Glossaire Théosophique - Lettre C

C- Troisième lettre de notre alphabet, qui n’a pas d’équivalent en hébreu, sauf Caph [ou Caf, onzième lettre de l’alphabet hébreu dont la valeur numérique est 20], que nous représentons au moyen de K. [Le C manque aussi de l'alphabet sanskrit, et est remplacé par le K dans les cas où cette lettre a un son puissant, comme en kâma.]

* Caaba.- Voir: Kaaba ou Kabah.

Kabbale ou Kabala (Kabalah, Hébreu) ​​.- La sagesse cachée des rabbins juifs du Moyen Âge, sagesse dérivée d'anciennes doctrines secrètes concernant la cosmogonie et les choses divines, qui constituaient une théologie après la captivité. des Juifs à Babylone. Toutes les œuvres appartenant à la catégorie ésotérique sont appelées cabalistiques.

Kabbale de Chine.- L'un des plus anciens livres chinois connus est le Yih King, ou Livre des mutations. On dit qu'il a été écrit 2850 ans avant JC dans le dialecte des races noires acadiennes de Mésopotamie. C’est un système extrêmement abstrus de philosophie mentale et morale, avec un schéma de divination et de relations universelles. Les idées abstraites sont exprimées par des lignes, des cercles et des points. Ainsi, un cercle représente YIH, le Grand Suprême; une ligne fait référence à YIN, le pouvoir masculin actif; Deux demi-lignes sont YANG, le pouvoir passif féminin. KWEI est l'âme animale; SHAN, l'intellect; KHIEN, ciel ou père; KHWAN, terre ou mère; KAN ou QUIN est Fils; les nombres masculins sont impairs et sont représentés par des cercles blancs, tandis que les nombres féminins sont pairs et sont représentés par des cercles noirs. Il existe deux diagrammes extrêmement mystérieux, l'un appelé "HO ou la carte de la rivière" et également associé à un cheval; et l'autre appelé "L'écriture de LO"; elles sont formées par des groupes de cercles noirs et blancs, disposés de manière cabalistique. -Le texte du livre est dû à un roi nommé Wan, et le commentaire vient de son fils Kan. Il est admis que le texte est antérieur à l'époque de Confucius. (WWW)

* Cabales, Caballi, Lemures. Ce sont les corps astraux d’hommes qui meurent prématurément, c’est-à-dire qu’ils ont été tués ou se sont suicidés avant de mettre fin au terme naturel de leur vie. Ils peuvent être plus ou moins conscients ou intelligents, selon les circonstances dans lesquelles ils ont vécu et sont morts. Ce sont les âmes douloureuses des morts enchaînés à la terre, qui errent dans la sphère de l'attraction terrestre (Kâmaloka) jusqu'au moment où elles doivent mourir selon la loi naturelle, lorsque la séparation de leurs principes supérieur et inférieur est vérifiée . Ils imaginent accomplir des actes corporels, de telle sorte qu’ils n’ont en fait pas de corps physique, mais qu’ils agissent en pensant, mais que leur corps leur semble aussi réel que le nôtre. Ils peuvent, sous certaines conditions nécessaires, communiquer avec l'homme par l'intermédiaire du "média" ou directement par l'intermédiaire de l'organisation de taille moyenne. (F. Hartmann).

Cabaliste (ou kabaliste) .- De QBL H. Kabala (ou Qabbalah, comme certains écrivent ce mot), une tradition orale et non écrite. Le kabbaliste est l’étudiant en «science secrète», qui interprète le sens caché des Écritures à l’aide de la Kabbale symbolique et en expose le véritable sens par de tels moyens. Les Tanaim étaient les premiers kabbalistes parmi les Juifs; Ils sont apparus à Jérusalem au début du troisième siècle avant l'ère chrétienne. Les livres d'Ezekiel, Daniel, Enoch et Apocalypse (ou Révélation) de Saint-Jean sont purement cabalistiques. Cette doctrine secrète est identique à celle des Chaldéens et inclut en même temps une grande partie de la sagesse persane, ou "magie". L'histoire entrevoit des kabbalistes célèbres après le 11ème siècle. Les temps médiévaux, et même le nôtre, ont connu un très grand nombre d’hommes les plus instruits et intellectuels qui étudiaient la Kabbale. Les plus célèbres parmi les premiers furent Paracelsus, Enrique Kunrath, Jacobo Boehme, Roberto Fludd, les deux Van Helmont, l'abbé Juan Trithemius, Cornelius Agrippa, le cardinal Nicolao Cusani, Jérôme Cardán, le Sixte Pope IV et des érudits chrétiens tels que Rayford. Lull, Juan Pico de la Mirandola, Guillermo Postel, Juan Reuchlin éclairé, Dr Enrique More, Eugenio Filaletes ou Philalethes (Thomas Vaughan), érudit jésuite Atanasio Kircher, Cristián Knorr (baron) de Rosencroth; plus tard, Sir Isaac Newton, Leibniz, Lord Bacon, Spinosa, etc., jusqu'à former une liste presque infinie. Comme le note M. Isaac Myer, dans sa Qabbalah, les idées des kabbalistes ont fortement influencé la littérature européenne. Sur la base de la pratique de la Kabbale, l'abbé de Villars (neveu de Montfaucon) a publié en 1670 son célèbre roman satirique intitulé Le comte de Gabalis, sur lequel le pape a fondé son viol. Les poèmes du moyen âge, le roman de la rose, les écrits de Dante sont tous imprégnés de kabalisme. Toutefois, aucun auteur ne s'accorde sur l'origine de la Kabbale, du Zohar, de Sepher Yetzirah, etc. Certains disent que la Kabbale vient des patriarches bibliques, d'Abraham et même de Seth; d'autres croient qu'il vient d'Egypte et d'autres même de la Chaldée. Ce système est certes très ancien, mais, comme tous les autres systèmes, qu’il soit religieux ou philosophique, la Kabbale découle directement de la Doctrine secrète primitive de l’Est; à travers les Vedas, Upanichads, d'Orphée et Thalès, Pythagore et les Egyptiens. Quelle que soit l'origine de la Kabbale, sa partie fondamentale est identique à celle de tous les autres systèmes, du Livre des Morts aux derniers gnostiques. Les meilleurs exposants de la Kabbale de la Société théosophique ont été parmi les premiers Dr. S. Pancoast, de Philadelphie, et MG Felt; et parmi ces derniers, le Dr. W. Wynn Westcott, M. SL Mac Gregor Mathers (tous deux du Rosicrucian College) et quelques autres. (Voir: Qabbalah)

* Caballi.- Voir: Cabales.

Cabar Zio (Gnstico) .- Le Seigneur puissant de Splendor (Codex Nazarus), qui a engendré sept benficas vies qui brillent dans leur propre forme et lumière pour neutraliser l’influence des sept principes astraux ou astraux «arrangés». Ce sont les descendants de Karabtans, personnification de la concupiscence et de la matière. Les derniers sont les sept planètes physiques; Les premiers sont ses génies ou régents.

* Cabeiri.- Voir: Cabires.

Poil.- La philosophie cachée considère le poil, au même titre que le poil des animaux, comme le réceptacle naturel et conservateur de l'essence vitale qui s'échappe fréquemment avec d'autres émanations du corps. Il est étroitement lié à de nombreuses fonctions cérébrales, par exemple la mémoire. Parmi les anciens Israélites, se couper les cheveux et la barbe était un signe de corruption, et le Seigneur a dit à Moïse, ils ne se calmeront pas., etc. (Levit., XXI, 1-5). «La calvez», qu'il soit naturel ou artificiel, était un signe de calamité, de punition ou de douleur, comme dans la liste de Isa as (III, 24), au lieu des cheveux bien composés, calvez parmi les maux qui menacent de tomber sur le peuple élu. Et en plus, dans toutes leurs têtes, calmement et chaque barbe sera rand (Idem, XV, 2). Les nazaréens [voir ce mot] ont reçu l'ordre de laisser pousser leurs cheveux et leur barbe et de ne pas se laisser toucher par un rasoir. Parmi les égyptiens et les bouddhistes, seul le prêtre ou ascète initié a été rasé, pour qui la vie est un fardeau douloureux. On croyait que le prêtre égyptien était devenu propriétaire de son corps et il s'était donc rasé la tête pour se toiletter; Cependant, les hiérophantes avaient les cheveux longs. Les rasages bouddhistes, même aujourd'hui, donnaient à ses cheveux un signe de mépris pour la vie et la santé. Cependant, Bouddha, après s'être coupé les cheveux au début de sa vie de mendicité, il les laissa repousser et est toujours représenté avec la touffe de yaourt. Les brahmanes, les indo-prêtres et presque toutes les castes rasent le reste de la tête, mais laissent pousser une longue mèche de cheveux à partir du centre de la couronne. Les ascètes de l'Inde ont les cheveux longs, de même que les sikhs belliqueux et presque tous les peuples mongols. Byzance et Rhodes ont interdit le rasage de la barbe. La coupure de la barbe à Sparte était un signe d'esclavage et de servitude. Chez les Scandinaves, on dit que couper ses cheveux était considéré comme un gâchis, une marque d'infamie. Toute la population de l'île de Ceylan (le sinus bingique) avait les cheveux longs. Il en va de même pour les moines et le clergé russe, grec et arménien. Jésus et les apôtres sont toujours représentés avec les cheveux longs, mais la mode dans le christianisme s’est avérée plus puissante que le christianisme, puisque les anciennes règles ecclésiastiques (Constit. Aport., Lib. I, chapitre 3) ont envoyé le clergé porter les cheveux longs et la barbe . (Voir: Enigme, Antiquités d'église). Les Templiers ont reçu l'ordre de porter une longue barbe. Samson avait les cheveux longs et l'allégorie enseignait que sa santé, sa force et même sa vie étaient liées à la longueur de ses cheveux. Si un chat est rasé, sur dix cas, neuf mourront. Un chien dont les cheveux sont intacts vit plus longtemps et est plus intelligent qu'un autre dont les cheveux ont été égratignés. De nombreuses personnes âgées perdent une bonne partie de leur mémoire et s’affaiblissent à mesure qu’elles perdent leurs cheveux. Bien que la vie des yogis soit d'une durée proverbiale, les prêtres bouddhistes (de Ceylan et d'ailleurs) ne vivent généralement pas longtemps. Les musulmans se rasent les cheveux et laissent leur barbe; mais comme ils ont toujours la tête couverte, le danger est moindre.

Tête blanche.- En hébreu, Resha Hivra. Épithète donnée à Sephira, la plus exaltée des Sephirot, dont le crâne "distille la rosée qui fera revivre les morts à la vie".

