LA DHAMMAPADA ou le chemin de la justice et une introduction aux enseignements du glorieux Bouddha

Pour Bouddha, l'ignorance est la cause de toute la misère du monde et seule la connaissance de soi et sa relation avec le Grand Plan peuvent combattre cette ignorance. Pour lui, il y a deux chemins, l'un pour les ignorants, obligés de tourner, lié à la Roue de la Vie et de la Mort dans son sens le plus étroit; et l'autre pour le sage qui, grâce à sa connaissance de soi et à sa maîtrise de soi, pourrait se libérer des braises auxquelles l'ignorant adhère dans l'agonie et trouver ainsi le Sentier du Milieu.

Siddharta Gautama a vécu en Inde 600 ans avant JC Il était le prince héritier du clan Shakyas. Enfant, son père a été informé que son fils serait une personne très spéciale. Celui-ci craignant que son fils ne se sauve de son royaume le confina dans un palais où il ne pouvait rien savoir de désagréable. Un jour, quand il s'est marié, il a réussi à s'échapper et a visité le monde pour la première fois et sa dure réalité. Il connaissait la maladie, la vieillesse et la mort. Cela a provoqué une telle agitation dans le cœur du jeune Siddharta, qui a décidé de tout abandonner pour découvrir ce qui fait souffrir les hommes. Pendant des années, il suivit tous les professeurs qu’il trouvait, mais sans aucun, il réalisa ce qu’il voulait. À l'âge de 35 ans, il s'est mis sous un arbre et raconte la légende: tout en méditant, les animaux et les plantes le protégeaient contre le froid. Sous l'arbre, il devint Bouddha, celui qui était éclairé, et à partir de ce moment-là, il se consacra à la diffusion de ses enseignements.

Pour les sages, la vie vécue ici est une occasion de se débarrasser du lest accumulé dans le passé, de se débarrasser de leurs opinions et de leurs points de vue, de leurs conceptions de la vie et de la mort, et de laisser tout retour pour commencer à marcher sur le chemin du milieu.

Les quatre nobles vérités

Bouddha a expliqué qu'il y a quatre nobles vérités qui régissent tout:

1- Exister en tant que personnalité séparée condamne la souffrance et la douleur.
2 - La cause suprême de la misère est le désir de posséder et de préserver les possédés.
3 - La libération de la douleur est obtenue en rejetant tous les désirs sauf celui de la connaissance juste.
4 - Le chemin de la libération et de la cessation de tous les contraires est le huitième chemin noble, le chemin de l'immortalité.

Les dix commandements du Bouddha.

1- Ne tuez pas, c'est-à-dire inoffensif en tout et avec tout le monde.
2- Ne pas voler.
3- Ne commettez pas d'adultère.
4- Ne mentez pas.
5 - Ne buvez pas de boissons alcoolisées et vivez une vie simple, car la simplicité est un signe de sagesse, alors que la complication est l’ignorance.
6- Manger aux heures fixes.
7- Ne pas décorer.
8- Pratiquez l'humilité.
9- Ne participez pas aux amusements mondains.
10- Ne pas avoir ou accepter des biens.

Les deux grandes lois

1-Chaque individu est exactement ce qu'il a gagné le droit d'être et est à la place qui a mérité le droit d'être. C'est la loi de la réincarnation.
2 - Chaque effet est dans la nature égal à la cause qui le produit. Dans le monde spirituel, action et réaction sont les mêmes. C'est la loi du karma.

Les deux grandes vertus

1- La plus grande sagesse est de pouvoir reconnaître que le bien existe en toutes choses. Apprenez à ne pas juger ou critiquer les choses, mais simplement à les aimer et à servir sans égoïsme et sans réserve.
2- Pratiquer le renoncement à soi.

Le noble chemin à parcourir en huit qui doit être suivi pour se libérer de la roue de la naissance et de la mort.

1- Croyance droite.
2- Aspiration droite.
3- Parole droite.
4- Bonne conduite.
5- La moitié droite de la vie.
6- effort droit.
7- Attention directe.
8- Méditation directe.

Extrait du livre «Les enseignements du glorieux Bouddha» de Many P. Hall.

Nous joignons une vidéo de la vie de Bouddha.

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LE DHAMMAPADA

LA ROUTE DE LA RECTITUDE

Index

Chapitre 1: Twin Verses

Chapitre 2: Attention

Chapitre 3: L'esprit

Chapitre 4: Fleurs

Chapitre 5: Les imbéciles

Chapitre 6: Le sage

Chapitre 7: L'honnête

Chapitre 8: Des milliers

Chapitre 9: Le mal

Chapitre 10: Punition

Chapitre 11: La vieillesse

Chapitre 12: Maîtrise de soi

Chapitre 13: Le monde

Chapitre 14: Le Bouddha

Chapitre 15: Le bonheur

Chapitre 16: Pièce jointe

Chapitre 17: La colère

Chapitre 18: Impuretés

Chapitre 19: Le juste

Chapitre 20: Le chemin

Chapitre 21: Divers

Chapitre 22: malheur

Chapitre 23: L'éléphant

Chapitre 24: Avidité

Chapitre 25: Le moine

Chapitre 26: Le noble

Chapitre 1: Twin Verses

1. Tous les états trouvent leur origine dans l'esprit. L'esprit est son fondement et sont des créations de l'esprit.
Si l'on parle ou agit avec une pensée impure, alors la souffrance suit de la même manière que la roue suit le sabot du bœuf ...

2. Tous les états trouvent leur origine dans l'esprit. L'esprit est son fondement et sont des créations de l'esprit.
Si on parle ou agit avec une pensée pure, alors le bonheur le suit comme une ombre qui ne le quitte jamais.

3. "Il m'a maltraité, il m'a frappé, il m'a vaincu, il m'a volé." La haine de ceux qui stockent de telles pensées ne s'éteint jamais.

4. "Il m'a maltraité, il m'a frappé, il m'a vaincu, il m'a volé." Ceux qui n'abritent pas de telles pensées sont libérés de la haine.

5. La haine n'est jamais éteinte par la haine dans ce monde; Il ne sort que par l'amour. Telle est une ancienne loi éternelle.

6. Beaucoup ne savent pas que lorsque nous nous disputons, nous périssons; mais ceux qui le comprennent maîtrisent complètement leurs différends.

7. Celui qui vit attaché au plaisir, aux sens débridés, sans modération dans la nourriture, indolent, inactif, il est renversé par ce Mara, comme le vent abat un arbre faible.

8. Celui qui vit conscient des impuretés, des sens restreints, modéré dans la nourriture, plein de foi, plein d'énergie de maintien, ne sera pas renversé par ce Mara, car le vent ne fera pas tomber la montagne.

9. Celui qui manque de maîtrise de soi et ne reste pas dans la vérité, même vêtu de la robe jaune, il n'en est pas digne.

1O. Celui qui s'est affranchi de toutes les imperfections, est établi dans la moralité et endurci dans le contrôle de soi et la vérité, tel est digne de la robe jaune.

11. Ceux qui imaginent le non essentiel comme essentiel et l’essentiel comme non essentiel, en raison d’un jugement aussi erroné, n’atteignent jamais l’essentiel (Nibbana, le refuge suprême au-delà des liens).

12. Mais ceux qui voient l'essentiel dans l'essentiel et l'inessentiel dans l'essentiel, en raison de leur vision correcte, perçoivent l'essence.

13. Tout comme la pluie pénètre dans une maison mal couverte, la cupidité pénètre dans un esprit non développé.

14. Tout comme l'eau ne pénètre pas dans une maison bien couverte, la cupidité ne pénètre pas dans un esprit bien développé.

15. Le malfaiteur se lamente maintenant et se lamentera plus tard. Il se lamente ici et là. Il se lamente et souffre toujours de percevoir l'impureté de ses propres actes.

16. Le bienfaiteur se réjouit maintenant et se réjouit plus tard. Ici et là, il se réjouit. Il se réjouit; Il se réjouit beaucoup, percevant la pureté de ses propres actes.

17. Souffre maintenant et souffre plus tard. Souffrir dans les deux états. "J'ai mal agi", dit-il, souffrant. En outre, il souffre en se concentrant sur un état plus douloureux. Alors celui qui travaille mal.

18. Profitez maintenant et profitez plus tard. Dans les deux états, il est vraiment heureux. «J'ai bien joué, dit-il heureux. De plus, se concentrer sur un état de paix est heureux. Alors celui qui travaille bien.

19. Bien que l'on récite très souvent les Écritures, s'il fait preuve de négligence et n'agit pas en conséquence, il ressemble au cow-boy qui compte les vaches des autres. Il n'obtient pas les fruits de la vie sainte.

20. Bien que l'on récite peu les Ecritures, si l'on conduit selon l'Enseignement, abandonnant désir, haine et illusion, pourvu d'un esprit bien libéré et ne s'en tenant à rien, ni ici ni plus tard, il obtiendra les fruits de la Sainte Vie.


Chapitre 2: L'attention
21. L'attention est le chemin de l'immortalité; L'inattention est le chemin qui mène à la mort. Ceux qui sont attentifs ne meurent pas; Les inattentifs sont comme s'ils étaient déjà morts.

22. En distinguant cela clairement, les sages s'établissent dans l'attention et prennent plaisir dans l'attention, appréciant le pays des nobles.

23. Celui qui médite constamment et persévère, se libère des liens et obtient le Nibbana suprême.

24. Gloire à celui qui s'efforce, reste vigilant, est pur dans sa conduite, attentionné, sûr de lui-même, droit dans son mode de vie et capable de rester dans l'attention croissante.

