désorienté les chercheurs contemporains, qui, professant pour la plupart une idéologie matérialiste extrême, considérait d’emblée toute approche à caractère religieux visant à comprendre la réalité, comme une pratique superstitieuse., typique d’une structure psychique et mentale sous-développée et quelque peu enfantine. Cette perspective si gravement compromise commence à s'effriter sur certains fronts, lorsque certains des philosophes les plus en vue de la science du présent commencent à réaliser des approches qui transcendent les frontières étroites du cartésianisme et pénètrent pleinement dans l'enceinte de la métaphysique. La compréhension des phénomènes situés dans les dimensions macrocosmiques ou, à l’autre bout du spectre, dans les dimensions de l’infiniment petit, nécessite une structure de connaissances, une méthodologie et une logique qui ne soient ni réductionnistes ni matérialistes.

Confirmation des connaissances anciennes par la science avancée

La preuve que l’ancien savoir traditionnel, celui qui a fini par être qualifié d’ésotérique, possède une solidité indéniable, peut être trouvée dans le fait qu’une partie de ce savoir, systématisée par l’un des plus brillants initiés et Hiérophantes 4 de l’antiquité, Pythagore, est utilisée dans les recherches sur la physique des particules. Après Einstein, avec ses théories spéciales et générales de la relativité, a remis en question les concepts traditionnels d’espace, de temps et de matière, et que la Mécanique des vagues du prince Luis de Broglie a annulé le concept même de particule pour le transformer en vague et lorsque, par la suite, la mécanique quantique de Heissemberg a abandonné même le concept d’ondes pour les remplacer par des matrices de probabilité, toute réalité, dans son essence la plus intime, a été soumise à une expression numérique, c’est-à-dire à un nombre qui, coïncide pleinement avec les approches pythagoriciennes.

Si bien qu'en physique nucléaire moderne, les différents concepts sont désignés par le mot «nombre». Il y a donc: le «nombre barionique», le «nombre d'essorage», le «nombre de charge», le «nombre leptonique», etc.

Ce sont les mêmes physiciens qui ont baptisé ces concepts avec le nom de "nombres magiques", selon la tradition pythagorienne. Et ils comprennent les chiffres.: 2, 8, 20, 28, 50, 82, 126. Les «nombres de spin»: 1/2, 2/2, 3/2, 5/2, 7/2, 11/2 15/2 coïncident exactement avec les "nombres musicaux" de Pythagore, qui, selon Platon, étaient les modélisateurs de l'univers.

Dans le travail du physicien nucléaire actuel, les "règles d'or" de Pythagore, appelées "règle d'or n ° 1", "règle d'or n ° 2", etc., sont essentielles. En ce qui concerne les "nombres triangulaires" des Pythagoriciens, on peut citer la phrase suivante de Erwing Schrëdinger:

«En physique moderne, le carré du moment orbital de la quantité de mouvement est n (n + 1) h2 et non pas n2 h2, n étant un entier. Je ne dis cela que pour illustrer le fait que la distinction pythagorienne des nombres triangulaires n’était pas une simple illusion, à part les nombres triangulaires qui apparaissent très fréquemment en mathématiques. ”

Bien que les étudiants de physique d'aujourd'hui apprennent à calculer les carrés quantiques de cette manière, on ne leur explique généralement pas l'origine pythagorienne du raisonnement.

Un autre instrument de calcul largement utilisé est ce que l'on appelle «l'algèbre de Lie», qui fait référence à des opérateurs de paramètres continus qui fournissent des valeurs discontinues. L'un des résultats de l'utilisation de cette algèbre sont les "dimensions des représentations de la symétrie unitaire", une série de nombres qui coïncide dans tous ses termes avec la série pythagoricienne de nombres triangulaires.

Certaines des réalisations les plus décisives dans le domaine de la physique des particules résultent des travaux de Nee-Marm, Gell-Mann et Nijiyima, qui ont permis de disposer un tableau de coordonnées cartésiennes, en plaçant les valeurs de «l'axe des abscisses». Vrille isotopique », et dans l’ordre la valeur du« Hyperload ». Le résultat a été l’ordonnancement des particules en grappes composées d’hexagones réguliers, dans chacun des sommets desquels se trouvait une particule et dans le centre géométrique duquel deux étaient placées. Ces "hexagones à huit points" ont été désignés par Gell-Man, "Sentier à huit", en mémoire de l'idéologie bouddhiste. Les particules découvertes jusqu'à cette époque, qui n'avaient pas encore trouvé d'ordre, pourraient être classées dans des systèmes "octets". Peu à peu, les groupes non complets ont été complétés par la découverte de nouvelles particules, telles que "Eta Inn", en 1962. Cependant, il existait de nombreuses figures géométriques dans l'école de Pythagore qui étaient prometteuses dans cette voie de recherche. Le soi-disant «triangle à 10 points» a été appliqué à la construction d'une pyramide, selon laquelle les barions doivent être ordonnés en fonction de leur rotation. Pour répondre à la proposition de Platon quant à la nécessité de règles de symétrie pour la beauté finale de la figure, il manquait en réalité des particules, notamment celle correspondant au sommet de la pyramide. En 1962, le double central manquant a été découvert. La particule de la cuspide a été localisée grâce à une expérience complexe menée au Brookhaven National Laboratory, bombardant une cible de tungstène avec un faisceau de protons de haute énergie, prenant plus de 100 000 photographies dans des chambres à bulles, couvrant les trajectoires des mésons K de plus de 300 km, donnant ainsi à tout le résultat la découverte de la particule recherchée, qui a été baptisée sous le nom de "Omega négatif".

En effet, en superposant sur un graphe les triangles et les hexagones déjà déterminés, apparaît au centre de la figure ainsi intégrée, un triangle équilatéral plus petit que tous ceux connus jusqu'à présent, qui aurait la propriété d'avoir des charges fractionnaires. Les hypothèses ont montré que le triangle serait composé de trois particules attachées, qui seraient des éléments originaux ou des points de départ pour toutes les particules restantes découvertes. Ces "Particules Fondamentales de l'Univers" ont été désignées sous le nom de QUARKS. Comme le souligne le Dr Álvarez López susmentionné:

«La tâche actuelle des physiciens nucléaires est purement pythagore, puisqu'ils dessinent des cercles inscrits et circonscrits, qui renferment des triangles et des hexagones, dont les mesures leur permettent d'avancer dans la connaissance de la Nature. À la fin de l'analyse, nous découvrons que la fin ultime de la Nature contient un principe esthétique. ”

Comme nous pouvons le constater, il y a parfois des scientifiques assez honnêtes et sincères pour reconnaître la vérité intrinsèque et la supériorité nette des réalisations des grands penseurs de l'Antiquité qui, par le biais de connaissances suprasensibles, sont loin de la mécanique réductionniste ou du cartésianisme, atteint des sommets difficiles à entrevoir, même aujourd'hui. Heissemberg, fondateur du prétendu "principe d'indétermination" et, avec lui, de la physique quantique, déclare:

"Après avoir lu Platon, je pouvais comprendre la vraie nature de l'atome."