Chef de tous les chefs (Kabala) .- Ce terme s’applique à "Attekah D'atteeken, " l'aîné des anciens ", qui est le" Caché de ce qui est caché, ce qui est caché de ce qui est caché ". Resha Hivrah, dans ce crâne de la "tête blanche", chaque jour, treize mille myriades de mondes se reposent dessus, s'appuyant dessus "(Zohar III, Idrah Rabba) ..." Dans cet Atteekah, rien ne se révèle sauf la tête de toutes les têtes ... La sagesse ci-dessus, qui est la tête, y est cachée, le cerveau qui est calme et immobile, et personne ne sait que lui-même ... Et cette sagesse cachée ... la cachée de la cachée, la tête de Des têtes, une tête qui n'est pas une tête, personne ne sait ni ne sait jamais ce qui se trouve dans cette tête que ni la raison ni la sagesse ne peuvent comprendre »(Zohar, III, fol. 288a). Ceci est dit de la Divinité, dont seule la tête est manifestée (c'est-à-dire la Sagesse, qui est tout perçu). De ce principe encore plus élevé, rien n'a même été affirmé, si ce n'est que sa réalité et sa présence universelle sont une nécessité philosophique.

Cabires (Cabeiri ou Kabiri) (phéniciennes) .- Divinités tenues dans la plus grande vénération à Thèbes, Lemmos, Phrygie, Macédoine et plus particulièrement à Samothrace. C'étaient des dieux du mystère, et aucun profane n'était autorisé à les nommer ou à en parler. Hérodote en fait des dieux du feu et désigne Vulcain comme son père. Les Cabires ont présidé aux Mystères, et leur nombre véritable n'a jamais été révélé, car leur signification cachée est très sacrée. [Voir: Kabiri.]

Cabletow (Mason) .- [Littéralement, remorque à câble.] Terme maçonnique désignant un certain objet utilisé dans les loges. Son origine se trouve dans le cordon des brahmanes ascétiques, un cordon qui est également utilisé au Tibet à des fins magiques.

* Chaînes.- C'est ce que les sept grandes périodes d'évolution sont appelées dans le système Evolution. Chacune des chaînes est composée de sept liens, qui sont autant de ballons liés.

* Chaîne lunaire.- C'est la troisième grande période d'évolution, la chaîne qui a précédé la terrestre.

* Chaîne planétaire.- C'est une série de sept globes ou mondes qui forment le champ de l'évolution au cours du cycle planétaire ou Manvantara. Les trois premiers de ces ballons - généralement appelés A, B et C - forment un arc descendant, dans le quatrième Globe, D (dont notre Terre est un exemple), la matière physique de la descente atteint le plus haut degré de densité. Le cinquième globe, E, de l'arc ascendant (correspondant à C de l'arc descendant) appartient ordinairement au plan astral et les sixième et septième F et G (correspondant à B et A de l'arc descendant) appartiennent aux plans rûpa et harpe du plan mental; ceux-ci sont donc invisibles à la vue ordinaire. L’évolution complète de notre système comprend sept chaînes planétaires, qui apparaissent successivement, chaque chaîne étant en quelque sorte une réincarnation de la précédente. Trois de ces chaînes appartiennent au passé; le quatrième est le terrestre, celui à partir duquel la Terre forme le quatrième Globe; Les trois autres doivent encore apparaître. (P. Hoult)

* Chaîne terrestre.- C'est la quatrième grande période évolutive, la Chaîne qui a suivi la Lune et dont la Terre est le Globe D, c'est-à-dire la plus basse.

Cadmus (grec) .- L'inventeur supposé des lettres de l'alphabet. Il les a peut-être inventés et enseignés en Europe et en Asie mineure; mais en Inde, les lettres étaient connues et utilisées beaucoup plus tôt.

Caducée (grec) .- Les poètes et mythologues grecs ont emprunté aux Egyptiens l'idée du caducée de Mercure. Le caducée se trouve, sous la forme de deux serpents enroulés sur une tige, dans les monuments égyptiens construits avant Osiris. Les Grecs l'ont modifié. Nous le trouvons également entre les mains d’Esculape proposant une forme différente du caducée de Mercure ou de Hermès. C'est un symbole cosmique, sidéral ou astronomique, spirituel et même physiologique, et sa signification change avec son application. Métaphysiquement, le caducée représente la chute de la matière primitive et originale dans la matière terrestre brute, avec laquelle la seule réalité devient l'illusion. (Voir: Doctrine Secrète, I, 550). Astronomiquement, la tête et la queue représentent les points de l'écliptique dans lesquels les planètes et même le soleil et la lune se rejoignent. Physiologiquement, il est le symbole de la restauration de l'équilibre perdu entre la vie en tant qu'unité et les courants vitaux qui remplissent diverses fonctions dans le corps humain.

César.- Astrologue de renom et «professeur de magie», c'est-à-dire occultiste, sous le règne d'Henri IV de France. "Il est de notoriété publique qu'il a été étranglé par le diable en 1611", nous confie frère Kenneth Mackenzie.

Cagliostro.- Adepte célèbre, dont le vrai nom, selon ses ennemis, était José Bálsamo. Il était originaire de Palerme et a étudié sous la direction d'un étranger mystérieux, dont on sait peu de choses avec certitude. Son histoire actuelle est bien connue pour la nécessité de la répéter, alors que sa véritable histoire n'a jamais été racontée. Son destin a été celui de tout être humain qui a démontré qu'il en savait plus que ses pairs. Il a été "lapidé à mort" à cause de persécutions, de calomnies et d'accusations infâmes. Malgré cela, il était un ami et un conseiller des personnages les plus prestigieux et les plus puissants de tous les pays qu'il avait visités. Il a finalement été poursuivi et condamné à Rome comme hérétique. Il aurait été décédé lors de son incarcération dans un cachot. (Voir: Envoûteur). Cependant, sa fin n'était pas entièrement imméritée, puisque Cagliostro avait été infidèle à l'égard de ses vœux, était tombé de son état de chasteté et avait cédé à l'ambition et à l'égoïsme.

Caïn ou Kayn (hébreu) ​​.- Dans la symbologie ésotérique, il est dit qu'il était identique à Jéhovah ou "Seigneur Dieu" du quatrième chapitre de la Genèse. Il est également avancé qu'Abel n'était pas son frère mais son apparence féminine. (Voir: Doctrine Secrète, sous voix).

* Décals.- Célèbre diseuse de bonne aventure grecque à qui Apollo avait accordé une parfaite connaissance du présent, du passé et du futur. Il participa aux deux expéditions les plus célèbres entreprises par les anciens Grecs: la conquête de la toison d'or et le site de Troie, dans lesquels Calcas se distingua de manière particulière. Il est mort de chagrin pour ne pas savoir comment déchiffrer les prédictions de Mopso, diseuse de bonne aventure de Colophon, ville d'Ionia.

Chaldéens. Au début, c’était une tribu, puis une caste de savants kabbalistes. Ils étaient les sages, les magiciens de Babylone, les astrologues et les diseuses de bonne aventure. Le célèbre Hillel, précurseur de Jésus en philosophie et en éthique, était chaldéen. Franck, dans sa Kabbale, fait allusion à la similitude intime entre la "doctrine secrète" trouvée dans l'Avesta et la métaphysique religieuse des Chaldéens.

* Calice.- Aux débuts du christianisme, lorsque l'église naissante n'était pas riche mais en vertus, les prêtres utilisaient des calices en bois pour le culte, et plus tard des calices en verre et en marbre étaient fabriqués. Enfin, le clergé ayant conservé de grandes richesses, il était prévu de doter les vases sacrés de la dignité des mystères pour lesquels ils sont utilisés, selon l’état de leur fortune; Ainsi, l'argent et l'or ont été utilisés comme matériau pour la fabrication de ces vases. Cela donna raison à Bonifacio, évêque et martyr, de dire: Les prêtres de Quondam aurei ligneis utenbatur calicibus, non contre les prêtres de lignei aureis utuntur calicibus, ce qui signifie: «Dans le passé, les prêtres dorés utilisaient des calices en bois; aujourd'hui, au contraire, les prêtres en bois utilisent des calices en or ». (Delacroix, dictée, histor. Des cultes religieux).

Campanella, Tomás.- Calabrés, né en 1568, qui depuis son enfance a fait preuve de pouvoirs extraordinaires et s’est consacré toute sa vie aux arts cachés. L’histoire qui nous la présente, initiée dans son enfance dans les secrets de l’alchimie et profondément introduite dans la science secrète par un rabbin-kabbaliste en quelques semaines au moyen d’un notaricon, est une invention incroyable, à l’instar des contes de vieilles femmes. La connaissance cachée, même s’il s’agit d’un héritage de la vie antérieure, ne revient pas à une nouvelle personnalité à court terme (quinze jours). Étant à Naples, il s'est déclaré un adversaire de la philosophie matérialiste d'Aristote et a été obligé de fuir pour sauver sa vie. Par la suite, l’Inquisition tenta de le traduire en justice et de le condamner pour sa pratique des arts magiques, mais tous ses efforts furent vains. Au cours de sa vie, il a écrit une quantité énorme d’ouvrages faisant référence à la magie, à l’astrologie et à l’alchimie, qui pour la plupart n’existent plus. On dit qu'il mourut au couvent des Jacobins de Paris, le 21 mai 1639.

* Champs Elysées, ou simplement Elysium. - Les Grecs ont nommé le délicieux manoir du bonheur destiné aux bienheureux, c’est-à-dire aux âmes des gens vertueux. Les champs couraient avec un doux murmure au Leteo, dont les eaux faisaient oublier l'amertume de la vie.

Happy Fields.- Nom donné par les Chaldéens assyriens à leurs Champs-Élysées, qui se sont mêlés à leurs Enfers. Comme le dit M. Boscawen à ses lecteurs, "le royaume du monde inférieur était le domaine du dieu Hea, et les légendes Hadès d’Assyrien se situaient dans le monde inférieur et étaient gouvernées par une déesse, Nin-Kigal ou" les Dame de la Grande Terre », déesse qui s'appelait aussi Allt. Une inscription traduite exprime qu'après les cadeaux de ces jours présents, dans les fêtes du pays du ciel argentin, des palais resplendissants, du manoir de la béatitude, et à la lumière des champs heureux, il peut vivre dans la vie éternelle et glorieuse, en présence des dieux qui habitent l'Assyrie. Ceci est digne d'une inscription chrétienne tumularia. Ishtar, la belle déesse, descendit vers Hadès après son bien-aimé Tammuz et découvrit que ce lieu d'ombre sombre avait sept sphères et sept portes, chacune elle a dû laisser une partie de ses biens.