25. Grâce aux efforts, à la diligence, à la discipline et à la maîtrise de soi, le sage peut se faire une île qu'aucune inondation ne peut inonder.

26. L'ignorant pardonne avec attention; Le sage garde l'attention comme le plus grand trésor.

27. Ne vous recréez pas dans la négligence. Ne soyez pas intime avec les plaisirs sensoriels. L'homme qui médite diligemment atteint vraiment beaucoup de bonheur.

28. Quand un sage surmonte l'inattention en cultivant l'attention, libre de tribulations, il monte au palais de la sagesse et observe le peuple qui souffre alors que le sage alpiniste contemple les ignorants qui sont en bas.

29. Attentifs parmi les inattentifs, complètement éveillés parmi les dormeurs, les sages avancent comme un cheval de course devant une aiguillon décrépit.

30. En restant alerte, Indra s'est imposé aux dieux. Ainsi, l'attention est louée et la négligence sous-estimée.

31. Le moine qui attire l'attention et observe avec crainte l'inattention, avance comme un feu, surmontant chaque piège, grand ou petit.

32. Le moine qui attire l'attention et observe avec crainte l'inattention n'est pas enclin à tomber. C'est en présence de Nibbana.


Chapitre 3: L'esprit

33. Cet esprit volubile et instable, si difficile à gouverner, est redressé par le sage comme l'archer la flèche.

34. Cet esprit tremble comme un poisson quand vous le sortez de l'eau et le laissez tomber sur le sable. Par conséquent, nous devons quitter le domaine des passions.

35. Il est bon de contrôler l’esprit: difficile à maîtriser, instable et qui a tendance à s’installer où il veut. Un esprit contrôlé mène au bonheur.

36. L'esprit est très difficile à percevoir, extrêmement subtil et poursuit ses fantasmes. Le sage le contrôle. Un esprit contrôlé mène au bonheur.

37. Le mental est dispersé, errant seul, incorporel, caché dans une grotte. Ceux qui le soumettent se libèrent des chaînes de Mara.

38. Celui dont l'esprit est instable ne connaît pas l'enseignement sublime, et celui dont la confiance faiblit, sa sagesse n'atteindra pas la plénitude.

39. Celui dont l'esprit n'est pas sujet à l'avidité ou affecté par la haine, ayant transcendé à la fois le bien et le mal, reste vigilant et sans peur.

40. Le fait de percevoir que ce corps est fragile comme un vaisseau et de rendre votre esprit aussi fort que celui d'une ville fortifiée vaincra Mara avec le couteau de la sagesse. Il veillera sur sa conquête et vivra sans attachement.

41. Avant longtemps, ce corps dépourvu de conscience reposera sur la terre et aura aussi peu de valeur qu'un bûche.

42. Tout dommage qu'un ennemi peut causer à son ennemi, ou celui qui déteste quelqu'un qui est détesté, des dommages supplémentaires peuvent causer un esprit mal dirigé.

43. Le bien que ni la mère, ni le père, ni aucun autre parent ne peut faire à un homme, n'est fourni par un esprit bien dirigé qui l'ennoblit de la sorte.

41. Avant longtemps, ce corps dépourvu de conscience reposera sur la terre et aura aussi peu de valeur qu'un bûche.

42. Tout dommage qu'un ennemi peut causer à son ennemi, ou celui qui déteste quelqu'un qui est détesté, des dommages supplémentaires peuvent causer un esprit mal dirigé.

43. Le bien que ni la mère, ni le père, ni aucun autre parent ne peut faire à un homme, n'est fourni par un esprit bien dirigé qui l'ennoblit de la sorte.


Chapitre 4: Fleurs

44. Qui comprendra ce pays et le pays de Yama et ce monde de devas? Qui étudiera le chemin béni de la vertu en tant qu'expert qui sélectionne les meilleures fleurs?

45. Le disciple qui exerce comprendra ce pays, le pays de Yama et le monde des devas, et examinera le chemin béni de la vertu, en tant qu'expert qui sélectionne les meilleures fleurs.

46. ​​Percevant ce corps comme l'écume et réalisant qu'il est comme un mirage, il annihilera les épines des passions sensuelles et se moquera de la vigilance du roi de la mort.

47. Celui qui ne recueille que les fleurs (des plaisirs sensoriels) et dont l'esprit est distrait (dans les objets des sens), la mort le traîne comme si une énorme inondation balayait une ville entière pendant qu'il dormait.

48. À l'homme qui prend les fleurs (des plaisirs sensoriels) et dont l'esprit est distrait, insatiable dans ses désirs, le Destructeur le met sous sa domination.

49. Tout comme l'abeille libyenne sur la fleur, sans abîmer sa couleur et son essence, elle s'éloigne ensuite pour ne prendre que du miel, de sorte que les sages passent par cette existence.

50. Nous ne devrions pas considérer les échecs des autres, ou ce que d'autres ont fait ou ne pas faire, mais nos propres actes, commis ou omis.

51. Comme une belle fleur de couleur vive, mais sans parfum, les bonnes paroles de ceux qui ne les mettent pas en pratique sont stériles.

52. Comme une belle fleur aux couleurs vives et pleine de parfum, les bonnes paroles de ceux qui les ont mises en pratique sont fructueuses.

53. De la même manière que beaucoup de fleurs font de nombreuses guirlandes, de nombreuses bonnes actions doivent être accomplies par celui qui est né en tant qu'être humain.

54. Le parfum des fleurs ne s'étend pas contre le vent, pas plus que celui du bois de santal, du rhododendron ou du jasmin, mais le parfum du virtuose se diffuse contre le vent. L'homme vertueux se développe dans toutes les directions.

55. Bois de santal, rhododendron, lotus, jasmin: loin de tous ces types de parfum est celui de la vertu.

56. Le parfum du rhododendron ou du bois de santal a une faible portée, mais la vertu est suprême et s'étend même parmi les dieux.

57. Mara ne trouve pas le chemin qui mène à ceux qui sont parfaits en vertu, qui vivent vigilants et sont exempts de menottes, grâce à une réalisation parfaite (des Vérités).

58-59. De la même manière qu’un lotus aromatique peut germer et s’épanouir dans un fumier, le disciple qui suit obfusqué éblouit avec sagesse.


Chapitre 5: Les imbéciles
60. La nuit est longue pour celui qui est réveillé. Long est le chemin pour le voyageur fatigué. L'existence répétée des imbéciles qui ne connaissent pas l'enseignement sublime est longue.

61. Si un homme cherche et ne peut pas trouver quelqu'un qui soit meilleur ou égal à lui, il continue dur le chemin de la vie. Il ne peut y avoir d'amitié avec un imbécile.

62. J'ai des enfants, j'ai des richesses, alors le fou compte dans ses pensées. Mais lui-même n'appartient pas. Combien moins d'enfants et de richesse!

63. Un imbécile conscient de sa folie est pour cette raison un homme sage, mais l'insensé qui se croit sage est vraiment un imbécile.

64. Même si un imbécile est associé à un sage toute sa vie, il ne comprendra pas l'Enseignement, tout comme la cuillère ne comprendra jamais la connaissance de la soupe.

65. Si un homme intelligent s'associe à un sage, ne serait-ce que pour un moment, il comprendra rapidement l'Enseignement, car la langue capturera la connaissance de la soupe.

66. Les imbéciles, hommes d'intelligence inférieure, se comportent comme leurs propres ennemis et commettent des actes pervers qui produisent des fruits amers.

67. Ce n'est pas un acte bien fait qui provoque des remords après l'accomplissement et dont on obtient le résultat en le regrettant avec les larmes aux yeux.

68. Bien fait est cet acte qui ne provoque pas de repentance et dont le résultat est expérimenté avec un esprit plein de joie et de joie.

69. Un mauvais acte commis ne porte pas de fruits, mais à ce moment-là, le fou le croit aussi doux que du miel, mais lorsque le mauvais acte arrive à maturité, il fait face à la douleur.

70. Bien que, mois après mois, un imbécile ne puisse manger autant de nourriture qu’une pincée d’herbe Kusa, cela ne serait pourtant pas la sixième partie.

71. Un acte répréhensible exécuté ne produit pas de fruits immédiatement, tout comme le lait ne se dégrade pas immédiatement.
De même que le feu recouvert de cendre brûle, l'acte pervers poursuit le fou en le brûlant.

72. Pour sa ruine, bien sûr, il tire un savoir insensé et une renommée qui obscurcissent son destin et obscurcissent son esprit.

73. Cet imbécile désire la réputation et la priorité des moines, une autorité dans les monastères et des honneurs parmi d'autres familles.

74. Laissons les laïcs et les moines penser qu'il est celui qui exécute tous les travaux, grands ou petits, en les laissant se référer à lui. C'est l'ambition de cet imbécile, augmentant ses désirs et son orgueil.

75. Mais l'un est certainement le chemin qui mène aux conquêtes mondaines et un autre qui mène à Nibbana. En comprenant cela, le moine ne se réjouit pas des faveurs du monde, mais cultive le détachement.


Chapitre 6: Le sage

76. Si vous trouvez un homme sage qui, en tant que découvreur de trésor, signale vos défauts et attire l'attention sur eux, vous devez vous associer à une telle personne. On ira bien et pas mal en compagnie de cette personne.

77. Laissez-le vous conseiller, vous exhorter et vous dissuader de l'erreur. Cette personne est précieuse pour les nobles, mais désagréable pour les petits.

78. Ne vous associez pas à de petits amis. Ne gardez pas la compagnie d'hommes ignobles. Associer avec des amis nobles; garde la compagnie du meilleur parmi les hommes.