Et Schr dinger:

Je dis cela pour illustrer le fait que la distinction pythagoricienne des nombres triangulaires n’était pas une simple illusion.

Et l'expert en particules, Igor Saavedra:

"En physique nucléaire, nous sommes de retour à la fin du 16ème siècle, lorsque Kepler, dans son" Misterium Cosmographicum ", calcula les distances entre le Soleil et les planètes, ajustant les solides réguliers à sphères célestes .

La tradition du savoir ancien et du savoir hypersensible aujourd'hui

Il existe une ligne ininterrompue de connaissances transcendantes qui couvre toute la géographie du monde dans le futur historique, qui prend sa source dans l’Inde ancienne 5 et dans le bassin de l’Euphrate et qui Puis, en revenant au Moyen-Orient et en Asie Mineure, il atteint l’Afrique du Nord et, en traversant la péninsule ibérique, entre en Europe. Nous avons ainsi le relief des civilisations: les aryens-hindous, les perses, les assyriens-chaldées, les babyloniennes, les égyptiennes, les hébreux, les grecs, les romains, les arabes Mica et l’Européen, divisés en plusieurs nationalités.

Des sept grands rishis de l'Inde ancienne au mazdéisme zoroastrien, en passant par les oracles chaldéens et les mystères grecs, les connaissances acquises grâce à la culture et au développement instrumental de voies perceptuelles situées Au-delà des cinq sens physiologiques, ils ont pénétré profondément dans notre culture occidentale, à travers les portes de la Grèce et de l’Afrique, à travers le centre des Aristelteles, et de leurs disciples dans Scolastique chrétienne; et aussi à cause de la sagesse transcendante des gnostiques néoplatiniques, qui a influencé les premiers pères de l'Église, et il est important de la souligner à travers les enseignements de Les mânes qui, condamnés comme hérétiques dans les premiers siècles du christianisme, ont été retrouvés sous les ordres des Sanjuanistes et des Templiers, à son retour des Croisades, établissant ainsi le noyau de ce qu'il a ensuite pris. Sous la forme de l'Ordre Rosicrucien.

La tradition cachée, clairement européenne et occidentale, est la Rose-Croix, profondément cachée, dont seuls des témoignages circonstanciels sont conservés. La précarité des documents semble intensifier l'intérêt des chercheurs, en ce qui concerne la persistance d'une tradition qui ne montre pas un soutien substantiel pour son extension historique. Utilisé par les divers chapitres de la franc-maçonnerie comme pierre de revalidation et de note de réclamation, il a toujours été aussi inaccessible que dans ses principes, échappant à toute tentative d’interprétation et d’analyse, jusqu’à les débuts du siècle actuel, époque à laquelle nous trouvons ce qui est probablement la seule approche sérieuse, documentée et pratique des enseignements de la Rose-Croix, dans les travaux du penseur autrichien réputé Rudolf Steiner

Avec une solide formation tant philosophique que scientifique, Steiner élabore un ensemble important et cohérent de connaissances transcendantes, qui diffère radicalement de toutes les tentatives similaires entreprises depuis la fin du XIXe siècle. pour son honnêteté idéologique, sa neutralité et son objectivité, et sa capacité inhabituelle à pouvoir être mise en contraste avec la pratique quotidienne, dans tous les domaines choisis parmi l’activité humaine, dans la mesure où cela ne semblait pas Les capacités créatrices de Steiner ne présentent pas d'obstacle efficace lorsqu'il s'agit de fournir des éléments capables de projeter tous les domaines de l'activité humaine dans le futur.

Selon la méthode développée par Steiner, basée sur l'épistémologie de l'idéalisme germanique, déjà soulignée par Goethe et suivie par Schiller et Fitche, une pensée peut être structurée sans être soumise à des conditions préétablies et qui, en fonction de sa pleine liberté et de son objectivité, devenir un instrument idéal pour pénétrer dans la compréhension non médiate du fonctionnement de la réalité. De cette manière, il existe un accès aux dimensions suprasensibles de la réalité, au monde des archétypes décrits par Platon et Jung. Développant et distillant le contenu de l’idéalisme allemand, Steiner consolide certaines théories qui, dans leur application à la pratique conventionnelle, démontrent une validité irréfutable basée sur la brillance des résultats, parfaitement vérifiable. De l'agriculture biodynamique à la médecine anthroposophique; de la pédagogie Waldorf à Euritmia artistique ou guérisseur, en passant par les domaines de la philosophie, de l’histoire, des arts, de la physique, des mathématiques, de la religion (avec la création de la soi-disant 'Communauté de chrétiens' et son culte sacramentel renouvelé), pensait La graine fertile de Steiner a déposé partout des graines, qui peuvent être cultivées au cours des prochains siècles, avec des perspectives très prometteuses.

Comme il le dit si bien, Steiner rassemble les anciennes traditions et y applique sa propre méthodologie de connaissance, extériorisant les résultats de cet effort par le biais de son vaste travail. Ainsi, dans la vision du monde anthroposophique, toutes les conceptions de la réalité typiques des cultures anciennes, ainsi que celles développées au Moyen Âge et à la Renaissance, se rencontrent dans un arrangement pleinement signifiant et intellectuellement brillant, qui engage séquentiellement ses sens historiques et géographiques, pour aboutir à un christianisme transcendant objectif et rigoureux.

Tous les anciens courants initiatiques, tous les chemins des mystères, prennent à la fois un sens à la fois global et global, à la lumière de la vision anthroposophique du monde, qui constitue une véritable clé pour une compréhension profonde de la réalité et à la fois. dans le même temps, une méthode d'anthocyanation contemporaine, associée à certaines clés, est en quelque sorte parallèle (en préservant les distances logiques) à la psychanalyse jungienne7.

Le résultat de la recherche steinerienne revalide les affirmations des différentes écoles initiatiques de l'Antiquité, ainsi que celles du présent, dans ce qu'elles ont pour objectif. La vision du monde anthroposophique ne diffère en rien de substantielle de celles de l'ancienne Perse, de Babylone, de la Chaldée, de l'Égypte ou des grandes lignes de ce que les physiciens actuels de la cosmophysique ou de la physique quantique commencent à percevoir intuitivement. Il est identifiable aux enseignements de Paracelsus, Giordano Bruno, Kepler et Ramón Llull; et explique les perceptions des états de conscience altérés des mystiques médiévaux et de la Renaissance, tout en fournissant des éléments permettant de comprendre les budgets de départ de la psychanalyse, ou les théories les plus récentes de la psychologie humaniste et transpersonnelle, ou des techniques dérivées de la bioénergétique et de l'ergonomie de l'oeuvre de Wilhelm Reich.