Canar s.- C'est la langue de Karnatic, appelée à l'origine Kanara [ou Canara], l'une des divisions de l'Inde du Sud. [La langue canarienne appartient à la famille dravidienne de la famille Drama.]

* Caomancy (Chaomantia) .- Divination par des visions aériennes; voyance; Deuxième vue (F. Hartmann).

Chaos (chaos, grec) .- L'abysse, la «grande profondeur». Il a été personnifié en Egypte par la déesse Nehth, devant tous les dieux. Comme le dit Deveria, le seul Dieu, sans forme ni sexe, qui s'est mis au monde et sans fécondation, est vénéré sous la forme d'une Vierge Mère. Elle est la déesse à la tête de vautour, qui est dans la plus ancienne période d'Abydos, appartenant, selon Mariette Bey, à la première dynastie, qui a voulu lui accorder - même selon la confession des orientalistes, donc amis du nain - une antiquité d’environ sept mille ans. Comme M. Bonwick nous le dit dans son excellent travail sur la croyance égyptienne, «New, Nut, Nepte, Nuk (leurs noms sont lus de différentes manières)» est une conception philosophique digne de Le dix-neuvième siècle de l'ère chrétienne, meilleur que le trentième siècle avant cette époque ou à une date antérieure. Et ajoute l'auteur susmentionné: Ne orth ou Nout n'est ni plus ni moins que la Grande Mère, et malgré cela, la Vierge Immaculée, ou Dieu féminin, de qui tout est venu les choses . Nehth est le «Père-Mère» des salles de la Doctrine Secrète, le Swabh vat des Bouddhistes du Nord, la Mère vraiment immaculée, le prototype du dernier de tous V rgenes, parce que, comme le dit Sharpe, «la fête de la Chandeleur» - en l’honneur de la déesse Néoth - est toujours indiquée dans nos almanachs avec le nom du jour de la Chandeleur ou purification de la Vierge Mar a ; et Beauregard nous parle de l'Immaculée Conception de la Vierge, qui, à l'instar de la Minerve égyptienne, la mystérieuse Néhé, peut maintenant se vanter d'être venue d'elle-même et d'avoir donné naissance à Dieu. . Quiconque ayant l'intention de nier le fonctionnement des cycles et la répétition des événements, veuillez lire ce qui était Neth il y a sept mille ans dans le concept des Initiés égyptiens, qui ils ont essayé de vulgariser une philosophie trop abstraite pour les masses, puis je me souviens des points controversés lors du concile d'Éphèse de 431, dans lequel Marie fut proclamée mère de Dieu; et le dogme de son Immaculée Conception, imposé au monde par le pape et le concile de 1858, par l'ordre de Dieu. Neïth est Swabhâvat et aussi l'aditi des Védas et l'âkâza des Purânas, car «elle ne ce n'est que la voûte céleste ou l'éther, mais il est fait pour apparaître dans un arbre, à partir duquel elle porte le fruit de l'arbre de vie (comme une autre Ève) ou se déverse sur ses divins adorateurs Eau de vie ». Pour cette raison, elle acquit la dénomination favorite de "Dame du sycomore", épithète appliquée à une autre vierge (Bonwick). La ressemblance est encore plus perceptible lorsque Neïth est dépeint dans les peintures anciennes en tant que mère embrassant le dieu à tête de bélier, "l'Agneau". Une table ancienne en pierre déclare qu'elle est Neut, la lumineuse, "qui a engendré les dieux" - même le Soleil, puisque Aditi est la mère de Marthada (Marttanda), le Soleil, l'un des Âdityas. C'est aussi elle Naus, le vaisseau céleste; c'est pourquoi nous le trouvons dans la proue des navires égyptiens, comme Didon dans la proue des navigateurs phéniciens, et nous avons ensuite la Vierge Marie, de Mar, la "mer", appelée "Vierge de la mer", et la "Lady Patron" de tous les marins catholiques. Le révérend Sayce, cité par Bonwick, l'expose comme principe dans les Bahusis babyloniens (chaos ou confusion), c'est-à-dire «ni plus ni moins que le chaos de la Genèse… et peut-être aussi Môt, la substance primitive qui était la mère de tous les dieux. " Nebuchadnezzar [Nebuchadneezzar ou Nebukad-Nezar] devrait être présent dans la mémoire de l'instructeur éclairé, car il a laissé le témoignage suivant en langage cunéiforme: "J'ai construit un temple pour la Grande Déesse, ma Mère." Nous pouvons terminer avec les paroles de M. Bonwick, avec lequel nous sommes tout à fait d’accord: "Elle (Neïth) est le Zerouâna d’Avesta, " un temps sans limites ". Elle est le nerf des Etrusques, "moitié femme et moitié poisson" (d'où le lien de la Vierge Marie avec le poisson et le poisson); de qui il a été dit: “Grâce au bon saint Nerfe, la navigation est heureuse. Elle est la Bythos des Gnostiques, celle des néoplatonistes, la totalité des métaphysiciens allemands, l'Anaita de l'Assyrie. ”

* Capnomance.- Divination par la fumée, à partir de laquelle les anciens ont tiré des prédictions. La pratique la plus courante consistait à observer la fumée des sacrifices; C'était un signe de bon augure si la fumée sortant de l'autel était légère, peu dense et montait en ligne droite.

Capricorne (Capricornius, latin) .- C'est le dixième signe du zodiaque (Mukâra, en sanscrit), considéré, en raison de son sens caché, comme le plus important parmi les constellations du mystérieux zodiaque. Il est décrit en détail dans la doctrine secrète et, par conséquent, quelques mots supplémentaires doivent être ajoutés. Si, selon les déclarations exotériques, Capricornius était lié d'une certaine manière au bouc Amaltea [Amalthæa] qui nourrissait Jupiter avec son lait, ou si c'était le dieu Pan qui devenait une chèvre et laissait son signal imprimé sur les archives sidérales, Cela compte peu. Chacune de ses fables a son sens. Tout dans la nature est en corrélation étroite avec les autres et les étudiants en sagesse ancienne ne seront donc pas très surpris s’ils apprennent que même les sept étapes franchies en direction de chacun des quatre points cardinaux, c’est-à-dire Les vingt-huit pas faits par le nouveau-né Bouddha sont étroitement liés aux vingt-huit étoiles de la constellation du Capricorne.

* Caprificalis (latin) .- Jour consacré à Vulcano, lorsque les Athéniens lui offrent des pièces de monnaie.

* Caprípedos.- Surnom du dieu Pan, ainsi que des Faunes et des Satyres, qui ont des pieds de chèvre.

* Face courte.- Voir: Microprosopus et la face inférieure.

Face inférieure ou face inférieure (Kábala) .- Le terme appliqué au Microposopo, ainsi que celui de "Face supérieure", est le Macroposopo. Les deux sont identiques à Long Face et Short Face, respectivement. [Voir: Macroprosopus.]

* Longue face.- Voir: Macroprosope et la face supérieure.

Face supérieure (Kabala) .- Terme appliqué au Macroprosopo. [Voir: Face inférieure et Macroposopus.]

Visages cabalistiques.- Ce sont: Nephesch, Ruach et Neschamah, ou en d'autres termes, les âmes animales (vitales), spirituelles et divines de l'homme: corps, âme et esprit.

Cardán, Jerónimo.- Astrologue, alchimiste, cabaliste et mystique, bien connu en littérature; nation à Pavie en 1501 et mort à Rome en 1576.

* Carmel.- Palestine Mountain qui était autrefois la résidence des prophètes Elie et Elisée, et où ils ont opéré de nombreuses merveilles. Cet endroit est encore célèbre aujourd'hui pour divers monuments religieux qui attirent la vénération des pèlerins.

* Carmenta.- Prophétesse d'Arcadie, qui s'est rendue en Italie, où le peuple romain lui a rendu hommage et a érigé un temple entre le Tibre et le Capitole.

* Carmentals.- Célébrations célébrées chaque année à Rome, le 15 janvier, en l'honneur de Carmenta afin que les femmes en bénéficient.

Carnac.- Ancien site de Bretagne (France), où est construit un temple de structure cyclopéenne, consacré au Soleil et au Dragon, et de même classe que Karnac, dans l'Égypte ancienne, et Stonehenge, en Angleterre. (Voir "Origine du mythe satanique" dans le symbolisme archaïque). Il a été construit par les prêtres préhistoriques hiérophantes du Dragon solaire, ou Sagesse Symbolisée (le plus élevé étant le Kumâras solaire incarné). Chacune des pierres du temple en question a été placée personnellement en lui par les prêtres-adeptes qui ont succédé au pouvoir et a commémoré, dans un langage symbolique, le degré de pouvoir, la condition et la connaissance de chacune d'elles. (Voir aussi: Doctrine Secrète, II, 381 et suivantes, ainsi que Karnac.)

* Carnaval.- C'est le nom des derniers jours qui précèdent le carême ou l'heure de la pénitence, et particulièrement les dimanche, lundi et mardi qui précèdent le mercredi des Cendres. Les fêtes animées du carnaval peuvent être considérées comme un repos des réjouissances païennes des Bacanales, Lupercales et autres fêtes similaires, entièrement consacrées à la débauche, aux costumes, aux plaisirs, au vin et à l'amour.

* Caron: Voir: Charon.

Charon ou Charon (Charon, en grec) .- Il s'agit de l'Egyptien Khu-en-ua, le pilote à tête de faucon qui a guidé le bateau de tête des âmes à travers les eaux noires qui séparent la vie de la mort. Charon, fils d'Erebo et de la nuit, est une variante de Khu-en-ua. Les morts étaient obligés de payer pour le passage un symbole (petite pièce de monnaie) au batelier torvo de la lagune d'Estigia et de l'Arqueronte; c'est pourquoi les anciens ont toujours placé une pièce de monnaie sous la langue du défunt. Cette coutume a été préservée encore de nos jours, car la grande majorité des habitants des classes inférieures de la Russie ont mis des pièces de cuivre dans le cercueil, sous la tête du défunt, pour couvrir leurs dépenses post mortem.

Cascarones.- Nombre cabalístico dado a los fantasmas o sombras de los muertos, los “espíritus” de los espiritistas que figuran entre los fenómenos físicos. Se les llama así por razón de ser simples formas ilusorias, vacías de sus principios superiores.

* Casquetes amarillos.- Véase: Gelukpa.

* Casquetes rojos.- Véase: Dugpas.