79. Celui qui boit à la source de l'enseignement vit heureux avec un esprit serein. Le sage profite toujours de l'enseignement proclamé par les nobles éclairés.

80. Ceux qui arrosent, canalisent l'eau; les archers redressent la flèche; les charpentiers sculptent le bois; Les sages se disciplinent.

81. Comme une roche solide ne bouge pas avec le vent, les sages ne sont pas perturbés avant les calomnies et les flatteries.

82. Comme un lac profond est transparent et calme, les sages deviennent ainsi après avoir entendu l'Enseignement.

83. Le saint se détache de tout et ne s'implique pas dans la cupidité sensuelle. Lorsque le bonheur ou la souffrance lui parvient, il n’est pas affecté par l’euphorie ou l’abattement.

84. Ni pour lui-même ni pour les autres, il ne désire d'enfants, de richesses ou de royaumes; pas même avec des ambiguïtés, cherche-t-il son propre succès.
Une telle personne est bien sûr vertueuse, sage et droite.

85. Peu d'êtres humains sont ceux qui traversent l'autre rive. La plupart ne font que monter et descendre le même rivage.

86. Mais ceux qui agissent correctement conformément à l'Enseignement, qui est bien établi, dépassent les passions et atteignent le Nibbana.

87-88. En rentrant de chez lui dans l’état sans abri, que le sage quitte l’obscurcissement et cultive la lucidité. Aussi difficile que cela puisse être, cherchez le plaisir et la joie dans le détachement. En surmontant les plaisirs sensuels, sans entrave, le sage se libère des impuretés de l'esprit.

89. Ceux qui perfectionnent leur esprit dans les Facteurs d’illumination, sans liens, se délectant de l’abandon de la cupidité, ceux, libérés de la corruption, éclairés, atteignent le Nibbana même dans ce monde.

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Chapitre 7: L'honnête

90. Pour ceux dont le voyage est terminé, sans douleur, complètement libéré de tout et qui ont mis fin à tous les liens, le feu (des passions) s'est éteint.

91. Ils s'efforcent de rester vigilants. Nulle part ils ne sont attachés. Comme des cygnes qui quittent leur lac, ils quittent place après place et mars.

92. Pour eux, il n'y a pas d'accumulation, et leur nourriture n'est autre que Libération, qui est vide et indéfinissable: tel est son objet. Son parcours ressemble à celui des oiseaux dans les airs: il ne laisse aucune trace.

93. L’un d’entre eux a éliminé la corruption et n’est pas lié à la nourriture; Son but est la libération, qui est vide et indéfinissable. Sa marche, comme celle des oiseaux dans les airs, ne laisse aucune trace.

94. Celui qui contrôle fermement ses sens, tel que son conducteur de char à cheval; celui qui est purifié de l'orgueil et dépourvu de passions, l'envie à cet homme même les dieux.

95. Comme la terre, une personne équanime et bien disciplinée ne souffre pas. C'est comparable à une colonne. C'est comme un lac cristallin. Quelqu'un d'une telle équanimité échappe aux nouvelles naissances.

96. Son esprit est calme, sa parole est calme et ses actions sont calmes pour ceux qui sont libérés grâce à une connaissance parfaite, résidant fermement et pacifiquement.

97. L'homme qui n'est pas crédule, qui a compris l'incroyable, qui a coupé les chaînes, a mis fin à l'occasion (du bien et du mal) et a éradiqué les désirs, cet homme est l'homme suprême.

98. Ce lieu est véritablement délicieux où habitent les illuminés: que ce soit dans le village ou dans la forêt, que ce soit dans le bosquet ou dans la clairière.

99. Délicieux sont les forêts où les gens ordinaires ne trouvent aucun plaisir. Là apprécient ceux qui ont brûlé leurs passions. Car ce ne sont pas des chercheurs de plaisirs sensoriels.


Chapitre 8: Des milliers
100. Mieux que mille dissertations, mieux qu'un simple fouillis de mots dénués de sens, est une phrase sensée, à l'audition de laquelle on se calme.

101. Mieux que mille vers de mots inutiles, c'est un avec une ligne simple et bénéfique que lorsque vous l'écoutez serein.

102. Mieux vaut un simple mot de la doctrine - qui apaise celui qui l'entend - que cent vers d'innombrables mots.

103. La conquête de soi-même est supérieure à la conquête de mille fois mille hommes.

104-105. Mieux vaut se vaincre que vaincre les autres. Ni un dieu ni un demi-dieu, ni Mara ni Brahma, ne peuvent annuler la victoire de celui qui s’est entraîné et qui conduit toujours
avec modération.

106. Bien que mois après mois, jusqu'à un millier, on ait fait des offrandes pendant cent ans, mais qu'un autre honoré n'éclairait qu'un instant, cette révérence vaut mieux que le sacrifice de cent ans.

107. Bien que pendant un siècle, un homme ait pratiqué le rite du feu dans la forêt, si, pour un seul instant, il a honoré un homme éclairé, cette révérence vaut mieux que le sacrifice du feu pendant un siècle.

108. Ce que vous offrez dans ce monde pendant un an, ou les dons que vous faites pour obtenir un mérite, est une bagatelle à côté de ce que signifie honorer ce saint qui est excellent.

109. Pour ceux qui cultivent l'habitude de vénérer et de respecter constamment les aînés, quatre bénédictions se multiplient: l'âge, la beauté, la bénédiction et la force.

110. Un seul jour dans la vie d'une personne vertueuse et méditative vaut plus de cent ans de la vie d'une personne immorale et incontrôlée.

111. Un seul jour dans la vie d'une personne qui s'efforce avec une ferme détermination vaut plus de cent ans de la vie d'une personne paresseuse et indolente.

112. Un seul jour dans la vie d'une personne qui fait un effort intense vaut plus de cent ans dans la vie d'une personne paresseuse et inactive.

113. Une seule journée dans la vie d'une personne qui comprend comment toutes les choses se produisent et s'estompent vaut plus de cent ans de la vie d'une personne qui ne comprend pas comment les choses se produisent et s'estompent.

114. Un seul jour dans la vie d'une personne qui voit l'État immortel vaut plus de cent jours dans la vie d'une personne sans la vision de l'État immortel.

115. Un seul jour dans la vie d'une personne qui perçoit la vérité sublime vaut plus de cent ans de la vie d'une personne qui ne perçoit pas la vérité sublime.


Chapitre 9: Le mal

116. Dépêche-toi de faire le bien; limitez votre esprit au mal, car celui qui est lent à faire le bien se recrée dans le mal.

117. Si un homme travaille mal, qu'il ne le fasse pas encore et encore, qu'il ne le repense pas. Douloureux est l'accumulation du mal.

118. Si un homme travaille bien, laissez-le le faire encore et encore, laissez-le y recréer. Heureux l'accumulation du bien.

119. Le malfaiteur voit tout bien jusqu'à ce que sa mauvaise action porte ses fruits, mais lorsque le fruit mûrit, il voit ses effets malheureux.

120. Même une bonne personne peut ressentir de la douleur en travaillant bien, mais dès que le fruit est produit, elle fait l'expérience des bons résultats.

121. Ne pensez pas le mal à la légère en disant "il ne viendra pas à moi". Tout comme un pichet est rempli goutte à goutte, de même le fou, l'accumulant peu à peu, est rempli de mal.

122. Ne pense pas au bien en disant: "ça ne me viendra pas". Tout comme un pichet est rempli goutte à goutte, de la même manière que le sage, en l'accumulant peu à peu, est rempli de bonté.

123. Tout comme un commerçant dont la petite caravane porte beaucoup de richesses éviterait une route dangereuse, et de même qu'un homme qui aime la vie éviterait le poison, il faudrait éviter le mal.

124. De la même manière que le poison ne peut pas nuire à la main qui le porte, car le poison n’affecte pas s’il n’ya pas de blessure, il n’est donc pas endommagé par la mauvaise personne.

125. Quiconque blesse un homme innocent, pur et sans faute, que le mal se retourne contre cet imbécile, ainsi que la poussière qui a été jetée contre le vent.

126. Certains sont nés du ventre maternel; les malveillants naissent dans des états misérables; les auto-dirigés vont aux états bénis; les illuminés vont chercher le Nibbana.

127. Ni dans le ciel ni au milieu de l'océan, ni dans une grotte à la montagne n'est un lieu où l'on peut rester à l'abri des conséquences de ses actes répréhensibles.

128. Ni dans les cieux ni au milieu de l'océan, ni dans une grotte dans les montagnes n'est un endroit où l'on peut rester à l'abri de la mort.


Chapitre 10: Punition
129. Tout le monde tremble à la punition. Tout le monde craint la mort. Si on compare les autres avec soi-même, ni
Nous allons tuer ou causer la mort.

130. Tout le monde craint d'être puni. Tout le monde aime la vie. Comparativement aux autres, il ne faut pas tuer ni causer la mort.

131. Quiconque cherche son propre bonheur ferait du tort à ceux qui, comme celui qui le cherche, ne l'obtiendront pas après la mort.

132. Quiconque cherche son bonheur et ne fait pas de mal à ceux qui, comme celui qui le cherche, le retrouvera après la mort.

133. Vous ne parlez pas agressivement à qui que ce soit, car ceux qui attaquent pourront répondre de la même manière. Les discussions créent de la douleur et vous pouvez recevoir coup par coup.

134. Si vous restez silencieux, comme un gong inutilisable, vous atteindrez Nibbana; Vous trouverez la paix.

135. Tout comme un cow-boy avec un bâton conduit les vaches dans le pré, la vieillesse et la mort mènent la vie des êtres à leur fin.