Les domaines les plus avancés et limitrophes, en sciences, en philosophie, en technique, en art, peuvent être et sont enrichis par l'application des budgets de Steiner. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la nature de cette vision du monde transcendante, que l’anthroposophie partage avec les anciennes connaissances traditionnelles des cultures de l’histoire la plus ancienne, depuis cette délimitation, toujours envisagée et cultivée au sein d’organisations. ésotérique, il fournit des éléments très précieux pour l'élaboration d'une image intégrale de l'être humain, applicable aux sciences humaines et sociales du présent. En ce sens, Steiner a écrit une trentaine de livres et a donné environ six mille conférences, dont la plupart ont été prises en sténographie et en sténographie, puis imprimées et pour la plupart publiées.

Le sens de l'être humain dans la vision du monde des savoirs traditionnels

D'un point de vue ésotérique, nous pouvons établir que l'Univers est compris comme un champ spécifiquement délimité pour fournir un champ de développement aux êtres vivants. D'autre part, il faut préciser que la connaissance ésotérique envisage l'existence de plus d'une ligne d'êtres en évolution dans notre système solaire, parmi lesquels l'un d'entre eux, le plus important, mais pas le seul, est notre humanité.

Il accepte et reconnaît l’existence d’une branche évolutive, dont les origines sont bien antérieures à l’être humain, émanant directement de l’entité créatrice d’origine et composée d’êtres hautement avancés, que l’humanité primitive représentait sous forme de dieux, et également par des êtres de nature intermédiaire (les archanges et les anges), et même par des êtres relativement peu avancés, tels que ceux désignés globalement comme «esprits de la nature» (gnomes, salamandres, silfos et ondinas), créatures qui ont toujours peuplé la tradition populaire de tous les peuples. Cette ligne d'évolution n'a pas de corps de nature physique dense, comme la nôtre, ni n'existe à un niveau tridimensionnel, mais dans différentes sphères spatio-temporelles, qui reçoivent leurs propres dénominations: éthérique, astral, devachánico ou spirituel, etc.

La principale caractéristique de ce courant évolutif est d'assumer la tâche de mettre en pratique le dessein divin de l'évolution. Dans cette ligne d'évolution, il n'y a pas de liberté, dans la mesure où leur identification à la volonté du créateur est si complète, que la possibilité de ne pas la respecter ne peut exister pour eux. De ce point de vue, ils sont totalement dépendants de l'entité créative, dans la mesure où ils ne s'éloignent jamais de leurs fins et n'ont donc pas la capacité d'initiative ou leur propre créativité; C'est pourquoi ils ne peuvent jamais devenir égaux à cette entité, même si leur développement est étendu et perfectionné. C’est à cause de cette limitation qu’une deuxième ligne émane de l’entité créative, qui sera potentiellement libre d’expérimenter et de trouver des moyens de répondre aux diverses situations et besoins. Cette deuxième ligne est celle qui correspond à l'humanité: notre humanité.

Pour qu'il y ait un environnement dans lequel expérimenter, il est nécessaire - auparavant - de générer ou de construire ce champ. C'est le travail spécifique de la première ligne évolutive déjà décrite, désignée par le nom de hiérarchie créative ou angélique. Ces entités obtiennent leur propre développement à travers leur travail afin de préparer les conditions permettant à l’humanité de se manifester et de bénéficier d’un environnement adéquat pour son développement et son expérimentation. De cette manière, les hiérarchies créatives, chacune à son niveau respectif, génèrent les corps correspondants que l’être humain doit exiger, en même temps que les champs ou champs de réalité dans lesquels chacun de ces corps peut se manifester et établir une interaction enrichissante.

On pourrait dire que les Hiérarchies préparent les corps de l'homme, par le biais du vêtement, ainsi que la scène dans laquelle le drame de l'histoire de l'humanité sera représenté. Lorsque tout est prêt, des âmes humaines (des sœurs permanentes) sont introduites dans ces vêtements qui se chevauchent, de la même manière que le font les différentes pièces de vêtements classiques.

Initialement, l'homme ne sait pas comment faire face et doit être dirigé par les mêmes entités qui ont préparé et organisé sa convocation. Mais, lorsqu’il se développe et qu’il acquiert de l’expérience et des compétences dans le domaine de leur corps, il est de coutume de le faire sans aide et, progressivement, les Hiérarchies se retirent et les laissent libres de leurs propres capacités - nouvellement conquis - et initiative.

De esta manera, progresivamente, a medida que las condiciones ambientales varían, en función de los cambios sucesivos introducidos por las Jerarquías, las almas humanas experimentan estímulos en sus vehículos o vestiduras corpóreas, que son el resultado de la actividad de las Jerarquías Creadoras sobre la materia, y se contemplan como Leyes Naturales.

Durante un tiempo, esas leyes solamente son percibidas en su acción sobre la materia física densa, pero, luego, se deduce su presencia en niveles cada vez menos perceptibles. Así, mediante su conocimiento, y la identificación con dichas leyes naturales, el hombre aprende a comprender las formas de acción de las Jerarquías Creadoras ocultas tras ellas y – poco a poco – se va convirtiendo, él mismo, en un creador.

A lo largo de la Historia, ha habido períodos en los cuales el ser humano, por poseer un nivel de percepción muy diferente del actual, podía ser consciente de la existencia de las Jerarquías Creadoras, de su trabajo y de su incesante interacción con el hombre. Diferentes culturas han ido perdiendo, progresivamente, esa facultad de percepción, y sustituyéndola por la del razonamiento. Por este motivo, aquellas que conservaron estas facultades hasta períodos relativamente tardíos, nos han podido legar los resultados de tal ndole de adquisici n de conocimiento, en forma de documentos art sticos y religiosos, que nicamente la distorsionada visi n reduccionista de los antrop logos e historiadores oficiales ha podido interpretar como fantasiosa e imaginaria.

Las culturas Sumeria, Egipcia y la Griega primitiva, informadas por un poderoso componente religioso y cosmol gico, pod an considerar la existencia de los dioses como un hecho de los que formaban parte de su experiencia diaria. Esto ha formado igualmente parte de la religi n Hind y de la Cabala jud a. Dentro ya del Cristianismo, los primeros Padres de la Iglesia conservan esta definici n de las Jerarqu as, posiblemente influidos por el llamado Dionisio el Aeropagita, ym s tarde vemos esta misma presentaci n en Tom s de Aquino. La presencia de estas entidades fue asimismo patente para los m sticos medievales, y para personalidades cronol gicamente m s actuales, como Swedemborg o William Blake.