Casta.- Originariamente era el sistema de las cuatro clases hereditarias en que estaba dividida la población inda: Brâhmana, Kchatriya, Vaizya y Zudra (o sea: sacerdotes, guerreros, mercaderes y agricultores, y siervos u hombres dedicados a los oficios más viles, que constituyen la casta inferior). Además de las cuatro castas primitivas, han surgido después en la India centenares de ellas [que son producto de la unión de un individuo perteneciente a una casta con una mujer de clase o subclase distinta, o viceversa. -Véase: Leyes de Manú, I y X, y Bhagavad-Gîtâ, I, 41 y XVIII, 41-44.]

* Causal (Cuerpo).- Véase: Cuerpo causal.

Cazotte, Santiago.- Prodigioso vidente, que predijo la decapitación de varios personajes regios y la suya propia, en una alegre cena, algún tiempo antes de la primera Revolución francesa. Nació en Dijon en 1720, y estudió filosofía mística en la escuela de Martínez Pasqualis en Lión. El día 11 de septiembre de 1791, fue preso y condenado a muerte por el presidente del gobierno revolucionario, un hombre que, para vergüenza del Estado, había sido su compañero de estudios y miembro de la Logia mística de Pasqualis en Lión. Cazotte fue ejecutado el día 25 de septiembre en la plaza del Carrousel.

Cecco d'Ascoli, llamado Francesco Stabili.- Vivió en el siglo XIII, y era considerado como el más famoso astrólogo de su tiempo. [Fue profesor en Bolonia y astrólogo de la corte del duque de Calabria.] Existe todavía una obra suya, publicada en Basilea, en el año 1485, titulada: Commentarii in Sphaeram Joannis de Sacrabosco. Fue quemado vivo por la Inquisición [de Florencia] en el año 1327.

* Celibato.- Sobre este punto, dice Delacroix, la nueva ley está en abierta oposición con la antigua. Entre los judíos, el celibato era visto con menosprecio y condenado; todos ellos estaban casados, aun los levitas y sacerdotes. La ley cristiana, por el contrario, declara que el celibato es un estado mucho más perfecto. La manera enérgica y figurada con que se expresa acerca de esto fue tomada al pie de la letra por algunos individuos irreflexivos que creyeron que, para ser perfectos cristianos, era preciso eliminarse del número de los hombres. Tal fue Orígenes, que se mutiló, movido de un celo imprudente por la castidad tan encomiada por el Evangelio. Sin embargo, en los primeros siglos de la Iglesia, se ven obispos, sacerdotes y diáconos casados, y en el mismo apóstol San Pablo, en su primera Epístola a Timoteo (capítulo III, 2, 4 y 12), dice: “… es necesario que el Obispo sea irreprensible, esposo de una sola mujer… que tenga hijos en sujeción con toda honestidad…”; “Los diáconos sean esposos de una sola mujer; que gobiernen bien sus hijos…” Y añade en el capítulo IV, 1-3: “… en los postrímeros tiempos apostatarán algunos de la fe, dando oídos a espíritus de error ya doctrinas de demonios… que prohibirán casarse…” Lo cual no fue óbice para que el papa Calixto II, en el concilio de Reims, del año 1119, excomulgara a todos los eclesiásticos casados y declarase bastardos a sus hijos.

* Cenobita (del griego Koinos, común, y bios, vida).- El religioso que profesa la vida monástica viviendo en comunidad y sometido a cierta regla. Se le da este nombre para distinguirlo del anacoreta, que lleva una vida solitaria, viviendo en el retiro y alejado del comercio humano.

* Centro.- Esta palabra es usada por los teósofos en su significado ordinario. Puede definirse como un foco de vida, o de conciencia, en cualquier plano. Así, en el plano físico, se aplica a los ganglios nerviosos, y en el astral, a la contraparte astral de aquellos ganglios que recibe sensaciones y las traduce en términos de sentimiento. Como dice The Dreamer, son las reflexiones en los respectivos núcleos del upadhi del Yo único. (Powis Hoult).

* Centro astral.- Es un centro del cuerpo astral que corresponde a los ganglios del físico. El punto donde la sensación entra en la conciencia del hombre. -Véase: Chakra. (P.Hoult).

* Centro Laya.- Véase: Punto Laya.

Cerbero (Cerberus, Griego-Lat n).- El monstruo canino de tres cabezas que, segun se cre a, vigilaba el umbral del Hades, pas del Egipto a Grecia y Roma. Era el monstruo medio perro y medio hipop tamo que guardaba las puertas del Amenti. La madre de Cerbero era Equidna [o Echidna], ser medio mujer y medio serpiente, muy honrada en Etruria. Tanto el Cerbero egipcio como el griego son s mbolos del K ma-loka y sus extravagantes monstruos, los abandonados cascarones de los mortales.

* Ceremonia del f retro.- V ase: Rito del f retro.

* Ceremonial m gico.- V ase: Magia.

Ceres (Lat n).- En griego, Demeter. -Como aspecto femenino del Padre-Eter, J piter, es esot ricamente el principio productor del Esp ritu omnipenetrante que anima todo germen en el universo material.

* Ceromancia (del griego keros, cera, y manteia, adivinaci n).- Adivinaci n por medio de la cera, muy en uso entre los antiguos griegos. A este fin, dejaban caer en una vasija con agua algunas gotas de cera derretida que, al enfriarse, tomaban figuras diversas, de las cuales se sacaban augurios felices o funestos, segun la forma de ellas.

* Cerus o Caerus.- Los antiguos paganos hab an hecho una divinidad de aquel momento favorable para tener buen xito en una empresa, aquel instante fugitivo que llamamos ocasi n. Dicho nombre deriva tal vez del lat n serus (tard o), porque el tan anhelado momento viene siempre tarde para la medida de nuestros deseos. Acerca de este dios se han imaginado las m s bellas alegor as. Se le representa ordinariamente bajo la figura de un joven que tiene en la mano una navaja de afeitar, y cuya cabellera en desorden es agitada por el viento; pero la m s ingeniosa pintura de esta divinidad es la que se encuentra en las f bulas de Fedro (La Ocasi n pintada, lib. V, f b VIII). En ella, Cerus est representado desnudo, con alas en los pies y calva cabeza, excepto por delante, donde tiene un solo mech n de cabellos, por el cual hay que cogerlo con rapidez en medio de su veloz carrera y no dejarlo escapar, pues de lo contrario, huye y se pierde pronto de vista. Tal pintura explica estas dos expresiones populares aparentemente contradictorias: A la ocasi n la pintan calva, y Hay que coger la ocasi n por los cabellos .

* C sar.- V ase: Caesar.

* Ceugant (Celta).- C rculo del vac o, de ceu (vac o, infinito), y cant (c rculo). En la divisi n de los tres mundos, c rculos o esferas de existencia, es la regi n inaccesible donde la teolog a dru dica abstrae la Existencia pura, sin modos, sin fen menos, lo Absoluto, el Parabrahm de la Vedanta, el Ensoph de la C bala, en una palabra, Dios. Por la palabra c rculo se ha de entender aqu, con los druidas, mucho antes que San Buenaventura y Pascal, un c rculo infinito, cuyo centro est en todas partes, y la circunferencia en ninguna (Cupus centrum est ubique, et circumferentia nusquam), lo cual explica admirablemente la omnipresencia y la infinitud divinas. (E. Bailly).

Ciclo [Del lat n cyclus y] del griego Kyklos.- Los antiguos divid an el tiempo en un sinn mero de ciclos, ruedas dentro de ruedas, per odos todos ellos de diversa duraci n, cada uno de los cuales marcaba el principio o el fin de alg n acontecimiento c smico, mundano, f sico o metaf sico. Hab a ciclos que s lo duraban pocos a os, y ciclos de inmensa duraci n. As vemos el gran Ciclo rfico, referente al cambio etnol gico de razas, que dur 120.000 a os, y el Ciclo de Casandro, de 136.000, que produjo un cambio completo en las influencias planetarias y sus correlaciones entre los hombres y los dioses; hecho enteramente perdido de vista por los astr logos modernos.

* Cielo.- V ase: Svarga.

* Cielos.- Son las regiones o mundos de felicidad adonde van, al morir, las almas de los justos, según el grado de sus méritos. Estos cielos son, por orden descendente: 1) el Brahmaloka, mundo de Brahmâ o de divinidades superiores; 2) el Pitriloka, mundo de los Pitris, Richis y Prajâpatis; 3) el Somaloka, mundo de los Pitris lunares; 4) el Indraloka, mundo de la Indra o de las divinidades inferiores, y 5) el Gandharvaloka, mundo de los músicos celestes. -Véase: Campos Elíseos, Campos felices, etc.

* Ciencia sagrada.- Nombre dado a la filosofía esotérica interior, los secretos enseñados antiguamente a los candidatos iniciados, y expuestos por los hierofantes en la última y suprema Iniciación. [Desígnanse con este nombre las ciencias ocultas en general. Los rosacruces denominaban así la Cábala y especialmente la Filosofía hermética. (Clave de la Teosofía).]

Ciencias ocultas.- La ciencia de los secretos de la Naturaleza física y psíquica, mental y espiritual, conocida con el nombre de Ciencias herméticas y esotéricas. En Occidente puede citarse la Cábala; en Oriente, el misticismo, la magia y la filosofía yoga, a la que muchas veces hacen referencia los chelas en la India con el nombre de séptimo “Darzana” (escuela de filosofía), siendo de advertir que en la India hay sólo seis darzanas conocidos del mundo profano. Estas ciencias están ocultas para el vulgo, y por espacio de siglos se han mantenido así, por la excelente razón de que nunca serían apreciadas por las clases que han recibido una educación egoísta, ni serían comprendidas por las clases incultas; las primeras pudieran hacer un mal uso de tales ciencias empleándolas para su provecho personal y convirtiendo así a la ciencia divina en magia negra. Repetidas veces se ha presentado como una acusación contra la filosofía esotérica y la Cábala que su literatura está llena de “una jeringoza bárbara y vacía de sentido”, incomprensible para las inteligencias comunes. Pero ¿no sucede lo mismo con las ciencias exactas, como las matemáticas, la medicina, fisiología, química y otras? ¿Por ventura los sabios oficiales no velan igualmente sus hechos y descubrimientos con una terminología grecolatina de nuevo cuño y sumamente bárbara? Como ha hecho notar con gran acierto nuestro malogrado hermano Kenneth Mackenzie: “Alucinar así con palabras, cuando tan sencillos son los hechos, es el arte de los sabios de los tiempos actuales, en chocante contraste con los del siglo XVII, que llamaban azadones a los azadones y no “aperos de labranza”. Por otra parte, mientras que los hechos de los sabios serían tan sencillos como comprensibles si los expresaran en lenguaje vulgar, los hechos de la Ciencia oculta son de una naturaleza tan abstrusa, que en la inmensa mayoría de los casos no habría en los idiomas europeos palabras para expresarlos; y por añadidura, nuestra “jeringoza” es una doble necesidad: 1) para describir claramente tales hechos a aquel que está versado en la terminología oculta; y 2) para ocultarlos a los profanos.