136. Lorsqu'un insensé agit mal, cet homme stupide tourmentera comme un homme brûlé par le feu.

137-138-139-140. Celui qui fait du mal à ceux qui sont innocents et inoffensifs avec ses armes se précipitera bientôt dans l'un de ces états: beaucoup de souffrance, de blessures graves ou de maladie grave, de perte d'esprit ou d'oppression de la part d'un monarque, ou des accusations graves, l'oppression de membres de la famille, ou la ruine, ou un feu qui même laboure votre maison. Et après la dissolution du corps va naître en enfer.

141. Il ne s'agit pas de rester nu, de ne pas avoir les cheveux enchevêtrés, de rester sale ou de jeûner, de rester étendu sur le sol, ou de maculer le corps avec de la cendre, ou de marcher sans se dresser, ce qui peut purifier le mortel
Cela n'a pas été libéré de vos doutes.

142. Bien qu'il soit bien vu, s'il vit en paix, est soumis aux passions et contrôle les sens, il est pur et personne ne le blesse, il est un Brahman, un ascète, un moine.

143. Il est difficile de trouver dans ce monde quelqu'un qui, retenu par la modestie, évite tout reproche, comme le coursier évite le fouet.

144. Efforcez-vous et soyez rigoureux, comme le cheval quand il sent le fouet. Pour la confiance, la vertu, l'effort, la concentration, la recherche de la vérité, la bonne connaissance et la bonne conduite, l'attention
mental, vous surmonterez la grande souffrance.

145. Ceux qui arrosent, canalisent les eaux. Les fléchisseurs les redressent. Les charpentiers travaillent le bois. Les vertueux se contrôlent.


Chapitre 11: La vieillesse

146. Quel rire, quelle joie peut-il y avoir quand il brûle toujours (dans les passions)? Si tu étais enveloppé dans les ténèbres, ne chercherais-tu pas la lumière?

147. Voici ce beau corps, masse de douleur, beaucoup de bosses, bouleversé, dans lequel rien ne dure, rien ne persiste.

148. Déclin pour ce corps, nid de maladies, périssable. Cette masse pourrie est détruite. Vraiment, la vie se termine dans la mort.

149. À quel point les citrouilles vides en automne sont-elles des os séchés? Quel plaisir y a-t-il à les regarder?

150. Ce corps est une citadelle en os recouverte de chair et de sang où sont entreposés le vieillissement et la mort, l’orgueil et la tromperie.

151. Même l'âge des voitures royales somptueux. Le corps vieillit aussi. Mais l'enseignement du bien ne vieillit jamais. Ainsi, le bien reste parmi le bien.

152. Celui qui apprend peu grandit comme un bœuf; Il se développe dans la chair, mais pas dans la sagesse.

153. Au cours de nombreuses vies, j'ai erré dans le samsara, cherchant mais ne trouvant pas le constructeur de la maison. Souffrance totale dans ce retour et cette renaissance.

154. Oh, constructeur de la maison! Maintenant je t'ai perçu. Vous ne construirez plus cette maison. Tous les faisceaux ont été brisés. Le support central a été annihilé. Mon esprit a atteint l'inconditionné.
L'ayant atteint, cela représente la fin de l'attachement.

155. N'ayant pas vécu la noble vie, n'ayant pas acquis une telle richesse dans sa jeunesse, de tels hommes s'évanouissent comme de vieux hérons dans un étang sans poisson.

156. Ceux qui n'ont pas observé la Sainte Vie, qui dans leur jeunesse n'ont pas acquis de trésors, deviennent des arches inutiles, tournés vers le passé.


Chapitre 12: Maîtrise de soi

157. Si l'on s'apprécie, il faut bien se protéger. Le sage reste attentif à chacune des trois veillées.

158. Fixez-vous d'abord à ce qui est approprié avant de conseiller les autres. En agissant de la sorte, le sage ne tombera pas en disgrâce.

159. Lorsqu'il conseille les autres, il doit agir lui-même. Bien controlado él mismo, puede guiar a los otros.
Verdaderamente es difícil controlarse a uno mismo.

160. Uno mismo es su propio refugio. ¡Qué otro refugio podría haber! Habiéndose controlado a uno mismo, se obtiene un refugio difícil de conseguir.

161. Por uno mismo es hecho el mal; en uno mismo nace y uno mismo lo causa. El mal muele al necio como el
diamante muele la dura gema.

162. La corrupción que sobrepasa al hombre es como la enredadera maluva estrangulando al árbol sala y lo convierte en aquello que para él desearía su propio enemigo.

163. De fácil ejecución son las cosas nocivas y dañinas. Lo bueno y beneficioso es verdaderamente difícil de hacer.

164. El hombre estúpido que, por su falsa visión, desprecia las enseñanzas de los Iluminados, los Nobles y los Rectos, cultiva frutos que, como le sucede al kashta, producen su propia destrucción .

165. Por uno mismo se hace el mal y uno mismo se contamina. Por uno mismo se deja de hacer el mal y uno mismo se purifica. La pureza y la impureza dependen de uno mismo. Nadie puede purificar a otro.

166. Por buscar el logro (espiritual) de los otros, no obstante, no debe uno ser negligente en la búsqueda del propio logro. Percibiendo claramente la propia meta, permita que otro intente su propio resultado.


Capítulo 13: El mundo

167. ¡No persigáis cosas mezquinas! ¡No viváis en la negligencia! ¡No abracéis falsos puntos de vista! ¡No apoyéis el mundo! (al prolongar el ciclo de la existencia y la continuidad : samsara).

168. ¡Despertaos! Nunca seáis negligentes. Seguid la ley de la virtud. El que practica la virtud vive felizmente en este mundo y en el próximo.

169. Seguid el sendero de la virtud y no el del mal. El que practica la virtud vive felizmente en este mundo y en el próximo.

170. Si uno percibe el mundo como una burbuja de espuma y como un espejismo, a ese no lo ve el Dios de la Muerte.

171. ¡Venid, contemplad este mundo adornado como un carro real donde los necios están inmersos! Pero para los sabios no existe ningún apego hacia aquél.

172. Pero el que antes era necio y después no, ese tal es como cuando la luna ilumina la tierra liberándose de las nubes.

173. Aquel cuyas buenas acciones superan las malas, ilumina este mundo como la luna emergiendo de las nubes.

174. Este mundo está ciego. Solamente unos pocos aquí pueden ver con claridad. Tan solo unos pocos van a un reino divino, como pájaros liberados de las redes.

175. Volando, los cisnes siguen el sendero del sol. Los hombres surcan el aire por poderes psíquicos. Los sabios se apartan de este mundo, habiendo conquistado a Mara y sus huestes.

176. No hay mal que no pueda hacer un mentiroso que haya transgredido la única Ley y que se muestra indiferente al mundo de más allá.

177. Verdaderamente los míseros no irán al reino celestial. Los necios no alcanzarán, por supuesto, la liberación. Los hombres sabios se regocijan en la generosidad y van a un reino más feliz .

178. Mejor que el poder sobre todo lo terreno, mejor que habitar en los cielos, mejor que el dominio sobre los vastos mundos, es el fruto del Vencedor de lo Ilusorio.


Capítulo 14: El Buda
179. Quien conquista la pasión, no vuelve a ser derrotado; ¿qué podría perturbar al Buda omnisciente, libre de cualquier pasión y cuyo camino conduce a él ?

180. Él, en quien no hay enredo, liberado de la avidez que hace renacer, ¿qué podría perturbar al Buda omnisciente y cuyo camino conduce a él?

181. Los sabios se adiestran en la meditación y se deleitan en la paz de la renuncia; tales Budas de mente perfecta incluso por los dioses son muy queridos.

182. Raro es el nacimiento como un ser humano. Difícil es la vida de los mortales. Extraño es escuchar la Sublime Enseñanza. Rara es la aparición de los Budas.

183. El abandono del mal, el cultivo del bien y la purificación de la mente: tal es la enseñanza de los Budas.

184. La paciencia y la tolerancia son la más alta ascesis. Los Budas proclaman que el Nibbana es el supremo. No es un renunciante ni un asceta el que agrede a los otros.

185. No reprochar, no hacer ningún daño, practicar la moderación según los preceptos fundamentales, ser moderado en la alimentación, residir en la soledad, aplicarse uno mismo a la concentración mental elevada, tal es la enseñanza de los Budas.

186-187. Ni un torrente de monedas de oro hace la felicidad levantando placeres sensuales. De pequeñas dulzuras y penas son los placeres sensuales. Conociendo esto, el hombre sabio no encuentra felicidad ni siquiera en placeres celestiales. El discípulo del Todo Iluminado se deleita en la aniquilación del apego.

188-189. Conducidos por el miedo, los hombres acuden a muchos refugios, a montañas, bosques, grutas, árboles y temples. Tales, empero, no son refugios seguros. Acudiendo a estos refugios, uno no se libera del dolor.

190-191-192. Pero aquel que toma refugio en el Buda, la Enseñanza y la Orden y ve con recta comprensión las Cuatro Nobles Verdades; tal es en realidad el refugio seguro; ése es en verdad el refugio supremo. Recurriendo a este refugio, uno se libera de todo sufrimiento.

193. Difícil es hallar al hombre de gran sabiduría: tal hombre no nace en cualquier parte. Cuando nace un hombre así, que la familia se sienta muy dichosa.

194. Feliz es el nacimiento de los Budas; feliz es la Enseñanza de la Doctrina sublime; feliz es la unidad de la Orden; feliz es la vida austera de los unidos.

195-196. Qué valiosa es la reverencia de aquel que reverencia al Buda y sus discípulos; éstos han superado los impedimentos y se han liberado de la pena y la lamentación. El mérito de quien reverencia a tales hombres pacíficos y sin miedo por nadie ni nada puede ser medido.