El Conocimiento Esot rico ha conservado los datos referentes a su existencia y funciones, as como todo lo que formaba parte integrante de una comprensi n de la realidad m s directa, patrimonio de las antiguas culturas; preservando as unas informaciones de importancia vital, que han resistido el paso de los siglos por el hecho de haberse mantenido reservadas, ocultas, protegidas bajo el manto de la ignorancia y el olvido p blicos.

La moderna Psicolog a designa los mbitos abarcados y examinados en el Conocimiento Esot rico, con los nombres de Subconsciente e Inconsciente. Es, precisamente, en el denominado por Jung Inconsciente Colectivo de la humanidad, donde se puede apreciar la incesante actividad de estas entidades, que se traduce en forma de Arquetipos, pr ximamente ligados a las interpretaciones de las antiguas Mitolog as, y, a nm s estrechamente, con las exposiciones de las Escuelas de Misterios de la antig edad.

Recientemente, las escuelas Orientales de Esoterismo, han suministrado una abundante informaci n acerca de las Jerarqu as Creadoras, pero siempre como es l gico desde la visi n oriental. En Occidente ha sido la l nea Rosacruz, concretizada en la Antroposof a de Rudolf Steiner, la que ha proporcionado una visi nm s completa, organizada y perfectamente armonizable con la comprensi n racional de la realidad.

No existen diferencias demasiado sustanciales entre el desenvolvimiento del hombre y el de las Jerarqu as Creadoras. El hombre, al igual que ellas, es un ser cuya naturaleza esencial es espiritual, con la particularidad de que l evoluciona mediante sus experiencias en un mbito f sico de tres dimensiones, obtenidas por el intermedio de su cuerpo f sico. En el caso de las Jerarqu as, sus componentes evolucionan mediante experiencias en otros niveles de la realidad, diferentes del nuestro tridimensional.

Seg n el ser humano aprenda a reaccionar de forma m so menos adecuada a los est mulos que recibe del exterior, se va constituyendo a su vez una distribuci n jer rquica entre los seres humanos.

Existen b sicamente tres etapas que pueden distinguirse en el desarrollo del ser humano: una primera, en la cual act a bajo los dictados de las Jerarqu as Creadoras, debido a que su nivel de conciencia es todav a muy reducido, comparable al de un ni o en su primera infancia, y precisa de unos sistemas de normas muy r gidos a los cuales poder atenerse en su conducta.

Poco a poco, tras el intermedio de muchas vidas sucesivas, el individuo se asoma a su mayoría de edad, y se reconoce a si mismo como un ser individual, en el medio de la creación. Toma conciencia de su papel, y de su responsabilidad, y comienza a actuar por sí mismo, conforme a su propio criterio. Este es el nivel al que una parte significativa de la humanidad está comenzando a llegar ahora, y es debido a esto que los sistemas de valores establecidos e impuestos desde fuera entran en crisis, para comenzar a ser substituidos por los valores que surgen de la interioridad de la propia alma humana, de su núcleo individual. 8

Como resultado de lo aprendido en esta etapa, el ser humano llega a su madurez, y, en un tercer estadio, entra a formar parte de las Jerarquías Creadoras, pero, con la considerable ventaja sobre ellas de poseer un considerable margen de creatividad y autonomía. Por lo tanto, inicialmente, el hombre es una criatura fundamentalmente receptora. En su segundo estadio, (el actual), inicia sus propias aportaciones. Y en un tercer estadio (en la Sexta Época Cultural), se convierte en un ente donador, que extrae de su propio interior – enriquecido por la experiencia – aquello que, a su vez, aporta a entidades menos evolucionadas de lo que él lo está.

Comparativamente, podría establecerse que un planeta es el ámbito de desenvolvimiento de entidades receptoras que – a medida, que progresan en su propio desarrollo – ensanchan su campo de actuación y experiencia, hasta llegar al de las estrellas, que, como sucede con nuestro Sol, son el nivel de actuación de las Jerarquías Donadoras de Luz y de Vida.

El ser humano, que ordinariamente se encuentra, es estos momentos, limitado en sus percepciones a un nivel tridimensional, puede, si sigue el adecuado entrenamiento, ensanchar su ámbito de percepción y registro, de forma de incluir en él aquellos ámbitos que son el campo propio de actuación de las Jerarquías Creadoras, aprendiendo así más acerca de la naturaleza y medios de llevar a cabo el Pían de Evolución, y apresurando su propio desarrollo y efectividad.

Las Jerarquías Creadoras manifiestan, cada una en una cierta proporción, las tres cualidades básicas de la Entidad Creadora original: Amor, Sabiduría y Voluntad, junto con la capacidad de disgregar su propia sustancia para generar cuerpos que serán empleados por entidades de un orden inferior. Los diversos niveles de Jerarquías, se especializan en alguna de esas cualidades. El ser humano ha de ser capaz de desarrollarlas todas hasta su más alto nivel.

Las Jerarquías creadoras, ejerciendo sus particulares cualidades sobre una sustancia primordial, generan ámbitos de desenvolvimiento, o continuos espacio-temporales o dimensionales, como se designan actualmente en Física o Astronomía.

Los seres humanos son aprisionados por las Jerarquías Creadoras en cuerpos de sustancia física tridimensional, que limitan sus percepciones al nivel físico, con lo cual pierden la posibilidad de percibir las acciones de esas mismas entidades. Esas actividades se reflejan sobre el nivel físico únicamente mediante impulsos en los éteres, que constituyen el sustrato de la materia física, los cuales son interpretados por la ciencia material reduccionista actual como Leyes Universales de carácter mecánico.

Para que el hombre pueda hacerse auténticamente consciente de esas fuerzas, así como para que pueda mover y mantener viviente su cuerpo físico (que por sí mismo no sería más que un muñeco mineral inerte) precisa poseer un cuerpo de energías, el designado como 'cuerpo etérico'. Pero, para que pueda formar una experiencia e imagen interna de la misma, en función de los estímulos y percepciones externas, requiere de otro cuerpo de un nivel más sutil, un cuerpo que vibre en respuesta a las emociones y pensamientos, el llamado 'cuerpo astral o emocional', por cuyo intermedio se ejercen las facultades anímicas, del pensamiento, sentimiento y voluntad.

Esos cuerpos, son los generados por los diversos rangos de Jerarquías Creadoras para dar un acomodo al Espíritu o Ego humano, que se introduce en ellos una vez han llegado al grado de flexibilidad que les hace aptos para su recepción.

Originariamente, el Ego humano es un ente de naturaleza espiritual, que pertenece al mismo ámbito que las Jerarquías Creadoras, pero con un estado de conciencia letárgico e inconciente. Su conciencia ha de ser despertada mediante las experiencias de la índole más diversa. Estas experiencias son facilitadas por los diversos cuerpos, reaccionando ante los estímulos procedentes de los distintos ámbitos de experiencia. Esos estímulos despiertan en el ser humano la necesidad de pensar, sentir y querer por sí mismo, y de construirse sus propios criterios y su propio sistema de valores, de acuerdo con la realidad.