* Científico cristiano.- Véase: Sabios cristianos.

Cincuenta Puertas de Sabiduría (Las) (Kábala).- El número en cuestión es un velo, y tales puertas son cuarenta y nueve en realidad, puesto que Moisés, el más elevado adepto del pueblo judío, llegó a la 49na, segun las Cábalas, y no pasó más allá de la misma. Estas “puertas” simbolizan los diferentes planos del Ser o Ens. Así, pues, son las “puertas” de Vida y las “puertas” de Conocimiento o grados del saber oculto. Estas 49 (ó 50) puertas corresponden a las siete puertas de las siete cuevas de Iniciación en los Misterios de Mithra (véase Celso y Kircher). La división de las cincuenta puertas en cinco puertas principales, cada una de las cuales incluye diez, es otro velo. En la cuarta puerta de estas cinco (desde la cual empieza, para terminar en la décima, el mundo de los Planetas, haciendo de este modo siete, correspondiente a los siete Sephirot inferiores), es donde está oculta la clave para el significado de ellas. Se las llama también “puertas de Binah” o de conocimiento.

Cinocéfalo (Cynocephalus, Griego).- Es el Hapi egipcio. Había una notable diferencia entre los dioses con cabeza de mono y el “Cynocephalus” (Simia hamadryas), un mandril o mono de cabeza de perro en el Egipto superior. Este último, cuya ciudad sagrada era Hermópolis, estaba consagrado a las divinidades lunares y Thoth-Hermes, y por lo tanto era un emblema de la sabiduría secreta, como lo era Hanuman, el dios-mono de la India, y posteriormente Ganeza, el dios con cabeza de elefante. La misión del Cinocéfalo era mostrar a los muertos el camino del lugar del Juicio y Osiris, mientras que los dioses-monos eran fálicos todos ellos. Se los ve casi siempre en cuclillas, teniendo en una mano el outa (el ojo de Horus), y en la otra la cruz sexual. Isis es representada algunas veces cabalgando en un mono, para designar la caída de la naturaleza divina en la generación.

Círculo.- Hay varios “Círculos” calificados con adjetivos místicos. Así tenemos: 1) el “Cruzado del Círculo perfecto” de Platón, que lo presenta cruzado en forma de X; 2) la “Danza circular” de las Amazonas en derredor de una imagen priápica, lo mismo que la danza de las Gopis alrededor del Sol (Krichna), las pastoras que representan los signos del Zodíaco; 3) el “Círculo de Necesidad” de 3000 años de los egipcios y ocultistas, siendo de 1000 a 3000 por término medio la duración del ciclo entre los renacimientos o reencarnaciones. De esto se tratará en el artículo Renacimiento o Reencarnación.

* Círculos o Revoluciones.- Véase: Rondas.

* Circuncisión.- De esta ceremonia religiosa se hizo una ley para todos los descendientes varones de Abraham, y así la circuncisión vino a ser la marca distintiva del llamado “pueblo de Dios”. Los judíos daban a todos los infieles el nombre de incircuncisos. El mismo Jesús fue sometido a esta operación cruenta, siendo la “Circuncisión del Señor” la primera fiesta que celebra todos los años la Iglesia.

* Ciudad de Brahma.- Véase: Ciudad de nueve puertas.

* Ciudad de las Puertas de Oro.- La principal ciudad de la Atlántida. Degenerada en un “antro de iniquidad”, fue destruída en la gran catástrofe ocurrida unos 200.000 años atrás. (P. Hoult).

* Ciudad de Nueve Puertas.- Es el cuerpo físico, frecuentemente llamado “Ciudad de Brahma”, con sus nueve aberturas, mediante las cuales se relaciona con el mundo exterior. (Véase: Bhagavad-Gîtâ, V. 13)

Clariaudiencia.- Es la facultad innata o adquirida por medio de cierta educación oculta, de oír todo cuanto se dice, a cualquier distancia que sea.

Clarividencia.- La facultad de ver con el ojo interno o vista espiritual. Tal como se emplea hoy día, es un término vago y pretencioso, que abarca en su significado una afortunada adivinación debida a la sagacidad natural o intuición, y también a aquella facultad que fue tan notablemente ejercida por Jacobo Boehme y Swedenborg. La verdadera clarividencia siginifica la facultad de ver a través de la materia más densa (desapareciendo esta última a voluntad y ante el ojo espiritual del vidente), y sin que sean obstáculo para ello el tiempo (pasado, presente o futuro) ni la distancia.

Clemente de Alejandría.- Padre de la Iglesia y fecundo escritor, que había sido neoplatónico y discípulo de Ammonio Saccas. Vivió entre el segundo y tercer siglo de nuestra era, en Alejandría.

* Clisus.- El poder específico oculto contenido en todas las cosas: la fuerza de vida que en los vegetales sube de las raíces al tronco, hojas, flores y semillas, haciendo que éstas produzcan un nuevo organismo. (F. Hartmann.)

Cocodrilo.- “El gran reptil de Tifón”. Crocodilópolis era el lugar donde se practicaba el “culto” de este animal, que estaba consagrado a Set y Sebak, sus pretendidos creadores. Los primitivos Richis de la India, los Manús e Hijos de Brahmâ, son los sendos progenitores de algunas especies animales, de los que cada uno de ellos es el supuesto “padre”; en Egipto se atribuía a cada dios la formación o creación de ciertos animales que le estaban consagrados. Los cocodrilos deben de haber sido numerosos en Egipto durante las primeras dinastías, si tiene uno que juzgar por el casi incalculable número de sus momias. Millares y millares de ellos han sido excavados de lsa grutas de Moabdeh, y más de una vasta necrópolis de aquel animal tifónico se ha dejado todavía intacta. Pero el cocodrilo era venerado solo allí donde su dios y “padre” recibía honores. Tifón (véase esta palabra) había en otro tiempo sido objeto de tales honores, y, como lo prueba Bunsen, había sido considerado como un gran dios. He aquí sus palabras textuales: “Hasta el tiempo de Ramsés, 1300 años antes de JC, Tifón era uno de los dioses más venerados y poderosos, un dios que derrama bienes y vida sobre los gobernantes de Egipto”. Como se explica en otra parte, Tifón es el aspecto material de Osiris. Cuando Tifón (el Cuaternario), mata a Osiris (la Tríada o Luz divina), y lo cortó metafóricamente en catorce pedazos, y se separa del “dios”, se atrae la execración de las masas; conviértese en el dios del mal, el dios de la tormenta y del huracán, la ardiente arena del desierto, el perpetuo enemigo del Nilo y el “matador del benéfico rocío de la noche”, porque Osiris es el Universo ideal, Ziva la gran fuerza regeneradora, y Tifón su parte material, la parte mala del dios, o el Ziva destructor. He aquí porqué el Cocodrilo es también en parte venerado y en parte execrado. La aparición del cocodrilo en el desierto, lejos del agua, pronosticaba el feliz suceso de la próxima inundación, y de aquí la adoración de dicho animal en Tebas y Ombos. Pero, por otra parte, destruía anualmente millares de seres humanos y animales, y de ahí también el odio y la persecución de que era objeto el cocodrilo en Elefantina y Tentyra.

Codex Nazareus (Latín).- El “Libro de Adán” (es de advertir que este último nombre significa anthropos, hombre o humanidad). El Credo nazareno es llamado algunas veces “sistema bardesiano”, aunque Bardesanes (155 a 228 antes de JC) no parece haber tenido nada que ver con él. Cierto es que nació en Edessa (Siria) y fue un famoso astrólogo y sabeo antes de su supuesta conversión; pero, por otra parte, era un hombre bien educado y de noble familia, y no habría usado el casi incomprensible dialecto caldeo-siríaco mezclado con el misterioso lenguaje de los gnósticos, en que está el Codex. La secta de los Nazarenos era precristiana. Plinio y Josefo hablan de los Nazaritas diciendo que tenían su residencia en las riberas del Jordán, 150 años antes de JC (Ant. Jud., XIII, pág 9); y Munk afirma que “el Nazaritismo (Naziareate) era una institución fundada antes de las leyes de Musah” o Moisés (Munk, pág 169). Su nombre moderno arábigo es El Mogtasila; en los idiomas europeos se designa a los Nazarenos con los nombres de Menda tas (Mendeanos o Mandeanos) o Cristianos de San Juan (v ase Bautismo). Pero si la palabra bautistas puede bien aplicarse a ellos, no es con el significado cristiano, pues mientras que ellos eran, y son todav a, sabeos o astr latras puros, los menda tas de Siria, llamados galileos, son polite stas puros, como puede comprobarlo cualquier viajero en Siria y en el Eufrates, una vez que se ha informado de sus misteriosos ritos y ceremonias. (V ase: Isis sin velo, II, 290 y siguientes, edic. Inglesa). Tan secretas conservaron sus creencias desde el principio mismo, que Epifanio, que escribi contra las Herej as en el siglo XIV, se confiesa incapaz de decir en qu cre an los nazarenos, y se limita a consignar que stos no mencionan nunca el nombre de Jes s ni se titulan cristianos (obr. cit., 190). Con todo, es innegable que algunas de las supuestas opiniones filos ficas y doctrinas de Bardesanes se encuentran en el C dice de los Nazarenos. (V ase: Norberg, Codex Nazaraeus, o el Libro de Ad n, y tambi n Menda tas).

Coeur, Jacques.- C lebre tesorero de Francia, nacido en 1408, que obtuvo tan importante cargo por medio de la magia negra. Era reputado como gran alquimista, y lleg a adquirir una fortuna fabulosa; pero al poco tiempo fue desterrado de su pa s, y despu s de retirarse a la isla de Chipre, muri all en el a o 1460, dejando una enorme fortuna, innumerables leyendas y mala reputaci n.