Capítulo 15: Felicidad

197. Verdaderamente felices vivimos sin odio entre los que odian. Entre seres que odian, vivamos sin odio.

198. Felices vivimos con buena salud entre los que están enfermos. Entre los que están enfermos, vivamos con buena salud.

199. Vivimos felices sin ansia entre aquellos que ansían. Entre aquellos que ansían, vivamos sin ansiar.

200. Felices vivimos porque no tenemos impedimentos. Llenémonos de gozo como dioses en la Esfera Radiante.

201. La victoria engendra enemistad. Los vencidos viven en la infelicidad. Renunciando tanto a la victoria como a la derrota, los pacíficos viven felices.

202. No hay fuego como el deseo; no hay mal como el odio; no hay nada más enfermo que el cuerpo; no hay mayor felicidad que la paz del Nibbana .

203. El hambre es la mayor aflicción; los agregados (cuerpo-mente) representan la mayor enfermedad. Percibiendo esta realidad, se alcanza el Nibbana, la dicha suprema.

204. La salud es la más alta posesión. El contento es el mayor tesoro. Un amigo de confianza es el mejor pariente. Nibbana es la más alta bendición.

205. Habiendo experimentado el saber de la soledad y de la quietud, libre de angustia y de atadura, se absorbe en el saber del gozo de la Doctrina .

206. Saludable es la visión de los Nobles; su compañía siempre resulta dichosa. No viendo a necios, uno permanecería siempre feliz.

207. Verdaderamente, quien permanece en compañía de necios se atribula durante mucho tiempo. La asociación con necios es incluso tan penosa como con un enemigo. Feliz es la compañía con un sabio, incluso tanto como el encuentro con un pariente.

208. Si hallas un hombre inteligente, sabio, con conocimiento, consistente, responsable y noble, con un hombre tal, virtuoso e inteligente, debe uno asociarse, como sigue la luna el sendero de las estrellas.


Capítulo 16: Apego

209. Aquel que se aplica a lo que debe ser evitado y no se aplica a lo que debe ser obtenido y abandona su b squeda, aboc ndose a los placeres, envidiar al que ha procedido de modo contrario.

210. No identificarse con lo que es agradable ni identificarse con lo que es desagradable; no mirar a lo que es placentero ni a lo que es displacentero, porque en ambos lados hay dolor.

211. Evita la identificaci n con lo querido, porque la separaci n de ello representa dolor; las ataduras no existen para aquel que no hace diferencias entre querido y no querido.

212. Del placer nace el sufrimiento; del placer nace el miedo. Para aquel totalmente libre de placer no hay dolor, y mucho menos miedo.

213. Del deseo surge el dolor; del deseo surge el miedo. Para aquel que est libre de deseo ni hay dolor ni mucho menos miedo.

214. Del apego surge el sufrimiento; del apego surge el miedo. Para aquel que est libre de apego ni hay dolor ni mucho menos miedo.

215. De la avidez surge el sufrimiento; de la avidez surge el miedo. Para aquel que est libre de avidez ni hay dolor ni mucho menos miedo.

216. Del aferramiento surge el sufrimiento; del aferramiento surge el miedo. Para aquel que esta libre de aferramiento ni hay dolor ni mucho menos miedo.

217. El que es perfecto en virtud y Visi n Cabal est establecido en la Doctrina, dice la verdad y cumple su deber y es venerado por la gente.

218. El que ha desarrollado el anhelo por lo Incondicionado tiene la mente motivada y no condicionada por los placeres materiales, es denominado uno que No-retorna.

219. Un hombre ausente por largo tiempo y que vuelve estando a salvo, recibe la mejor bienvenida de sus parientes y amigos.

220. Del mismo modo, los buenos actos que se efect an en esta existencia recibir n la mejor bienvenida en la pr xima, como el vecino recibe al ser querido que vuelve.


Cap tulo 17: Ira

221. Uno debe liberarse del odio. Uno debe abandonar el orgullo. Uno debe despojarse de todas las ataduras. El sufrimiento no toma al que controla la mente, el cuerpo y sus pasiones.

222. A aquel que refrena el enfado que surge, de la misma manera que el que controla una cuadriga tambaleante, a se llamo yo conductor. Los dem s aguantan meramente las riendas .

223. Conquista al hombre airado mediante el amor; conquista al hombre de mala voluntad mediante la bondad; conquista al avaro mediante la generosidad; conquista al mentiroso mediante la verdad.

224. Uno debe decir la verdad y no ceder a la ira; si nos piden, hay que dar, aunque se posea poco; por medio de estas tres cosas, uno se hace merecedor de ir a la presencia de los dieses.

225. Aquellos sabios que son inofensivos y siempre se controlan corporalmente van a un estado sin muerte, donde residen sin ning n sufrimiento .

226. Se destruyen todas las contaminaciones de aquellos que siempre est n vigilantes, que se autodisciplinan d ay noche y que se esfuerzan totalmente en alcanzar el Nibbana.

227. El que sigue es un hecho de siempre, Atula: culpan al que permanece en silencio, culpan al que habla mucho y culpan al que habla moderadamente. No dejan a nadie en el mundo sin culpar.

228. No hubo nunca, ni habr, ni hay ahora nadie, que pueda encontrarse en este mundo que deje de culpar o elogiar a otros.

229. La sabiduría brota en aquel que se examina día a día, cuya vida es intachable, inteligente, arropado con el conocimiento y la virtud.

230. ¿Quién podría culpar al que es como una pieza de refinado oro ? Incluso los dioses lo elogian; aun Brahma lo elogia.

231. Uno debe refrenar la mala conducta del cuerpo y controlarlo. Abandonando la mala conducta del cuerpo, uno debe adiestrarse en su buena conducta.

232. Uno debe refrenar la mala conducta del habla y controlarla. Abandonando la mala conducta del habla, uno debe adiestrarse en su buena conducta.

233. Uno debe refrenar la mala conducta de la mente y controlarla. Abandonando la mala conducta de la mente, uno debe adiestrarse en su buena conducta.

234. Los sabios se controlan en actos, en palabras y en pensamientos. Verdaderamente se controlan bien.


Capítulo 18: Impurezas

235. Como una amarillenta hoja eres tú ahora. Los mensajeros de la muerte te esperan. Te hallas en el umbral de la decadencia. ¿Dispones de provisiones ?

236. Haz una isla de ti mismo. Esfuérzate enseguida; conviértete en sabio. Purificado de contaminaciones y sin pasiones, penetrarás en el celestial estado de los Nobles.

237. Tu vida puede acabarse ahora. La presencia de la muerte está aquí. No hay lugar para detenerse en el camino. ¿Dispones de provisiones ?

238. Haz una isla de ti mismo. Esfuérzate sin demora; conviértete en sabio. Purificado de impurezas y sin pasión, te liberarás del próximo nacimiento de la ancianidad.

239. Gradualmente, poco a poco, de uno a otro instante, el sabio elimina sus propias impurezas como un fundidor elimina la escoria de la plata.

240. Al igual que el óxido surgido del hierro acaba comiéndose a sí mismo, así los actos conducen al malhechor a un estado lamentable.

241. La no-recitación es el óxido de los encantamientos; la falta de reparación es el óxido en las casas, como la falta de cuidado lo es de la belleza y la negligencia de la vigilancia.

242. T · conducta inadecuada es la falta de la mujer. La ruindad es la falta en el donante. Las acciones incorrectas son la falta tanto en este mundo como en el próximo.

243. Mas la peor de las faltas es la ignorancia; es la más grande. Abandonando las faltas, permanece sin mancilla, oh monje.

244. Fácil es la vida de un sinvergüenza que, con la osadía de un cuervo, es calumniador, impertinente, arrogante e impuro.

245. Difícil es la vida de un hombre modesto que siempre busca la pureza, que es desapegado, humilde, cuya manera de vivir es limpia y reflexiva.

246-247. Cualquiera que destruya la vida, diga mentiras, hurte, vaya en búsqueda de las mujeres de los otros, y sea adicto a los licores y tóxicos, en esta misma vida arrancará su propia raíz (felicidad).

248. Sepa entonces, ¡oh, buen hombre!, «no de fácil control son las cosas perniciosas». No dejes que el deseo y el odio te arrastren por el camino del sufrimiento durante largo tiempo.

249. La gente da de acuerdo con su bondad y como le place. Si uno está envidioso de comida o de bebida de los otros, no podrá hallar la paz ni de noche ni de día.

250. Pero el que supera este sentimiento por complete, lo somete y lo destruye, obtiene paz de día y de noche.

251. No hay fuego como el deseo; no hay atadura como el odio; no hay red como la ilusión; no hay río como la avidez.

252. Fácil es ver los fallos de los demás, pero los propios fallos son difíciles de ver. Uno aventa, como la paja, los fallos de los demás, pero esconde los propios como el cazador se esconde a sí mismo.

253. Fácilmente, las personas ven las faltas en los otros, pero difícilmente en sí mismas. Como paja diseminada al viento, difunde uno las faltas de los otros, mientras esconde las propias como camufla sus
dados el hábil jugador.

254. El que ve las faltas de los otros y se irrita, en ese crecen las mancillas. Está lejos de poder destruir esas mancillas.

255. No hay senda en el cielo. Debe el Santo hallar la suya. La Humanidad se recrea en los impedimentos (obstáculos)* Los Budas están libres de impedimentos.


Capítulo 19: El justo

256. Aquel que decide un caso con parcialidad no es justo. El sabio debe investigar imparcialmente tanto lo correcto como lo incorrecto.