En la actualidad, la inmensa mayoría de los seres humanos se identifica, por una parte con sus cuerpos físicos, y, por otra parte, son conscientes de tener una vida, interna, suministrada por el cuerpo astral. Se encuentran en la etapa de aprender a utilizarlos. Lentamente, surge un mayor número de personas que, habiendo aprendido – hasta cierto punto – la correcta utilización de sus cuerpos, despiertan la capacidad de “ser ellos mismos” en el proceso de, en un momento futuro indeterminado, transformarse en super-hombres o seres esencial y autónomamente creadores.

Aproximación a la comprensión del concepto de Hermetismo

Hermetismo ha sido el nombre bajo el cual, durante muchos años, se ha conocido el Esoterismo o Conocimiento Esotérico o Tradicional, según las distintas denominaciones que le hemos ido dando en este trabajo. Se trata de la presentación externa que ha ido adoptando durante prolongadísimas etapas, unas históricas, otras aun anteriores, que se pierden en la noche de los tiempos. Ahora bien, al percibirse como un sistema deliberadamente abstruso, cuya presentación externa – virtualmente ininteligible – estaba destinada fundamentalmente a ocultar o dificultar la captación de la verdad contenida bajo los símbolos y las iconografías representativas, podríamos caer en el error de realizar una interpretación o valoración errónea del mismo. De hecho, los ideogramas y los símbolos herméticos, originariamente no tienen la función de ocultar sino, por el contrario, la de constituir específicos modelos mnemotécnicos de acumulación, conservación y transmisión de una información especifica.

Tal vez podríamos comprender mejor esta afirmación, si tratamos, por unos momentos, de colocarnos en el lagar de una persona avanzada dentro del proceso de desenvolvimiento espiritual. Esta persona, en virtud de un largo y penoso proceso de adiestramiento, se ha situado en posición de afinar de tal manera sus percepciones, que éstas le ponen en contacto con unos determinados niveles de la Realidad, a los cuales, la persona común, ordinariamente no tiene ningún medio de acceso. De esta forma, mediante esta percepción sutilizada, este individuo puede registrar en sí determinadas impresiones que, de una u otra forma, implican una información.

Esta información le suministra una perspectiva más amplia, elaborada, completa, y – por encima de todo – ajustada a la verdad, con respecto a la naturaleza de la Realidad, y, consiguientemente, le coloca en un lugar de cierta preeminencia, ya que dispone de un mejor equipo mental e intelectual, y de mayores recursos ideológicos y psicológicos, para hacer frente a. cualquier clase de eventualidad. Una persona de estas características es lo que, convencionalmente, se ha dado en denominar un Iniciado, dentro de la tradición Esotérica.

Ahora bien, incluso el propio Iniciado se tropieza con dificultades a la hora de hacer operativa la información que ha captado, procedente de los niveles internos de la realidad Las impresiones allí registradas, se apartan de tal manera de las habituales en el mundo físico, que resulta sumamente complejo el poder traducirlas en unos términos funcional y auténticamente descriptivos. Así, el impacto producido sobre la conciencia por un estímulo que carece de forma (al menos en lo que se refiere a nuestro concepto de tal), plantea una difícil problemática para ser descrito de manera comprensible.

La Función múltiple del símbolo

Esto es lo que se ha venido a solucionar por medio de la utilización de los ideogramas o símbolos. Por lo tanto, un símbolo no es más que una clave destinada fundamentalmente, no a ocultar, sino a acomodar dentro de sí un determinado contenido de información, que debe ser preservado y trasmitido a la posteridad.

De esta forma, los individuos adentrados en el sendero espiritual, emplean los símbolos como un lenguaje de comunicación y almacenamiento de datos, de manera similar a los Lenguajes que se utilizan en la programación de los ordenadores. Ahora bien, es muy importante tener en cuenta que los símbolos no son nunca escogidos al azar, sino que tienen una específica capacidad de trasmitir ese contenido particular para el que han sido seleccionados, en virtud de su estructura formal, de su diseño, que se corresponde, en alguna forma, directa o indirecta, con la cualidad del contenido.

Por otra parte, al mismo tiempo que llevan incorporada esa información, los símbolos poseen peculiares capacidades de operar sobre la misma realidad, con efectos concretos que variarán de un símbolo a otro. Es algo similar a lo que ocurre con los actuales 'circuitos integrados', más corrientemente denominados 'chips'. La energía eléctrica discurre por ellos, siguiendo determinadas trayectorias, cuidadosamente prefijadas para producir determinados efectos. De la misma manera, los símbolos han sido confeccionados formalmente con un diseño que, en virtud de su propia Forma, ocasionará, por su propia geometría, unos determinados efectos de naturaleza ondulatoria, ya sea en el medio ambiente circundante o en la persona que centra su atención en él.9

Se trata de una forma de operatividad arquetípica. Sabemos que, según la concepción Platónica {vitalmente esotérica), las Ideas Arquetípicas conforman la realidad, actuando sobre ella como una especie de molde o campo estructurador o morfogenético, según se denominan en la actualidad. En esta misma línea, y conociendo las leyes que gobiernan la transmisión de las energías que permiten ese influjo determinante, se pueden colocar lo que podríamos designar como interruptores, transformadores o convertidores de esas energías, en determinado punto de su trayectoria, consiguiendo así deliberadas modificaciones en el curso y efecto normal de esas energías, que dan forma a nuestro ámbito material.

Este ha sido desde siempre el principio de la verdadera Magia. As pues, conociendo lo suficiente de las leyes y de su proceso de funcionamiento, se pueden emplear signos o ideogramas concretos, para producir modificaciones espec ficas en la realidad. Unos signos pueden actuar como acumuladores de energ a, otros como aceleradores de la misma, otros como retardadores, etc. Con el tiempo, ya medida que la ciencia avance y ampl e su campo de examen, se llegar al uso generalizado de las pictograf as con toda clase de finalidades funcionales y, de esa forma, el problema de la energ a dejar de revestir las presentes caracter sticas acuciantes, cuando un simple signo, que podr ser trazado por cualquier persona dotada del adecuado conocimiento, podr suministrar luz, calor, fuerza impulsora, o cualquier otra ayuda que se precise en la circunstancia.

Algo muy similar es lo que sucede con el sonido, que, asimismo, es energ a que vibra en determinada frecuencia y longitud de onda. Las vibraciones emitidas por la voz humana, cuando sta es adecuadamente modulada, pueden afectar de forma muy determinante a la estructura de la realidad que nos rodea. Pero, para ello, una vez m s, es preciso estar dotado del adecuado conocimiento. Nuestra ciencia actual conoce formas de utilizaci n de los ultrasonidos y de las microondas. Sus aplicaciones son ampl simas, y sus efectos espectaculares.