Colegio de Rabinos.- Era un colegio de Babilonia muy famoso durante los primeros siglos del Cristianismo. Su fama, sin embargo, fue grandemente obscurecida por la aparici n de maestros hel nicos en Alejandr a, tales como Fil n el Jud o, Josefo, Arist bulo y otros. Los primeros se vengaron de sus afortunados rivales calificando a los alejandrinos de teurgos y profetas impuros. Pero los alejandrinos creyentes en la taumaturgia no eran considerados como pecadores o impostores cuando los jud os ortodoxos estaban a la cabeza de tales escuelas de hazim . Estas eran colegios para ense ar profec ay ciencias ocultas. Samuel era jefe de uno de tales colegios en Ramah; Eliseo, en Jeric . Hillel ten a una academia regular para profetas y videntes, y el mismo Hillel, disc pulo del colegio babil nico, fue el fundador de la secta de los fariseos y los grandes rabinos ortodoxos.

Coliridianos o Collyridianos [Del griego collyris, bollo o panecillo].- Secta de gn sticos de los primeros siglos del Cristianismo, que transfirieron su culto y adoraci n de Astoreth [o Astart ] a Mar a, como virgen y reina de los cielos. Considerando a las dos como id nticas, ofrec an en ciertos d as a la ltima, como hab an ofrecido a la primera, bollos y tortas con s mbolos sexuales representados en ellos.

Color rojo.- Este color ha sido siempre asociado con distintivos varoniles, especialmente por los etruscos e indostanos. En hebreo es Adam [Ad n], palabra equivalente a tierra y primer hombre . Parece que casi todos los mitos representan blanco al primer hombre perfecto. La misma palabra sin la inicial A es Dam o Dem, que significa sangre, tambi n es de color rojo. [Con este mismo color suele representarse igualmente la cualidad pasional, rajas, mientras que las otras dos cualidades, sattva y tamas, se designan con los colores blanco y negro, respectivamente.]

Collanges (Gabriel de.).- Naci en 1524. Fue el mejor astr logo del siglo XVI, y aun mejor cabalista. Gast una fortuna en la aclaraci n de sus misterios. D cese que muri envenenado por un jud o rabino-cabalista.

Colleman (Juan).- Alsaciano, nacido en Orle ns, segun K. Mackenzie; dicen otros que era un jud o que, gracias a sus estudios astrol gicos, hall protecci n en Carlos VII y Luis XI, y que ejerci una mala influencia sobre este ltimo.

* Collyridianos.- V ase: Coliridianos.

* Conde de San Germán.- Véase: Saint Germain.

* Constitución septenaria del hombre.- Véase: (Los) Siete principios del hombre.

Continentes.- En la cosmogonía búdica, segun la doctrina exotérica de Gautama Buda, hay innumerables sistemas de mundos (Sakwala), todos los cuales nacen, maduran, decaen y son destruídos periódicamente. Los orientalistas traducen la enseñanza acerca de “los cuatro grandes continentes que no se comunican uno con otro”, en el sentido de que “en la tierra hay cuatro grandes continentes” (véase: Hardy, Monaquismo oriental, pág. 4), siendo así que tal doctrina significa simplemente que en derredor o encima de la tierra hay en uno u otro lado cuatro mundos, esto es, la tierra que aparece como el cuarto a cado lado del arco.

* Corazón.- Véase: Sagrado Corazón.

* Coribantes.- Sacerdotes de Cibeles.

Coribantes, Misterios de los.- Celebrábanse en Frigia en honor de Atis, el joven zagal amado de Cibeles. Las ceremonias eran muy correctas dentro del templo, pero muy bulliciosas y trágicas en público. Empezaban con una lamentación pública por la muerte de Atis, y concluían con un tremendo alborozo con motivo de su resurrección. La estatua o imagen de la víctima de los celos de Júpiter estaba colocada durante la ceremonia en un pastos (féretro o ataúd), y los sacerdotes cantaban los tormentos del infortunado zagal. Atis, como Vizvakarma en la India, era una figura de la Iniciación y del Adeptado. Se le presenta como nacido impotente, porque la castidad es un requisito de la vida del aspirante. Según se dice, Atis estableció los ritos y el culto de Cibeles en la Lidia. (Véase: Pausan, VII, cap. 17) [Véase también: Rito del Féretro.]

Cosmocratores (Griego).- “Constructores del Universo”, los Arquitectos del mundo, o sea las Fuerzas creadoras personificadas.

Cosmogonía Quiche.- Llamada Popol Vuh y descubierta por el abate Brasseur de Bourbourg. (Véase: Popol Vuh.)

* Cosmos (del latín Cosmos y del griego Kosmos).- El mundo, el universo, el conjunto ordenado de todas las cosas creadas. En la Doctrina Secreta, HP Blavatsky usa el término Cosmos (con C) aplicándolo únicamente al Cosmos visible, esto es, a nuestro sistema solar, mientras que la palabra Kosmos (con K) la emplea para designar la manifestación manvantárica como un todo, el Kosmos universal, del que forma parte nuestro sistema planetario.

* Creación.- Siendo la materia increada, eterna e indestructible, por más que sus formas sean cambiantes y pasajeras, sostiene la Teosofía, de conformidad con el antiguo apotegma ex nihilo nihil (de la nada, nada sale), que el mundo no fue hecho de la nada y que, por lo tanto, no es una creación, en el verdadero sentido de la palabra, sino una emanación de la naturaleza material de la Divinidad, y en esta misma naturaleza material se resuelve cuando el mundo llega a su fin. Por otra parte, no hay en la lengua sánscrita palabra alguna que exprese la idea de creación, en el sentido de producir algo de la nada o dar ser a lo que antes no lo tenía. (Véase: Bhagavad-Gîtâ, XIII, 19; VIII, 18; y IX, 7 y 8).

* Creación bhûta.- Véase: Bhûta-sarga.

* Creación elemental.- Véase: Bhûta-sarga.

* Creación indriya o aindriyaka.- Literalmente, “creación sensible o perceptible”. -En los Pûranas, es la tercera de las siete creaciones. (P. Hoult).

* Creación kaumâra.- En el Vichnu Purâna es la novena creación: la de los Kumâras, esto es, de aquellos que se negaron a engendrar. (Id.)

* Creación mahat-tattva.- En los Purânas, es la primera de las siete creaciones. (Id.)

* Creación pâdma.- Metáfora inda para una de las dos grandes creaciones brahmánicas, representando una mitad de la existencia manifestada: “la edad en que Brahmâ surgió del loto”. -Véase: Creaciones prâkritas. (Id.)

* Creaciones prâkritas.- “Creaciones originales”. Las tres primeras creaciones de que nos hablan los Purânas, esto es: las de Mahattatva, Tanmâtra o Bhûta e Indriya. (Id.)

* Creación tanmâtra.- Véase: Bhûta-sarga.

Cremer, Juan.- Sabio eminente, que por espacio de unos treinta años y siendo abad de Westminster, estudió la filosofía hermética en busca de sus secretos prácticos. Mientras estaba haciendo un viaje a Italia, encontró al célebre Raimundo Lulio, a quien indujo a volver con él a Inglaterra. Lulio reveló a Cremer los secretos de la piedra, por cual servicio el monasterio ofreció rogar por él todos los días. Cremer, dice la Real Enciclopedia Masónica, “habiendo obtenido un profundo conocimiento de los secretos de la alquimia, llegó a ser uno de los más célebres e instruídos adeptos en filosofía oculta … vivió hasta una edad muy avanzada y murió durante el reinado de Eduardo III.

Criocéfalo (Griego).- “Que tiene cabeza de carnero”. Este epíteto se ha aplicado a varias divinidades y figuras emblemáticas, especialmente a las del antiguo Egipto, que fueron ideadas en el período en que pasaba el Sol, en el equinoccio de primavera, desde el signo de Tauro al de Aries. Anteriormente a dicho período, prevalecieron ls divinidades con cabeza de toro y cornígeras. Apis era el tipo del dios toro, Ammón el tipo del de cabeza de carnero; Isis, además, estaba representada con cabeza de vaca. Porfirio escribe que los griegos relacionaron el carnero con Júpiter, y el toro con Baco. (WWW)

Cripta.- Un subterráneo secreto abovedado. Algunas criptas estaban destinadas para la Iniciación, y otras para sepultura. Antiguamente había criptas debajo de cada templo. Había una en el Monte Olivete revestida de estuco rojo y labrada antes de la llegada de los judíos.

* Crismón (o Chrismon) (Griego).- Monograma de Cristo formado por la combinación de una X (equivalente a nuestra Ch) y una P (equivalente a nuestra R) entrelazadas, primeras letras de la voz griega Christos. Este monograma, al cual se añaden algunas veces la ? y ? en los ángulos laterales de la X, se ve pintado o esculpido en un gran número de monumentos cristianos.

* Cristiano científico.- Véase: Sabios cristianos.

* Cristianos de San Juan.- Véase: Sistema Bardesiano y Codex Nazaraeus.

* Cristianos de Santo Tomás.- Antiguos cristianos de las Indias orientales que pretenden descender de los que fueron convertidos por Santo Tomás, y sostienen que han guardado la verdadera doctrina predicada por el mencionado Apóstol. Estos cristianos son de la secta de Nestorio y están sometidos al patriarca de Babilonia. Rechazan el culto de las imágenes, y sus ritos difieren considerablemente de los de la Iglesia latina.

* Cristo.- Véase: Chrestos.

* Cronos (Chronos) (Griego).- El Tiempo. Nombre griego de Saturno, en honor del cual los rodios y algunos griegos celebraban todos los años unas fiestas llamadas Chronia. Era uno de los más grandes dioses, y los cartaginenses le tenían un respeto tal, que no se atrevían a pronunciar su nombre, y le llamaban “el Anciano”.

Cruz.- Mariette Bey ha demostrado la antigüedad de la Cruz en Egipto, probando que en todos los sepulcros primitivos “el plano de la pieza tiene la forma de una cruz”. Es el símbolo de la fraternidad de razas y hombres, y la colocaban sobre el pecho de los cadáveres en Egipto, como en nuestros tiempos la ponen sobre los cuerpos de los cristianos difuntos, y, en su forma swástica (croix cramponée), sobre el corazón de los Budas y adeptos budistas. (Véase: Cruz del Calvario).