257. Está establecido verdaderamente en la buena ley aquel sabio que, guiado por ella, decide lo justo y lo injusto con imparcialidad.

258. No se vuelve uno sabio tan sólo con hablar mucho. Aquel que es apacible, libre de odio y miedo (y no
causa miedo), es llamado un hombre sabio.

259. No está uno versado en la Doctrina por hablar mucho. Aquel que habiendo escuchado la Doctrina no la ignora y la observa, ese tal es uno versado en la Doctrina.

260. No se es un Thera (venerable) únicamente porque se tenga el cabello canoso. Ese tal puede ser sólo maduro en edad, y de él se dirá que «es un hombre que ha envejecido en balde».

261. En aquel que hay verdad, perfecto comportamiento, no violencia, abstinencia y autocontrol, ese sabio que ha descartado las impurezas, sí es llamado un venerable.

262. Si un hombre es celoso, avaro y mentiroso, no es a través de las meras palabras, el aspecto y la belleza como se volverá un hombre de buena voluntad.

263. Pero el que ha superado y eliminado esas contaminaciones y se ha convertido en un hombre sabio, liberado de odio, ése, por supuesto, es un hombre de buena voluntad.

264. No por afeitarse la cabeza, un hombre indisciplinado y mentiroso se vuelve un asceta. ¿Cómo podría ser un asceta si está lleno de anhelo y deseo ?

265. El que logra sojuzgar todo mal, pequeño o grande, ése es un monje, porque ha superado todo mal.

266. No es meramente un monje el que vive de la caridad de los otros, sino aquel que observa el código de conducta y por ello se hace merecedor de tal condición.

267. El que ha trascendido tanto el mérito como el demérito, que sigue la noble vida pura y vive con comprensión en este mundo, a ése verdaderamente se le denomina monje.

268. Observando (voto de) silencio, el hombre no educado y necio no se vuelve un sabio. Pero el hombre sabio que, como si sostuviera una báscula, escoge lo que es bueno y descarta lo malo, es un verdadero sabio.

269. Por esta misma razón es un sabio. El que comprende el mundo (su naturaleza) por dentro y por fuera, es llamado un sabio.

270. No es un hombre noble, un santo, si daña seres sintientes. El que cultiva el amor benevolente hacia todos los seres es llamado noble .

271-272. No es sólo por la mera moralidad y la austeridad, ni por la erudición, ni por el desarrollo mental de la concentración, ni viviendo en retire, ni pensando «gozo de la bendición de la renuncia negada a las personas mundanas», como uno debe sentirse satisfecho, sino que el monje debe conseguir la extinción de todas las contaminaciones .


Capítulo 20: La Senda

273. De los Senderos, el Octuple Sendero es el mejor. De las Verdades, las Cuatro Nobles Verdades. El Desapego es el mejor de los estados mentales, Y de los hombres, el hombre de visión clara.

274. Únicamente, éste es el Sendero. No hay otro para la purificación de la visión. Seguid este Sendero y confundiréis a Mara.

275. Siguiendo este Sendero, pondréis fin al sufrimiento. Habiendo yo aprendido el proceso de arrancar la flecha del deseo, proclamo este Sendero .

276. Vosotros mismos tenéis que esforzaros. Budas sólo son los que indican el camino. Aquellos que entran en el Sendero y cultivan la meditación se liberan de las garras de Mara.

277. “Todos los fenómenos condicionados son impermanentes.” Cuando uno comprende esto con sabiduría,
entonces uno se hastía de tal insatisfactoriedad. Éste es el Sendero de la purificación.

278. «Todos los fenómenos condicionados están sujetos al sufrimiento.» Cuando uno comprende esto con
sabiduría, se hastía de tal insatisfactoriedad. Este es el Sendero de la purificación.

279. “Todos los fenómenos condicionados son impersonales.” Cuando uno comprende esto con sabiduría, entonces uno se hastía de tal insatisfactoriedad. Éste es el Sendero de la purificación .

280. El que no se esfuerza cuando es el memento de esforzarse; el que, aún joven y fuerte, es indolente;el que es bajo en mente y pensamiento, y perezoso, ese vago jamás encuentra el Sendero hacia la
sabiduría.

281. Vigilante del habla y bien controlado en mente, que no haga mal con el cuerpo; que purifique esas tres vías de acción y alcance el sendero mostrado por los Sabios.

282. Verdaderamente, de la meditación brota la sabiduría. Sin meditación, la sabiduría mengua. Conociendo el doble camino de la ganancia y la pérdida, debe conducirse uno mismo de manera tal que
pueda aumentar la sabiduría.

283. Devasta el bosque de las pasiones. Desde el bosque de las pasiones emerge el miedo. Devastando el
bosque y la maleza de las pasiones, permaneced, oh monjes, libres de éstas.

284. Aun el mínimo deseo del hombre hacia la mujer, si no es aniquilado, atará mucho tiempo su mente, como el becerro a su madre la vaca.

285. Elimina tu arrogancia como se arranca la lila en otoño. Cultiva el Sendero de la paz. El Nibbana ha sido mostrado por el Iluminado.

286. Aquí viviré en la estación de las lluvias; aquí viviré en el otoño y en el invierno: así proyecta el necio. No se da cuenta del peligro de muerte .

287. La muerte alcanza y se lleva a aquel cuya mente está anclada en sus hijos y rebaños, como un gran río anega a un pueblo mientras duerme .

288. Los hijos no ofrecen ninguna protección, ni el padre, ni los parientes. Para aquel que está agarrado por la muerte, no puede haber refugio en ningún pariente.

289. Comprendiendo este hecho, que el hombre sabio, refrenado por la moralidad, aclare rápidamente el Sendero que conduce al Nibbana.


Cap tulo 21: Miscel nea

290. Si al renunciar a una peque a felicidad se vislumbra una felicidad mayor, entonces que el hombre sabio renuncie a la felicidad m s peque a en vista de la felicidad mayor.

291. Aquel que desea su propia felicidad causando sufrimiento a los otros, no est liberado del odio, puesto que l mismo est apresado en las redes del odio.

292. Lo que deber a hacerse, no se hace. Lo que no deber a hacerse, se hace: las impurezas, los impulses contaminantes de tales personas, arrogantes y negligentes, crecen.

293. Aquellos que siempre persisten en la pr ctica de la atenci n sobre el cuerpo, y no hacen lo que no debe hacerse, y constantemente hacen lo que debe hacerse, esos atentos y reflexivos ponen t rminos a las corrupciones.

294. Habiendo eliminado a la madre (avidez)y al padre (orgullo)ya los dos reyes (infinitismo y nihilismo), y habiendo destruido a un reino y sus habitantes (apego), uno se convierte en un iluminado.

295. Habiendo eliminado a la madre y al padre ya los dos reyes, y habiendo destruido el peligroso sendero (de los deseos sensoriales), se marcha sin dolor hacia el estado de iluminado.

296. Bien alertas se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche siempre recuerdan al Buda.

297. Bien alertas se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche siempre recuerdan la Doctrina.

298. Bien alertas y atentos se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche siempre recuerdan la Orden.

299. Bien alertas y atentos se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche siempre est n vigilantes a las sensaciones del cuerpo.

300. Bien alertas y atentos se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche se deleitan en no hacer da o.

301. Bien alertas y atentos se mantienen los disc pulos del Buda, y tanto de d a como de noche se deleitan en la meditaci n.

302. Dif cil es renunciar; dif cil es gozar. Dif cil y penosa es la vida familiar. Penosa es la asociaci n con los que nos son incompatibles. Penosa es la larga ruta del samsara. Para evitarla, no persigas el mal.

303. El que est lleno de confianza y virtud, posee gloria y riqueza y es honrado dondequiera que est o dondequiera que vaya.

304. Incluso desde un lugar tan lejano como las monta as del Himalaya, los buenos relucen. Pero los malevolentes, aunque cercanos, son invisibles, como las flechas lanzadas en la noche.

305. Aquel que se sienta solo, descansa solo, pasea solo, se autocontrola en soledad, hallar dicha en el bosque.


Cap tulo 22: La desgracia

306. El que no dice la verdad, va a un estado totalmente desgraciado, y tambi n el que habiendo hecho algo dice que no lo hizo. Ambos, por igual, despu s de la muerte pagar n sus acciones en otro mundo.

307. Muchos que visten la t nica amarilla son de mala disposici ny descontrolados. Debido a la suma de sus perversas acciones, nacer n en un estado desgraciado.

308. M s valdr a que el perverso se tragase una bola de acero candente como una llama de fuego, que ser
inmoral y descontrolada persona tomando las limosnas que le ofrecen las gentes.

309. Cuatro calamidades se precipitan sobre el hombre negligente que se asocia con mujeres de otros: la adquisición de deméritos, pérdida de sueño, sentimiento de culpa y un estado de lamentación .

310. Hay adquisición de deméritos lo mismo que hay un buen y un mal destino. Breve es la alegría del hombre y la mujer asustados. El Rey impone un grave castigo. Ningún hombre debe frecuentar a la mujer de otro .

311. De la misma manera que una brizna de hierba kusa mal cogida con la mano la corta, así la vida de un asceta mal enfocada le conduce a un estado de desgracia.

312. Cuando lo que debe ser hecho no es hecho, hay práctica corrupta y la vida santa es dudosa, no sobreviene ningún fruto.

313. Si algo debe ser hecho, uno debe hacerlo. Uno debe ir ascendiendo con firmeza, liberándose de los extremes.

314. Es mejor evitar hacer la mala acción, porque ésta es seguida por el remordimiento; mejor hacer la buena acción, tras la cual no se produce ningún estado de lamentación.