Cada vez cobramos mayor conciencia del hecho de que el mbito de la realidad que se circunscribe a nuestros umbrales de percepci n ordinaria, es absolutamente insignificante si se le compara con la grandiosa perspectiva del conjunto de niveles y subniveles, de bandas de m ltiples frecuencias, en n mero inimaginable, cada una de las cuales determina todo un mundo de vivencias y de experiencias, habitado por multitud de seres, la mayor parte de ellos desconocidos e inimaginables para nosotros, La consideraci n de esa imagen globalizadora de la realidad ha sido, desde siempre, el objeto de conocimiento del Hermetismo.

Problem tica hist rica del cultivo del Conocimiento Esot rico o Herm tico

Para definir el Hermetismo, deber amos decir que, desde los tiempos m s remotos de los cuales la Historia nos deja constancia, han existido asociaciones de hombres y mujeres -juntos o por separado vinculados por la persecuci n de un prop sito com n, de la suficiente trascendencia como para determinar de manera decisiva el curso de sus vidas. Este prop sito ha consistido en la b squeda de una perspectiva m s profunda, omnicomprensiva y satisfactoria, de la Verdad, o Realidad, que las suministradas por la cultura vigente.

Estas fraternidades Herm ticas, se han perpetuado con el paso de los siglos, siendo unas herederas de otras, en una tradici n sin soluci n de continuidad. Al llegar a aquellas pocas en las que la conciencia del ser humano com n se hallaba suficientemente desarrollada como para poder compartir aquel conocimiento superior, estas Escuelas se convirtieron en las llamadas Escuelas de los Misterios Menores, presentes en todas las antiguas civilizaciones, desde la Egipcia, pasando por la Caldea, Babil nica, Persa, Griega y Romana. Sus famosos ritos de Iniciaci n no eran sino simbolismos, dramatizados de una forma adecuada, para despertar y evocar contenidos profundos y esenciales en las mentes contempor neas, todav a en cierto sentido infantiles.

Para las personas especialmente cultivadas, exist an los llamados Misterios Mayores, a los cuales nicamente ten an acceso los que hab an superado favorablemente todos los niveles y requisitos de los mucho menos exigentes Misterios Menores . En estas escenificaciones, se representaba alegóricamente la acción de las divinidades sobre todos los elementos de la Naturaleza; poniendo especialmente de relieve que todo cuanto acontece, no importa lo nimio o trivial que pueda aparecer a nuestra interpretación, es el resultado de la interacción de poderosas tuerzas internas, del trabajo de seres ordinariameníe invisibles para el ojo humano, y notoriamente alejados de nuestras posibilidades comunes de percepción.

Desde una perspectiva antropológica, las Escuelas de los Misterios se han interpretado usualmente como de carácter religioso. Cabe pensar si, de haberse considerado como centros de estudio filosófico (lo que, por ejemplo en la antigua Grecia, no habría sido en absoluto anacrónico ni alejado de la realidad), se habría podido evitar – en alguna medida – el posterior fanatismo y la consiguiente desvirtuación de los verdaderos valores de esta forma superior de conocimiento, que tuvieron lugar a partir de la finalización del Helenismo.

Precisamente, para eludir los muy considerables riesgos que, en las que se llamarían posteriormente 'Edades Oscuras' (presididas por Iglesias dogmáticas y crueles), suponía la simple posesión del verdadero saber, fue que se estructuró el Hermetismo como una envoltura o vehículo, para la conservación y transmisión del Conocimiento Esotérico. En semejantes condiciones, es perfectamente comprensible que el acceso a 1as Escuelas Herméticas hubiese de ser extraordinariamente selectivo, y que únicamente se admitiese en ellas a quienes podían demostrar que su anhelo de conocimiento era un móvil lo suficientemente poderoso como para arriesgar su propia vida física, por amor al saber ya la Verdad.

Esto era particularmente necesario en unos momentos en los que la menor indiscreción, no solamente suponía el riesgo de la existencia del individuo que la cometía, sino, por intermedio de la tortura, la de todos los miembros pertenecientes a la Fraternidad o Escuela. Todos conocemos, aunque sea vagamente y de oídas, algunos de los casos que la historia atestigua: ya se trate de Templarios, o de Cataros, quemados a cientos en la hoguera, o de pueblos enteros del sur de Francia, como el de Albi, en que se pasó a cuchillo a la totalidad de la población, hombres, mujeres, niños, incluidos los animales, y, asimismo, los habitantes que no profesaban la herejía en cuestión, puesto que, según expresa recomendación Papal, 'Dios ya haría la adecuada selección de las almas'.

La enseñanza en las Escuetas Herméticas estaba programada de tal manera, que el individuo debía ir progresando de forma gradual, pero ininterrumpida, en la profundización de su análisis y comprensión del Cosmos. El contenido de esta enseñanza incluía una compleja serie de técnicas, delineadas para despertar, en el interior del ser humano, las facultades que existen latentes en él, y que le permiten entrar en contacto y experimentar en los llamados 'mundos espirituales'; aquellos ámbitos de la Realidad, frecuentemente aludidos, con los que se relacionaban fácilmente tas primeras razas humanas. Estas, por estar incipientemente equipadas, se hallaban todavía estrechamente arropadas por sus creadores (las Jerarquías de las que hemos hablado en epígrafes previos), que las dirigían desde los niveles interiores de la realidad.

Desde esta perspectiva, la meta, para todo ser humano, consiste en adquirir la necesaria capacitación, que le permita el pleno y apropiado desenvolvimiento en todos los niveles de la Realidad, pero no de una forma pasiva y descontrolada, como sucedía en las primeras razas, sino de una manera perfecta y versátil, tal como corresponde a la divinidad interna – cuando se expresa libremente y sin trabas – por medio de unos vehículos de experimentación depurados y ejercitados.

De forma un tanto paradójica, el impulso de los Países Católicos, que les llevó a guerrear contra los musulmanes en las ya legendarias (y muy mal conocidas) Cruzadas Medievales, dio pie a la oportunidad de que las ya resecas y agostadas culturas occidentales, consumidas por el rigor del dogma sombrío – negación antitética del mensaje amoroso de Quien se presume su fundador – se iluminasen con las aportaciones del remanente conocimiento superior del Oriente Medio. De esta forma, mediante el intercambio geográfico y cultural de aquellas prolongadas contiendas, el Conocimiento Esotérico conservado por Oriente – muy particularmente las concepciones dualistas y gnósticas, que cristalizaron en el verdadero Maniqueísmo – fue infiltrándose y extendiéndose por Europa, a través de las cabezas de puente de la península Ibérica y el Sur de Francia.