Cruz ansata (Latín).- Es la cruz con asa mientras que el Tau tiene esta forma
?, y la más antigua cruz egipcia, o sea el Tat, era así ?. La cruz ansata era símbolo de inmortalidad, pero la cruz-Tat lo era del Espíritu-Materia, y tenía el significado de un emblema sexual. La cruz ansata fue el primer símbolo de la Masonería egipcia instituída por el Conde de Cagliostro, y los masones deben seguramente haber olvidado la primitiva significación de sus símbolos más elevados, cuando algunas de sus autoridades insisten aun en que la cruz ansata no es más que una combinación del cteis (yoni [órgano sexual femenino]) y del phallus (lingam). No es nada de eso. El asa o ansa tiene una doble significación, pero nunca un significado fálico. Como uno de los atributos de Isis, era el círculo mundano; como símbolo de la ley sobre el pecho de una momia, era el de la inmortalidad, de una eternidad sin principio ni fin, la que desciende sobre el plano de la naturaleza material y lo rebasa, la línea horizontal femenina, sobrepujando la línea vertical femenina; el fecundante principio masculino de la Naturaleza, o Espíritu. Sin asa, la cruz asanta se convierte en Tau ?, que, por sí mismo es un símbolo andrógino y viene a ser puramente fálico o sexual sólo cuando toma la forma ?.

Cruz del Calvario.- Esta forma de cruz no data del Cristianismo. Era conocida y utilizada para fines místicos, millares de años antes de nuestra era. Figuraba indispensablemente en varios rituales de Egipto y Grecia, de Babilonia y la India, lo propio que en la China, México y el Perú. Es un símbolo cósmico, lo mismo que fisiológico (o fálico). Que existía en todas las naciones “paganas” atestigua Tertuliano. ¿En qué se diferencia la Minerva ateniense del cuerpo de una cruz?, pregunta el citado autor. “El origen de vuestros dioses deriva de figuras moldeadas en una cruz. Todas aquellas hileras de imágenes de vuestros estandartes son los accesorios de cruces; aquellas colgaduras de vuestras banderas son los ropajes de las cruces”. Y el fogoso campeón estaba en lo justo. El Tau o ? es la más antigua de todas las formas, y la cruz o Tat (véase esta palabra) es igualmente antigua. La cruz ansata, o sea la cruz con asa, se halla en las manos de casi todos los dioses, incluyendo a Baal ya la Astarté fenicia. La cruz cramponée es la swástica inda. Ha sido exhumada de los más profundos cimientos del antiguo lugar de Troya, y aparece en los restos etruscos y caldeos de la antigüedad. Segun manifiesta Mr. Jamieson: “El ankh del Egipto era la muleta de San Antonio y la cruz de San Felipe. El lábaro de Constantino … era mucho tiempo antes un emblema en Etruria. Osiris tenía por distintivo el lábaro; Horus aparece algunas veces con la cruz larga latina. La cruz pastoral griega es egipcia. Fue calificada por los Padres de la Iglesia de “invención del diablo antes de Cristo”. La cruz ansata figura en las antiguas monedas de Tarso, como figura la cruz de Malta sobre el pecho de un rey asirio … La cruz del Calvario, tan común en Europa, se encuentra en el pecho de las momias. Estaba suspendida alrededor del cuello de las serpientes sagradas en Egipto … Se han visto tribus asiáticas extranjeras que llevaban su tributo a Egipto, con los vestidos tachonados de cruces, y Sir Gardner Wilkinson asigna a esta pintura una antigüedad de 1500 años antes de JC” Finalmente, “Tifón, el Malo, está encadenado por una cruz!” (Creencias egipcias y Pensamiento moderno).

* Cruz Fylfot.- Véase: Svástica.

* Cruz hermética.- Véase: Martillo de Thor y Svástika.

Cruz jaina.- Es lo mismo que la Svástika, Martillo de Thor o Cruz hermética.

* Cuarta dimensión.- Hasta ahora sólo se conocen tres dimensiones de la materia, que son: la longitud, la anchura y el espesor. Respecto a la cuarta, afirman los ocultistas que no sólo es un hecho, sino una de las categorías de observación en el plano astral. “Es completamente cierto que los progresos de la evoluci n pueden hacernos conocer nuevas cualidades caracter sticas de la materia. Aquellas con que nos hallamos ya familiarizados son en realidad m s numerosas que las que corresponden a las tres dimensiones. Las cualidades caracter sticas de la materia deben evidentemente tener una relaci n directa con los sentidos del hombre As es que cuando algunos atrevidos pensadores han estado suspirando por una cuarta dimensi n para explicar el paso de la materia a trav s de la materia, la formaci n de nudos en una cuerda sin fin, lo que ellos echaban de menos era una sexta cualidad caracter stica de la materia . (Doctrina Secreta, I, 271-272).

* Cuarta raza-madre.- V ase: Raza atl ntica.

* Cuaternario.- El Cuaternario, llamado tambi n Cuaternario inferior, est constitu do por los cuatro principios inferiores del hombre que forman su personalidad, a saber: el cuerpo denso of sico (sth la zar ra), el doble et reo o cuerpo astral (linga-zar ra), la vida o principio vital (pr na) y el centro de los deseos o pasiones animales (k ma-r pa). -En otras clasificaciones se incluye entre los principios del Cuaternario el Manas inferior, o sea la inteligencia cerebral, la mente que tiende hacia abajo, al centro de los deseos y pasiones animales. Todos estos principios deben distinguirse del Ternario o Tr ada superior imperecedera, que constituyen la individualidad, y son: el Manas superior, el Buddhi y el tman (o Yo supremo).

Cuatro Animales (Los).- Los simb licos animales de la visi n de Ezequiel (el Mercabah). Entre los primeros cristianos, la celebraci n de los Misterios de la Fe acompa ada del entendimiento de siete luces, con incienso, el Trishagion, y la lectura del libro de los Evangelios, en cuyas cubiertas yp ginas estaban grabados el Hombre alado, el Le n, el Toro y el Aguila . (Qabbalah, por Isaac Myer). Hasta hoy, dichos animales se han representado junto con los cuatro evangelistas y encabezando sus respectivos Evangelios en las ediciones de la Iglesia griega. Cada uno de ellos representa una de las cuatro clases inferiores de mundos o planos, en la similitud de que cada personalidad es moldeada. As, el Aguila (asociada con San Juan) representa el Eter o Esp ritu c smico, el omnipenetrante ojo del Vidente; el Toro de San Lucas simboliza las aguas de Vida, el elemento que todo lo engendra y la fuerza c smica; el Le n de San Marcos, la energ a impetuosa, el intr pido valor y el fuego c smico; mientras que la Cabeza humana o el Angel, que est junto a San Mateo, es la s ntesis de los tres, combinados en el intelecto superior del hombre y en la Espiritualidad c smica. Todos estos s mbolos son egipcios, caldeos e indos. Los dioses con cabeza de guila, de toro y de le n son numerosos, y todos ellos representaban la misma idea, tanto en las religiones egipcia, caldea e inda como en la jud a, pero empezando por el cuerpo astral, no pasaron m s arriba del Esp ritu c smico o Manas superior, puesto que tma-Buddhi, o sea el Esp ritu absoluto y el Alma espiritual que es su veh culo, no pueden ser simbolizados por medio de im genes concretas.

* Cuatro Mah r jas (Los) (S nscrito).- Entre los budistas del Norte, son las cuatro grandes divinidades K rmicas, situadas en los cuatro puntos cardinales, para vigilar a la humanidad.

* Cuatro nobles verdades (Las).- Con este nombre se designan en el Budismo: 1) los dolores de la existencia evolucionaria, cuyos resultados son los nacimientos y muertes, vida tras vida; 2) la causa del dolor, que es el deseo de satisfacerse as mismo, deseo siempre renovado y nunca satisfecho; 3) la destrucci no extirpaci n de dicho dolor, y 4) los medios de lograr la destrucci n del deseo. (Olcot, Catec. B dhico).

* Cubitali (Lat n).- Que tienen la altura de un codo . V ase: Gnomos, Pigmeos, Elementales.

* Cubos.- Este nombre se ha aplicado a los Barichad-Pitris (una clase de ángeles), por haber dominado la materia en su cuádruple forma. El cubo perfecto simboliza los seres angelicales. (Doctrina Secreta).

Cuerpo astral o “Doble” astral.- Sombra o contraparte etérea del hombre o animal; el Linga-zarîra, el Döppelganger. No lo confunda el lector con el Alma astral, otro nombre del Manas inferior o Kâma-Manas, como se le llama, y que es el reflejo del Ego superior. [El cuerpo astral viene a ser el puente de comunicación entre el alma y el cuerpo. -A. Besant.]

* Cuerpo búddhico.- Vehículo formado por la agrupación de materia del plano búddhico en virtud de las vibraciones del Yo superior. Es llamado con mucha propiedad “Cuerpo de bienaventuranza”.

Cuerpo causal.- Este “cuerpo”, que en realidad no es cuerpo alguno, ni objetivo ni subjetivo, sino Buddhi, el Alma espiritual, es denominado así por ser la causa directa del estado de Suchupti, que conduce al de Turîya, el más alto estado de Samâdhi. Los yoguîs que practican el Târaka-Râja-Yoga le dan el nombre de Karanopadhi, “la base de la Causa”; y en el sistema vedantino corresponde al Vijñânamaya – y al Ânandamaya-Koza (siendo de advertir que este último principio sigue inmediatamente después de Âtman, y es, por lo tanto, el vehículo del Espíritu universal). El Buddhi por sí solo no podría llamarse un “Cuerpo causal”, pero llega a serlo en unión del Manas, el Ego o entidad que se reencarna. [Así, pues, se denomina Cuerpo causal al conjunto de Buddhi-Manas, o sea a los principios quinto y sexto unidos, y se llama así porque recoge dentro de él los resultados de todas las experiencias, los cuales obrando como causas, moldean las vidas venideras.]

* Cuerpo de Aurora.- Brahmâ en su manifestación como cuarta Cadena planetaria, aquella a que pertenece la Tierra. (P. Hoult).

* Cuerpo de Crepúsculo.- Brahmâ en su manifestación como tercera Cadena planetaria (la Lunar). (Id.)

* Cuerpo de Día.- Brahmâ en su manifestación como segunda Cadena planetaria. Se le conoce también con el nombre de Cuerpo de Luz.

* Cuerpo de Luz.- Véase: Cuerpo de Día.

* Cuerpo etéreo.- Véase: Cuerpo astral o Linga-zarîra.

* Cuerpo fluído, sutil o interno.- Véase: Cuerpo astral o Linga-zarîra.

* Cuerpo invisible (Corpus invisible) (Latín).- El alma animal (Kâma-rûpa); el elemento que está entre las formas materiales y el principio espiritual; una cosa substancial, etérea, pero invisible en lsa circunstancias ordinarias; la forma astral inferior. (F. Hartmann).

* Cuerpo lunar.- Véase: Cuerpo astral.