315. Como una ciudad fronteriza, bien custodiada por dentro y por fuera, guárdese uno a sí mismo. Que no descuide la oportunidad; para aquellos que descuidan la oportunidad, habrá nacimiento en un doloroso estado.

316. Aquellos que se avergüenzan cuando no deberían avergonzarse y que no se avergüenzan cuando deberían hacerlo, están condicionados por equivocados puntos de vista y se conducen hacia un estado de dolor.

317. Aquellos que temen lo que no debe ser temido y no temen lo que debe ser temido, están condicionados por equivocados puntos de vista y se conducen hacia un estado de dolor.

318. Imaginan como equivocado lo que no es equivocado y como no equivocado lo que sí lo es: seres que mantienen tales falsos puntos de vista se desploman en un estado de dolor.

319. Conociendo lo equivocado como equivocado y lo acertado como acertado: esos seres, adoptando la visión correcta, alcanzan un estado de felicidad.


Capítulo 23: El elefante

320. De la misma manera que un elefante en el campo de batalla soporta la flecha que se le lanza desde un arco, así uno debe soportar las abusivas palabras que se le dirijan. Verdaderamente, la mayoría de los hombres poseen una naturaleza enferma.

321. Llevan a una asamblea elefantes entrenados. El rey monta el animal entrenado. Los mejores entrenados entre los hombres son los que resisten el abuse.

322. Excelentes son las mulas entrenadas, así como los briosos corceles del Sind y los nobles y sólidos elefantes; pero mucho mejor es el que se ha ejercitado a sí mismo.

323. Seguramente, jamás con tales vehículos se alcanzará el Nibbana, sino controlándose a través del sometimiento y el autoentrenamiento.

324. El incontrolable elefante Dhanapalaka, cuando está en cautiverio, no come, porque recuerda al elefante del bosque.

325. El estúpido, cuando es torpe, glotón, perezoso y se enfanga como un cerdo en la pocilga, renacerá una y otra vez.

326. Previamente, esta mente vagaba donde le placía, como a ella se le antojaba. Hoy, con sabiduría, yo la controlaré como el conductor controla el elefante en ruta.

327. Gozar de la atención pura, vigilad vuestras mentes, salid del fango de las pasiones como lo conseguiría un elefante hundido en el fango.

328. Si encontráis un amigo inteligente (quien es apropiado) para acompañaros, de buena conducta y prudente, en tal caso vivid con él felizmente y vigilantes, venciendo todos los obstáculos.

329. Si no encontráis un amigo inteligente para acompañaros, de buena conducta y sagaz, entonces vivid solos como el rey que ha renunciado al país conquistado, o como un elefante que se pasea a voluntad por el bosque.

330. Es mejor vivir solo; no hay amistad con un necio. Que uno viva solo, evitando todo mal, estando libre de preocupaciones, como un elefante paseándose solo por el bosque.

331. Es deseable tener amigos cuando surge una necesidad; feliz aquel que está contento con cualquier cosa que haya; el mérito obtenido es agradable (consolador) cuando el fin de la vida se avecina; feliz es el abandono de todos los sufrimientos .

332. En este mundo proporciona felicidad atender a la madre; felicidad atender al padre; felicidad atender a los ascetas, y felicidad, también, atender a los Nobles.

333. Feliz es la virtud milenaria; feliz es la confianza bien establecida; feliz es la adquisición de la sabiduría; feliz es la abstención del mal.


Capítulo 24: Avidez

334. Los deseos de un hombre negligente crecen como la enredadera maluva. El corre de aquí para allá (de una a otra vida) como un mono en el bosque buscando la fruta.

335. Quienquiera que en este mundo es vencido por el vasto deseo, el apego, sus penas crecerán como la hierba birana después de haber llovido.

336. Pero quienquiera que en este mundo vence el vasto deseo, tan difícil de doblegar, sus penas le abandonarán como el agua se desliza por la hoja del loto.

337. Yo declaro esto: ¡Afortunados los que os habéis reunido aquí! Cortad las raíces de la avidez como el que corta la dulce raíz de la birana. No seáis como el junco, al que Mara arrasa una y otra vez.

338. De la misma forma que un árbol cortado crece de nuevo si sus raíces están firmes e intactas, de igual modo, cuando permanecen las raíces del deseo sin haber sido destruidas, el sufrimiento surge una y otra vez.

339. Las treinta y seis corrientes del deseo que arrastran hacia el placer vigorosamente, encadenan a la persona de mente ofuscada, llevándola tras el torrencial apego.

340. Las corrientes (del deseo) fluyen por todas partes. Sus raíces retoñan y se desarrollan. Contemplando cómo retoñan, hay que cortar esas raíces con la sabiduría.

341. En los seres surgen los placeres y son saturados por la avidez. Inclinados hacia la felicidad, buscan la felicidad. Verdaderamente, tales hombres nacerán y decaerán.

342. Acorralados por la avidez, están aterrados como liebres cautivas. Encadenados por grilletes, hallarán sufrimiento una y otra vez por mucho tiempo.

343. Los seres humanos atrapados en el deseo sienten el mismo terror que una liebre atrapada en el cepo. Por ello, que abandone el deseo aquel monje que desea el desapego.

344. Quienquiera que, liberado del deseo, encuentra disfrute en el bosque, pero más adelante es tentado por el deseo y vuelve a casa, tal hombre, ¡cotempladlo!, era libre y ha vuelto a la esclavitud.

345, Aquello que es fuerte no es la atadura hecha de hierro, madera o cuerda, sino el apego a piedras preciosas y adornos, el anhelo de mujer e hijos, tal es la gran atadura.

346. La atadura es fuerte, dicen los sabios. Pero incluso esta atadura que amarra a los seres -que se afloja, pero tan difícil es de cortar totalmente-, los sabios acaban cortándola definitivamente y, abandonando los placeres de los sentidos, libres de anhelos, renuncian.

347. Aquellos que están infatuados con la codicia penetran en una corriente que les atrapa como la tela que la araña ha tejido de sí misma. Por esta razón, el sabio corta con todo ello y se aleja abandonando toda tribulación.

348. Abandonad el apego al pasado; abandonad el apego al futuro; abandonad el apego al presente. Cruzando a la otra orilla del devenir, la mente, liberada por todas partes, no retornaréis al nacimiento y el envejecimiento.

349. El que se perturba con perversos pensamientos, que es excesivamente ávido, que se recrea en pensamientos de apego y aumenta más y más la avidez, hace cada vez más sólidos los grilletes de Mara.

350. El que se recrea en someter los males pensamientos, medita en las impurezas del cuerpo, permanece muy atento y se esfuerza por superar la avidez, él se libera de los grilletes de Mara.

351. El que ha alcanzado la meta, sin miedo, permanece sin avidez, desapasionado, ha eliminado las espinas de la vida. Este es su último renacimiento .

352. El que permanece sin avidez ni aferramiento, y es sagaz en la etimología y los términos, y conoce los grupos de letras y sus secuencias, está llamado a vivir su último renacimiento, siendo un gran hombre de profunda sabiduría.

353. Yo todo lo he dominado, todo lo conozco. De todo me he desapegado. A todo he renunciado. He destruido totalmente toda avidez. Habiendo comprendido todo por mí mismo, ¿a quién llamaré mi maestro?

354. El regale de la Verdad es más excelso que cualquier otro regale. El saber de la Verdad es más excelso que cualquier otro saber. El placer de la Verdad es más excelso que cualquier otro placer. El que ha destruido la avidez, ha superado todo sufrimiento.

355. La riqueza arruina al necio, que no busca el Nibbana. Por culpa del aferramiento a las riquezas, los hombres ignorantes se arruinan a sí mismos ya los otros.

356. La cizaña daña los campos como la avidez a la humanidad. Por lo tanto, cuando se produce sin avidez, los frutos son abundantes.

357. La cizaña daña los campos como el odio daña a la humanidad. El que se desembaraza del odio, produce abundantes frutos.

358. La cizaña daña los campos como la ignorancia a la humanidad. Por lo tanto, el que se desembaraza de
la ignorancia, produce abundantes frutos.

359. La cizaña daña los campos como la codicia daña a la humanidad. Por lo tanto, el que se desembaraza de la codicia, produce abundantes frutos.


Capítulo 25: El monje

360. Refrenar el ojo es bueno. Refrenar el oído es bueno. Refrenar la nariz es bueno. Refrenar la lengua es bueno.

361. Refrenar el cuerpo es bueno. Refrenar la palabra es bueno. Refrenar la mente es bueno. El control general es bueno. El monje que se controla completamente es liberado de todo dolor.

362. Aquel que se controla en mano, en pie y en habla, poseyendo el más alto control, gozando interiormente, dominado, solo, contento, ése es llamado monje.

363. Dulces son las palabras del monje que ha amaestrado su lengua, que se expresa con sabiduría, que no es petulante y que expone el significado del texto.

364. Que el monje more en la Doctrina, que se deleite en la Doctrina, que medite en la Doctrina, que recuerde bien la Doctrina, que no se extravíe de la sublime Doctrina.

365. Uno no debe despreciar lo que uno ha recibido, no debe envidiar lo de los otros. El monje que envidia a los otros no alcanza la calma mental.

366. Aunque reciba muy poco, el monje no lo desprecia, e incluso los dioses veneran a ese de vida pura y esforzada.

367. El que no piensa yo y m o con respecto a su mente ya su cuerpo, y que no se tribula por lo que
es o no es, se, por supuesto, es denominado un monje.

368. El monje que permanece en el amor benevolente, que goza en la Doctrina, alcanza el Nibbana, que es la superaci n de todos los fen menos condicionados.