Poco a poco surgen, de una manera difícil de determinar, multitud de opúsculos con títulos tales como 'La Muchedumbre de las Filósofos', y otros de semejante índole. No es éste el lugar para insistir en que el propósito de los Alquimistas no consistía (primordialmente) en la transmutación de los metales. El lector debe saber, o le remitimos a otros de nuestros trabajos a tal efecto10, que los largos, tediosos y complejísimos procesos alquímicos, no tenían otra finalidad más que constituirse en una disciplina física, emocional y psicológica, tendente a producir una transmutación de semejante naturaleza, pero en los propios vehículos de la persona que los experimentaba, consagrándose en cuerpo y alma a esa labor suprema.

Los distintos cambios experimentados por lo que se designaba como 'la obra', eran la constatación externa de los efectivos cambios internos, producidos en el propio alquimista, Eran algo semejante a 'controles', que se disparaban en el momento apropiado, si el trabajo había sido llevado a cabo de forma correcta. En esa corrección, entraban, no solamente los factores externos y materiales, sino, primordialmente, la propia atmósfera psico-energética del experimentador, que era quien efectivamente propiciaba el desarrollo que los procesos físico-químicos del experimento. El trabajo correcto nunca podría llevarse a cabo, sin la previa y determinante evolución del operador.

En la Edad Media, en algunos aspectos, se revitalizaron las antiguas interpretaciones esotéricas dualistas del Cosmos, 11 presentes en la filosofía Mazdeísta Persa, según las cuales el Universo es el campo de conflicto entre las fuerzas contrapuestas del Bien y de la Luz (Ahura Mazdao) y del Mal y de tas Tinieblas (Ahrimân). Al respecto es importante hacer algunas salvedades. Desde el punto de vista del Conocimiento Esotérico, y entendiendo la Realidad como un proceso incesante de cambio dirigido hacia la transformación de la conciencia de los seres que la habitan, el bando de la Luz se entiende como el progresivo, el abierto al cambio, el que sustituye las formas, cuando éstas se han hecho ya rígidas, por otras diferentes y más flexibles, de tal forma que las estructuras generadas sean, al menos, tan orgánicas como las que proporciona la Naturaleza, y, de esta manera, se cumplan los objetivos para los cuales ha sido creada o generada. Por el contrario, el bando de las Tinieblas agrupa a quienes se aferran a lo antiguo, a lo ya obsoleto, porque les interesa utilizar las formas – unas formas que manejan con gran habilidad – como un instrumento de poder y control al servicio de sus finalidades personales. Para los primeros, el interés de la humanidad, como conjunto, está por encima de cualquier otra consideración, hasta el punto de sacrificarse a sí mismos, en lo que es preciso; para los segundos, son siempre sus intereses propios los que priman, y, para ello, sacrifican a los demás, sin el menor escrúpulo, como la Historia atestigua, incluso en nuestros propios días. Es por ello que las sociedades o fraternidades ocultas, de uno y otro lado, han estado siempre detrás de todos los acontecimientos históricos significativos, tanto en sentido progresivo, como regresivo.

Para situar un punto de arranque detectable de la Ciencia Alquímica, habríamos de remontarnos al antiguo Egipto, donde se localiza La mítica figura de Hermes Trismegisto, a quien se atribuye la confección de la famosa Tabla Esmeraldina, de la cual dice la Leyenda que fue grabada por Hermes sobre una esmeralda, y encontrada por Alejandro Magno en el interior de la pirámide de Keops. Una versión, posiblemente más ajustada a los hechos, la considera una traducción al latín de un texto árabe del siglo X, traducción, a su vez, de un texto griego del siglo IV. El contenido de este texto es el siguiente:

Es verdad, sin mentira y muy variable.
Lo que está abajo es como lo que está arriba,
y lo que está arriba es como lo que está abajo,
para hacer los milagros de una sola cosa.
Y como todas las cosas han sido y son venidas de uno,
así todas las cosas son nacidas dentro de esa cosa
única, por adaptación.
El Sol es el padre, y la Luna la madre de todas ellas
el Viento la llevó en su vientre, la Tierra es su nodriza,
el padre de todo, el theleme de todo el mundo, está
aquí, su fuerza está entera si está convertida en tierra.
Tu separaras la tierra del fuego, lo sutil de lo grosero.
dulcemente, con gran trabajo.
Sube de la Tierra al Cielo e inmediatamente
desciende a la Tierra y recibe las fuerzas
de las cosas superiores e inferiores.
Tu tendrás por este medio toda la gloria del mundo
y todas las Tinieblas se alejarán de tí
Esta es la fuerza de toda fuerza,
porque ella vencerá toda cosa sutil
y penetrará toda cosa sólida.
Así ha sido creado el mundo.
De ello saldrán y serán innumerables adaptaciones
de las cuales el medio está aquí.
Por esto he sido llamado Hermes Trimegisto
poseedor de las tres partes de la filosofa del mundo.
Lo que yo he dicho de tal operación del Sol
está ya realizado y completamente terminado…

En Occidente, la Alquimia cobró auge realmente a partir del siglo XIII, cuando comenzaron a destacarse figuras tales como Alberto Magno (1193-128O), Roger Bacon (1214-1294) y Arnaldo de Villanova (1245-1313), siendo este último un ferviente espiritualista, que adoctrinó muy adecuadamente a su discípulo mallorquín, Ramón Llull, a quien se dio el apelativo de 'Doctor Iluminado' (1235-1313).

En el siglo XIV aparece con particular relieve la figura de Nicolás Flamel (1330-1418), considerado junto con su mujer, Pernelie, como el primer maestro del Arte Regio.

En el siglo XV, la Alquimia es estimada como una doctrina mística secreta, que la Iglesia contempla con gran animosidad, como a cualquier hecho que pueda interpretar como una alternativa a lo que ella supuestamente representa. En esa época, se escucha ya el nombre de Basilio Valentín de Erfurt, que descubre los procesos de elaboración de varias aleaciones, de uso plenamente vigente en la actualidad. También realizó la preparación del éter, tan utilizado posteriormente en medicina como anestésico.

En pleno Renacimiento, la Alquimia se conexiona con la Cabala hebrea, con nombres como los del inglés John Dee (1527-1608), el abate alem n Johann Thritheim (1462-1516), y Teofastro Bombasto Von Hohenheim Paracelso (1493-1541), una de las figuras m s se eras de las pocas Oscuras .

En el siglo XVII nos encontramos con Van Helmont (1577-1664) y Robert Boyle (1626-1691). El emperador Rodolfo II (1562-1612) tuvo toda una corte de Alquimistas. Es la poca de la difusi n de la Rosacruz herm tica germ nica. A esta fraternidad se supone perteneciente el religioso Johann Valent n Andrae (1586-1637) y el m dico ingl s Robert Fludd (1574-1637). Destaca asimismo en aqu l tiempo, el m stico Jacob Bohemme (1575-1624).