* Cuerpo mental.- Es el vehículo de la conciencia que condiciona a ésta en las cuatro subdivisiones inferiores del plano mental. Está formado de la materia de dichas subdivisiones mediante combinaciones diversas producidas por vibraciones del principio llamado Pensador o Alma humana, variando las clases de materia atraídas segun sea la naturaleza de las vibraciones indicadas. Así es que el tipo del Cuerpo mental guarda relación estrecha con el grado de evolución que el hombre haya alcanzado. Las cualidades características generales de dicho Cuerpo dependen de las pasadas vidas y experiencias del Pensador en la tierra. Las impresiones grabadas en el Cuerpo mental son más persistentes que las del plano astral, y son conscientemente reproducidas por él. (A. Besant, Sabiduría Antigua).

* Cuerpo de Noche o de Tinieblas.- Brahmâ en su manifestación como primera Cadena planetaria. (P. Hoult).

* Cuerpo pituitario.- El cuerpo pituitario es el órgano del plano psíquico. La visión psíquica es causada por el movimiento molecular de este cuerpo, que se halla directamente relacionado con el nervio óptico, y así afecta la vista y da origen a alucinaciones. Su movimiento puede fácilmente producir ráfagas de luz como las causadas por la presión sobre los globos oculares. La embriaguez y la fiebre producen ilusiones de la vista y del oído mediante la acción del cuerpo pituitario. Este cuerpo se halla a veces tan afectado por la embriaguez que llega a paralizarse. Si de este modo se produce una influencia sobre el nervio óptico, y la corriente está invertida, el color será probablemente complementario. (Doctrina Secreta, III, 548).

* Cuerpo sutil.- Véase: Linga-zarîra.

* Cuerpo de tinieblas.- Véase: Cuerpo de Noche.

* Cuerpos supercelestes (Córpora supercoelestia) (Latín).- Son formas que sólo pueden ser vistas por la más elevada percepción espiritual; no son las formas astrales ordinarias, sino los elementos refinados e inteligentes de las mismas. (F. Hartmann)

Culto del disco.- Era muy común en Egipto, pero no hasta los últimos tiempos, puesto que empezó con Amenofis III, que era dravidiano y lo introdujo de la India meridional y Ceilán. Era el culto del Sol bajo otra forma, el Aten-Nephru, siendo de advertir que Aten-Ra era idéntico al Adonai de los judíos, el “Señor de los cielos” o el Sol. El círculo o disco alado era emblema del Alma. El Sol fue en un tiempo el símbolo de la Deidad universal que brilla sobre el mundo entero y sobre todas las criaturas. Los sabeos consideraban al Sol como el Demiurgo y una Divinidad universal, como lo hacían también los indos y los hacen los zoroastrianos aun hoy día. El Sol es innegablemente el único creador de la naturaleza física. Lenormant, a despecho de sus creencias cristianas ortodoxas, se vió obligado a confesar la semejanza entre el culto del disco y el culto judío. “Aten representa el Adonai o Señor, el Tammuz asirio y el Adonis sirio…” (The Gr. Dionys. Myth)

* Culto fálico o Culto sexual.- Veneración o adoración rendida a aquellos dioses o diosas que, como Ziva y Durgâ en la India, simbolizan respectivamente los dos sexos. (Clave de la Teosofía). Véase: Fálico, Linga, etc.

Culto del Ibis.- El ibis, Hab en egipcio, estaba consagrado a Thoth en Hermópolis. Le llamaban el mensajero de Osiris, porque es símbolo de la sabiduría, del discernimiento y de la pureza, por cuanto dicha ave aborrece el agua por poco impura que sea. Tiene gran utilidad por razón de devorar los huevos de los cocodrilos y de las serpientes, y sus credenciales para recibir honores divinos como símbolo, eran: a) sus negras alas, que relacionaban al Ibis con las primeras tinieblas o el Caos, yb) su forma triangular, por ser el triángulo la primera figura geométrica y un símbolo del misterio de la Trinidad. Aun hoy día, el Ibis es una ave sagrada entre algunas de las tribus de coptos que viven a lo largo del Nilo.

Culto de la liebre.- La liebre era sagrada en muchos países y especialmente entre los egipcios y judíos. Aunque estos últimos la consideran como un animal impuro, ungulado, impropio para comer, a pesar de todo algunas tribus lo tenían por sagrado, y la razón de ello era que en ciertas especies de liebre el macho amamantaba a sus pequeñuelos. Era, por lo tanto, considerada la liebre como animal andrógino o hermafrodita, y así representaba un atributo del Demiurgo, o Logos creador. La liebre era un símbolo de la Luna, en la cual, segun dicen los judíos, aun hoy día se puede ver la faz del profeta Moisés. Además, la luna está relacionada con el culto de Jehovah, una deidad que es por excelencia el dios de la generación, quizás tambien por igual motivo que Eros, dios del amor sexual, está representado por una liebre. Este animal estaba asímismo consagrado a Osiris. Lenormant escribe que la liebre “debía considerarse como símbolo del Logos … el Logos debía ser hermafrodita, y como sabemos, la liebre es un tipo andrógino”.

Culto del toro (Véase: Apis).- El culto del toro y del carnero se tributaba a un solo y mismo poder, el de la creación generatriz, bajo dos aspectos: el celeste o cósmico, y el terrestre o humano. Los dioses de cabeza de carnero pertenecen todos ellos al último de los dos aspectos, mientras que los de cabeza de toro pertenecen al primero. Osiris, a quien estaba consagrado el toro, no fue considerado nunca como una divinidad fálica; tampoco lo fue Ziva con su toro Nandi, a pesar del lingam. Como Apis, Nandi es de puro color blanco de leche. Uno y otro eran emblemas del poder generador o evolucionario en el Kosmos universal. Aquellos que consideran los dioses solares y los toros como de un carácter fálico, o relacionan al Sol con él, están en un error. Solamente los dioses lunares, los carneros y los corderos son priápicos, y esto conviene muy poco a una religión que, aunque de un modo inconsciente, ha siempre adoptado para su culto un dios preeminentemente lunar y ha acentuado su preferencia eligiendo el cordero (cuyo padre es el morueco, detalle también preeminentemente fálico), por su más sagrado símbolo -para difamar otras religiones más antiguas por usar igual simbolismo. El culto del toro, Apis, Hapi Ankh, o el Osiris viviente, dejó de existir unos 3000 años atrás; el culto del carnero y del cordero continúa en nuestros días. Mariette Bay descubrió cerca de Menfis el Serapeum, necrópolis de los toros-Apis, imponente cripta subterránea de dos mil pies de largo y veinte de ancho, que contiene las momias de treinta toros sagrados. Si de aquí a mil años se descubriese bajo las cenizas del Vesubio o del Etna una catedral católico-romana con su cordero pascual, ¿se perdonaría a las generaciones futuras el inferir de esto que los cristianos eran adoradores del “cordero” y de la “paloma”? Y sin embargo, esos dos símbolos les darían tanto derecho para ello en un caso como en el otro. Además, no todos los “toros” sagrados eran fálicos, esto es, machos; había también “toros” hermafroditas y sin sexo. El negro toro Mnevis, hijo de Ptah, estaba consagrado al dios Ra en Heliópolis; el toro de la Paz de Hermonthis, lo estaba a Amon Horus, etc., etc. y el mismo Apis no era un animal macho, sino hermafrodita, lo cual demuestra su carácter cósmico. Es lo mismo que llamar fálico al Tauro del Zodíaco ya toda la Naturaleza.

Culto de la Vaca.- La idea un culto tal es tan errónea como injusta. Ningun egipcio adoró la vaca, ni hay actualmente indo alguno que adore a este animal, si bien es cierto que la vaca y el toro eran sagrados entonces, como lo son hoy en día, pero únicamente como símbolo físico natural de un ideal metafísico, exactamente como una iglesia fabricada de ladrillos y argamasa es sagrada para el cristianismo civilizado por razón de sus simples muros. La vaca estaba consagrada a Isis, la Madre universal, la Naturaleza, ya Hathor, principio femenino de la Naturaleza, diosas ambas que estaban asociadas con el sol y la luna, como lo prueban el disco y los cuernos (media luna) de la vaca. (Véase: Hathor e Isis). En los Vedas, la aurora de la creación está representada por una vaca. Esta aurora es Hathor, y el día que sigue a ella, o sea la Naturaleza ya formada, es Isis, porque ambas son una misma, excepto en cuestión de tiempo. Hathor, la mayor de las dos, es “la señora de las siete vacas místicas”, e Isis, “la Madre divina”, es “la vaca cornígera”, la vaca de la abundancia (Naturaleza o Tierra), y, como la madre de Horus (el mundo físico), la “madre de todo lo que vive”. El Outa era el simbólico ojo de Horus, siendo el derecho el sol, y el izquierdo la luna. El “ojo” derecho de Horus era llamado “vaca de Hathor”, y servía como poderoso amuleto, como la paloma en un nido de rayos de gloria, con o sin la cruz, es un talismán entre los cristianos latinos y griegos. El Toro y el León, que encontramos muchas veces en compañía de San Lucas y San Marcos en el frontispicio de sus respectivos Evangelios en los textos griegos y latinos, son explicados como s mbolos, como lo son en realidad. Por qu no admitir lo mismo en el caso de los sagrados Toros, Vacas, Carneros y Aves egipcios?

Curetes.- Sacerdotes iniciados de la antigua Creta, que estaban al servicio de Cibeles. La iniciaci n en sus templos era muy severa; duraba veintisiete d as, en el transcurso de los cuales dejaban el aspirante solo en una cripta sufriendo pruebas terribles. Pit goras fue iniciado en dichos ritos y sali victorioso.

Cutha.- Antigua ciudad de Babilonia, de la cual tom nombre una tabla que presenta un relato de la creaci n . La tabla de Cutha habla de un templo de Sittam, en el santuario de Nergal, el gigante rey de guerra, se or de la ciudad de Cutha, lo cual es puramente esot rico. Debe leerse simb licamente, si se ofrece el caso.

Cyclo.- V ase: Ciclo.

Cynoc phalus.- V ase: Cinoc falo.

* Cythraul (Celta).- Este nombre no significa otra cosa que la personificaci n de Annufn (v ase esta palabra). No designa ni a Sat n ni a Ahrim n; expresa una cosa de Necesidad, una negaci n. El siguiente pasaje de Sion Cent especifica bien la naturaleza de Cythraul: Nada de vida, nada de tendencia en Cythraul. Es cosa de Necesidad, de tinieblas, sin vida, sin distinci n de existencia o de personalidad. No es m s que vac o, muerte, nada . Barddas, vol. I. (E. Baily).

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