369. Vac a, oh monje, esta barca (de la vida). Vaciada por ti, se mover con celeridad. Eliminando la avidez y las pasiones, viajar s hacia el Nibbana.

370. Lib rate de cinco cosas, rechaza cinco cosas, cultiva cinco cosas. El monje que va m s all de las cinco ataduras es denominado El que cruza de la corriente .

371. Medita, oh monje. No seas inatento. No dejes que tu mente se disperse con placeres sensuales. No permanezcas inatento y te dejes consumir como una bola de acero. Abras ndote, no tendr s que gritar:
Esto es sufrimiento.

372. No hay concentraci n para el que no tiene sabidur a; no hay sabidur a para el que no se concentra.
En aquel que hay concentraci ny sabidur a, se verdaderamente est pr ximo al Nibbana .

373. Aquel monje que ha entrado en un lugar vac o, la mente calmada y capaz de ver con Visi n Cabal la Doctrina, consigue la dicha suprema que trasciende la de los hombres.

374. Al contemplar el surgir y desvanecerse de los Agregados (mente-cuerpo), experimenta dicha y felicidad. El que tal percibe, llega al Nibbana.

375. Esto es lo que llega a ser lo principal para un monje: control sensorial, contento, observancia estricta del C digo de Conducta, asociaci n con ben volos y energ ticos amigos que viven con total pureza.

376. Sea cordial en sus maneras y refinado en su conducta; saturado de gran j bilo, lograr poner fin a todo sufrimiento.

377. Como palidecen y caen las flores del jazm n, arrojad fuera y totalmente la avidez y la malevolencia
.

378. El monje que es calmo en cuerpo, calmo en la palabra, calmo en la mente, bien dispuesto y que se ha despojado de las cosas mundanas, es verdaderamente denominado uno en plena paz .

379. Oh, monje!, m rate a ti mismo con ojos cr ticos; exam nate a ti mismo. Cuidando de ti mismo y vigilante, oh, monje!, vivir s felizmente.

380. Uno mismo es su propio protector; uno mismo es su propio refugio. Por lo tanto, que uno mismo se cuide de la misma forma que el vendedor de caballos cuidar al buen caballo.

381. Lleno de alegr a, lleno de confianza en la Ense anza del Buda, el monje obtendr el Estado de Paz, no afectado ante los fen menos condicionados, jubiloso.

382. El monje que mientras es joven se aplica a la Ense anza del Buda, ilumina este mundo como la luna libre de nubes.


Cap tulo 26: El noble

383. Esforzado y resistente, cruza la corriente. Descarta, oh noble, los deseos sensoriales. Conociendo la aniquilaci n de los fen menos condicionados, s, oh noble, un conocedor del Nibbana.

384. Mediante la meditaci ny la Visi n Cabal, el noble alcanza la m s alta Sabidur ay, liber ndose de toda atadura del que sabe, se extingue.

385. Aquel para el que no existe ni esto ni aquello, ni yo ni m o, est alerta y liberado de las pasiones, a se llamo yo un noble.

386. Al que es meditativo, puro y tranquilo, que ha llevado a cabo su deber y est libre de corrupciones, habiendo alcanzado la más Alta Meta, a ése llamo yo noble.

387. El sol brilla de día; la luna brilla de noche; en su armadura brilla el rey guerrero; en la meditación brilla el noble. Pero todo el día y toda la noche brilla el Buda en su esplendor.

388. Porque ha descartado el mal, es llamado noble; porque vive en paz, es llamado monje; porque ha
abandonado las impurezas, es llamado recluso.

389. Nunca debe dañarse a un noble, ni deberá el noble devolver el daño al que se lo ha provocado. Se avergüence aquel que lastime a un noble. Más se avergüence el noble que quiera vengarse .

390. No es pequeña la recompensa del noble que no toma represalias. Cuando la mente es apartada del placer y cesa el intento de dañar, el sufrimiento amaina.

391. El que no comete ningún mal con el cuerpo, la palabra y la mente, el que se autocontrola en estos tres aspectos, a ése llamo yo noble .

392. Reverénciese devotamente a cualquiera que haya comprendido la Doctrina predicada por el Iluminado, como un brahmán reverencia el sacrificio del fuego.

393. No por dejarse el pelo trenzado, ni por el linaje, ni por el nacimiento se vuelve uno un noble, sino aquel que es verdadero y recto, puro, ése es un noble.

394. ¿De qué sirve el pelo trenzado, oh necio ? ¿De qué sirve tu ropa de antílope ? Interiormente estás lleno de pasiones, pero permaneces limpio por fuera.

395. Al hombre que lleva túnica hecha de apaños, que es delgado, de vigorosas venas, que medita solo en
el bosque, a ése llamo yo noble.

396. Yo no llamo merecidamente noble a uno porque ha nacido en tal linaje o de madre brahmín. No puede serlo merecidamente quien no se ha liberado de los impedimentos. El que está libre de impedimentos (mentales), libre de ataduras, a ése llamo noble.

397. El que ha cortado todas las ataduras y no tiembla, el que ha ido más allá de toda atadura y es libre, a ése llamo yo noble.

398. El que ha cortado la correa (de la malevolencia), las riendas (de la codicia) y la cuerda (de las herejías), junto con la erradicación de las tendencias latentes, y ha diluido la ignorancia y es un iluminado, a ése llamo yo noble .

399. El que sin odio padece reproches, golpes y castigos, para quien la paciencia es su arma y poder, a ése llamo yo noble.

400. Quien carece de cólera, pero es firme, virtuoso, libre de avidez, autocontrolado y que éste será su último renacimiento, a ése llamo yo noble .

401. Aquel que como el agua en la hoja del loto, o como el grano de mostaza en la punta de una aguja, no
se agarra a los placeres, a ése llamo yo noble.

402. Al que en esta vida ha efectuado la aniquilación del sufrimiento, que es libre de sus Agregados (cuerpo-mente) y se ha emancipado de las trabas mentales, a ése llamo yo noble.

403. Aquel cuya sabiduría es profunda, que posee la Visión Cabal, adiestrado en conocer cuál es el sendero correcto y cuál el equivocado, que ha alcanzado el final más elevado, a ése llamo yo noble.

404. Quien no intima con los que tienen hogar ni con los que no lo tienen, que libre vagabundea, sin deseos, a ése llamo yo un noble.

405. Aquel que ha dejado de lado el palo de la violencia hacia los seres, débiles o fuertes, que no mata ni causa muerte, a ése llamo yo noble.

406. Aquel que es amigo entre los hostiles, controlado entre los armados, desapegado entre los apegados, a ése llamo yo noble.

407. Aquel cuyo deseo y odio, orgullo e ignorancia han caído como la semilla de mostaza desde la punta
de la aguja, a ése llamo yo noble.

408. Aquel que sólo profiere palabras gentiles, instructivas y veraces, que habla sin ofender a nadie, a ése llamo yo noble.

409. Aquel que en este mundo no coge nada que no le den, sea valioso o sin valor, pequeño o grande, agradable o desagradable, a ése llamo yo noble.

410. Aquel que no tiene anhelos en este mundo ni en el próximo, libre de deseos y emancipado, a ése llamo
yo noble.

411. Aquel que a través del conocimiento, está libre de dudas, y se ha establecido firmemente en el Nibbana, a ése llamo yo noble.

412. Quien ha trascendido las ataduras tanto del mal como del bien, libre de pena, libre de contaminaciones y puro, a ése llamo yo noble.

413. Aquel que está libre de mancha, inmaculado como la luna, puro, absolutamente sereno y claro, que ha
destruido la sed del devenir, a ése llamo yo noble.

414. Quien ha superado la avidez, este dificultoso sendero, el océano de vida, la ignorancia, el que ha cruzado y llegado más allá, que es meditativo, libre de aferramiento y dudas, que a nada se encadena y ha alcanzado el Nibbana, a ése llamo yo noble.

415. El que ha abandonado los deseos sensoriales, ha renunciado a la vida mundana y no tiene hogar, ha destruido todos los deseos sensoriales y devenido libre, a ése llamo yo noble.

416. Aquel que en este mundo ha superado la avidez, renunciando a la vida mundana y viviendo sin hogar,
el que ha destruido la avidez y devenido libre, a ése llamo yo noble.

417. Aquel que ha descartado las ataduras mundanas y celestes, y está completamente liberado de ellas,
a ése llamo yo noble.

418. El que está más allá del placer y el displacer serene, sin manchas, y que ha conquistado sus Agregados (mente-cuerpo), y es tenaz, a ése llamo yo noble.

419. Aquel que conoce el camino de los seres que mueren y renacen, que no se apega, que camina hacia el
Nibbana y se ilumina, a ése llamo yo noble.

420. Aquel cuyo destine ni los dieses ni los semidioses, ni tampoco los hombres conocen, que ha destruido
todas las impurezas y que ha conseguido la meta, a ése llamo yo noble.

421. Aquel que no se agarra a los Agregados, que son pasado, futuro o presente, que permanece sin
encadenarse y sin aferramiento, a ése llamo yo noble.

422. Aquel sin miedo, el noble, el héroe, el gran sabio, el conquistador, sin deseos, el limpio, el iluminado,
a ése llamo yo noble.

423. Aquel sabio que conoce sus vidas previas, que percibe el cielo y el infierno, que ha llegado al final de los nacimientos y que ha alcanzado el Conocimiento Supremo y ha completado su labor viviendo la vida santa, a ése llamo yo noble .

–> Visto en: http://www.oshogulaab.com/BUDA/TEXTOS/budadamapada.htm

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