Es en el siglo XVIII, cuando las teor as racionalistas de los sabios Enciclopedistas hacen perder de vista totalmente la concepci n de la realidad que se hab a mantenido operante dentro de la Alquimia, y sta pierde su fuerza, siendo sustituida por una abigarrada profusi n de sociedades secretas, b sicamente centradas en la penetraci n conceptual y anal tica de esos mbitos restringidos de la existencia.

En esta rapid sima perspectiva, seguida a vuelo de p jaro, solamente hemos podido dar una trayectoria esbozada acerca de la naturaleza del Conocimiento Esot rico, y una explicaci n de la forma en que ha podido perpetuarse, a pesar del paso de los siglos. Para ello, fue imprescindible adoptar toda clase de precauciones. Y, evidentemente, en ning n caso se trat de reservarlo, por un prurito ego sta, para unos pocos favorecidos, en contra de lo que, los que han querido denigrarlo, han pretendido difundir.

El car cter un tanto impenetrable de textos como el que se reproduce a continuaci n, es paradigm tico de esta forma especial de conocimiento, que ha tenido que refugiar en el s mbolo lo que el mundo externo no le permit a difundir de manera generalizada:

Hoy, Hoy, Hoy.
Son las bodas del Rey;
Si t has nacido para tonar parte en ellas,
Elegido por Dios para la alegr a,
Ve hacia la monta a
En la que existen tres templos,
A presenciar los acontecimientos
Ten mucho cuidado de t
Exam nate a ti mismo.
S no te has purificado asiduamente
Las nupcias te causar n perjuicio.
Caiga la desgracia sobre el que se aferra ah abajo.
Que se abstenga todo aquel que sea demasiado liviano.

Fragmento extra do de la obra Las Bodas Qu micas de Christian Rosenkreutz.

Pedro A. Qui ones Vesperinas
Redacci n, inicial, 26 Enero de 1980
Revisi n posterior, 14 de Junio 1993

NOTAS:

1.- La May utica era el sistema empleado por S crates para la instrucci n de sus disc pulos. Un procedimiento que contestaba a las preguntas de los disc pulos con otras preguntas, adecuadamente pensadas, de tal manera que conduc an al instruido a que se contestase a si mismo y de esa forma desarrollase sus propias capacidades de reflexi ny an lisis de la realidad. Mas o menos, lo contrario de lo que hacen los Gur s del presente, de cualquier ndole, en su gran mayor a.

2.- El t rmino esoterismo procede del griego elso qeo (eisoteo), cuya significaci n aproximada es: hago entrar. Se refiere a la acci n de traspasar el umbral existente ante La c mara donde ten a lugar la iniciaci n en las llamadas Escuelas de los Misterios Simb licamente, ese paso del umbral implicaba una modificaci n en el estado de conciencia del individuo, que experimentaba una notable ampliación. y accedía a niveles de la realidad que, hasta ese momento, hablan estado vedados para él. Genéricamente, se ha venido empleando como sinónimo de 'oculto. 'subterráneo', 'escondido', en contraposición con exotérico, que significa precisamente lo contrario, lo 'exterior', lo 'divulgado'. lo conocido de forma general. Al nivel esotérico accedían muy pocas personas, inicialmente solo los candidatos a la Iniciación, personas escogidas no únicamente por su nivel de pertenencia social, sino, particularmente, por sus condiciones y cualidades como individuo.

3.- En este sentido son extraordinariamente interesantes los trabajos del eminente físico Dr Álvarez López, descubridor de la ausencia de masa electrónica en los electrones metálicos, quien, entre otras cosas, realizó un estudio radiográfico, mediante emisión de neutrones, del interior de la pirámide de Kefren. encargado por el gobierno egipcio. También, en función de sus teorías físicas (basadas en los “Teoremas Métricos” estructurados a partir de los planteamientos clásicos, como los de Arquímedes o Herón de Alejandría) predijo la existencia de la quinta luna de Urano y corrigió el cálculo de la masa de Plutón, Hecho» ambo* confirmados con posterioridad Sus dos obras más famosas, publicadas ambas en castellano, son “Física y Creacionismo' y “Dioses y Robots”, aparte de muy numerosos artículos y ensayos, tendentes todos ellos a demostrar, de forma rigurosa y perfectamente documentada, la existencia de una tecnología al servicio de la arquitectura y de la ingeniería, extraordinariamente avanzada, en tiempos tan remotos como tos de la construcción de las pirámides egipcias Álvarez López, se basa, como punto de partida, en la extensa obra del famoso arqueólogo inglés, Sir WM Flinders Petrie, quien escribió muy numerosos libros, entre los cuales, los pertinentes a este tema son: «Pirámides y Templos de Gizeh”, “Artes y Oficios del Antiguo Egipto, “Herramientas y Armas” y “Sabiduría de los Egpcios”. en parte realizados en colaboración con el ingeniero especialista en maquinaria. Benjamín Baker Por su parte, y de forma plenamente autónoma, el también arqueólogo Kurt Lange, llega a conclusiones ¿imitares en su libro: “Pirámides, Esfinges, Faraones”.

4.- Hierofante es el término que designa al introductor en los Misterios, al Iniciador*, el que instrumentaliza la ceremonia, la preside y la convierte en efectiva, de forma similar a como el sacerdote debe realizar el rito religioso y el mago su ceremonia. También puede ser el dirigente de una escuela mistérica, como en el aludido caso de Pitágoras, fundador de su propia escuela de iniciación en Crotona.

5.- Nos referimos al aspecto histórico documentado, ya que el origen del Conocimiento Esotérico es notablemente anterior a la Historia conocida.

6.- Tal como lo describe con gran riqueza de detalles en sus obras: “La Concepción Goetheana del Mundo”. “Verdad y Ciencia” y “La Filosofía de la Libertad”.

7.- No en vano Jung extrajo las raíces más profundas y sólidas de su conocimiento de sus continuas relaciones con esoteristas y con personalidades de probada sabiduría, pertenecientes a culturas tradicionales.

8.- Adicionalmente, el ser humano cumple el papel de actuar como órgano sensorio de las Jerarquías Creadoras, con respecto al mundo físico-material, el cual ellas no pueden percibir directamente ya que, ni en su naturaleza m en su equipo de cuerpos, de expresión, poseen nada de naturaleza semejante a la materia física densa.

9.- A este respecto, consultar el artículo: 'Emisiones debidas a las Formas', de la serie de publicaciones del CERS

10.- Por ejemplo, nuestro libro 'Historia de la terapia Natural, desde Grecia hasta nuestros Días'. Editorial Mándala SA Madrid, 1992. En todo lo concerniente a la Alquimia.

11.- Sobre este tema, ver el trabajo 'Orígenes de las Religiones Dualistas' Pedro A Quiñones. Athenea Ediciones. 1993.

Por Pedro Quiñones Vesperinas (Artículo Original Aqui)

Visto en: http://www.revistabiosofia.com/

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