Parlons du trou noir du pardon.
Souvent, les gens pensent qu’ils expriment leur pardon quand ils nient vraiment. Une fausse idée du Nouvel Âge a été promue, dans laquelle il est suggéré que pour devenir un être spirituel aimant, il est nécessaire de pardonner à tous, même s'ils ont été maltraités, insultés et trompés.
Les gens sont si mal à l'aise avec la colère que c'est devenu une pratique religieuse de "sauter" complètement cette émotion, comme de se fermer directement pour correspondre à l'idée. Cela s'appelle "pardon".
Il existe également une idée similaire du Nouvel Âge qui dit quelque chose comme ceci: nous ne pouvons pas utiliser un jugement parce que le jugement consiste à condamner les autres, et pour être une personne spirituelle, nous devons aimer tout le monde. En fait, l'examen minutieux, l'évaluation et la mesure de ce qui se passe constituent un bon usage de votre intelligence, et non un acte inamical. La cabale a travaillé dur, et à juste titre, pour nous former à la conviction que faire preuve de jugement revient à être critique. Ce fut un enseignement brillant et délibéré de tromper l’humanité en vue de l’aveugler. Si nous l'avions vraiment observé avec un jugement clair, nous aurions vu à travers leur illusion et ils auraient été impuissants devant nous.
Lorsque vous regardez de près, vous permettez au drapeau rouge de réagir de manière intuitive et instantanée pour vous mener à la vérité et à l'abri du danger. Mais cela signifie que vous devez utiliser le procès.
Au lieu de cela, vous êtes censé ignorer ce que vous ressentez pour que les autres se sentent bien, en particulier ceux qui se comportent mal avec vous . Vous êtes censé accepter tous les gens tels qu'ils sont, même si, encore une fois, ils vous ont maltraité, vous ont manqué de respect et vous ont trompé.
Le panorama que nous venons de décrire est un cercle vicieux (pardon, reniement, oubli, reniement, colère, déni et aveuglement) qui vous empêche toujours d'atteindre le point ou la vérité de ce qui s'est réellement passé. Cette attitude vous expose toujours au risque de répéter les erreurs du passé, alors que l'utilisation de votre jugement ou de votre intuition vous aurait permis de porter votre vie à un niveau supérieur.
Donc, vous êtes coincé dans le déni, parce que vraisemblablement, exprimez qui vous êtes et ce que vous pensez aller à l'encontre du pardon des autres. Cela encourage une tolérance sans fin envers les personnes à qui on ne devrait pas accorder les droits et privilèges d'être près de vous.
Cela nous amène au troisième mensonge qui nous mène au trou noir: à vrai dire, vous blessez les autres et vous "créez des problèmes". Ce n'est pas accepté socialement et vous apportera le rejet et l'abandon (des mêmes personnes que vous auriez déjà dû laisser derrière). Pendant que vous restez dans cette prison émotionnelle "circulaire", vous ne pouvez pas dire votre vérité ou exprimer vos sentiments avec honnêteté. On s'attend à ce que vous rayonniez de l'amour, ou vous risqueriez d'être perçu comme un intolérant, égoïste et trop sensible.
Comment pouvez-vous être capable de rayonner l’amour quand vous avez mis tout le ressentiment, la colère et la peur dans votre estomac, dans vos intestins, dans votre cœur et dans votre esprit afin de vous coller un grand sourire et de prétendre que tout c'est bien? Ce n'est pas l'amour, ni le pardon, ni la tolérance ou l'élévation spirituelle; Ceci est le déni. Tout est conçu pour vous empêcher d'être libre et pour ne pas élever votre vibration au brillant Ouvrier de Lumière que vous êtes vraiment. Vous venez de mettre l'uniforme avec le ballon et la chaîne, ce qui vous empêche de vous élever à votre propre Ascension.
Par conséquent, le déni signifie vraiment que vous devez mettre toutes les personnes, les événements et les comportements personnels que vous n'aimez pas et qui vous font ressentir de la honte, de la colère, de la souffrance ou de l'indignité dans une petite boîte intitulée "Choses à oublier". Cette boîte que vous placez dans un coin secret de vous alors que vous vous donnez le crédit d’avoir «réglé le problème». Ce faisant, vous adoptez le principe de la cabale: "Cela est arrivé il y a si longtemps que ce n'est plus vrai, alors vous feriez mieux de ne pas toucher au sujet." Vous devez comprendre qu'en faisant cela, vous ne pouvez pas manifester votre vie idéale, car la vision de votre vie idéale meurt avec le reniement de vous-même.
Si vous êtes en mode négation, vous ne pouvez pas vous pardonner ni pardonner aux autres.
Comment résoudre ce paradoxe? Nous devons d’abord comprendre qu’il existe deux formes réelles de pardon.
Premièrement, il y a la vérité et la réconciliation en tant que formes de pardon, qui se produisent entre deux personnes ou plus, présentes et conscientes de l'interaction. Cela nécessite une reconnaissance de responsabilité, un regret sincère et des excuses sincères: "Je promets de ne plus jamais te faire cela", et ces actions ne se répètent jamais.
Ce n'est qu'alors qu'il est possible pour la personne touchée de pardonner véritablement et de progresser dans la relation sans compromettre son intégrité ou son bon jugement. (Méfiez-vous des fausses excuses qui portent un ton de reproche: "je suis désolé, vous m'avez forcé à le faire", c'est de la manipulation)
Les conditions suivantes doivent être réunies pour résoudre le conflit:
- Celui qui a été blessé reconnaît ses sentiments et offre à l'autre l'occasion de compenser son erreur, ce qui est un cadeau de confiance et de bonne volonté.
Lorsque la personne qui s’est blessée ou qui a fait du mal assume sa responsabilité, exprime un repentir sincère et demande pardon, un environnement est créé dans lequel la confiance et la proximité réelles peuvent croître. Une relation solide et saine peut naître de cette terre fertile.
La réconciliation et le pardon authentiques exigent avant de continuer, la transparence, la gentillesse et des accords mutuels conscients. Si vous ne l'avez pas fait et que vous décidez de rester, vous créerez une formule en cas de catastrophe. Si vous n'avez pas vu tous les éléments ci-dessus, vous abandonnez votre liberté et la possibilité de vous authentifier vous-même. Il est plus judicieux de s'en aller. Mettre en danger votre intégrité en échange d'une solution peut recréer le cycle du ressentiment et de la douleur.
La seconde forme de pardon consiste à dominer seul vos sentiments, indépendamment de toute relation en cours. Cela ne doit pas être confondu avec la réconciliation / pardon précédente. Dans ce cas, l'agresseur ne regrette pas, n'est pas disposé à négocier ou est absent. Cette forme de pardon NE DOIT PAS servir d'excuse pour jouer du côté obscur en soutenant un autre comportement répréhensible ou pour se féliciter d'être au-dessus de tout.
Nous comprenons que la résolution interne de la douleur ou des blessures du passé est le chemin qui mène à la tranquillité d'esprit. Pour y parvenir, nous devons être disposés à libérer tous les sentiments de ressentiment ou de victimisation qui nous maintiennent attachés à son auteur et aux ténèbres que nous avons connues. Voyant que notre propre rétablissement est plus important que la vengeance, nous permet de prendre la décision de nous libérer pour aimer à nouveau malgré la douleur du passé.
Une personne qui a été dévastée par des événements traumatiques ou par une vie sans amour peut perdre le contrôle de soi-même, de sa foi en Dieu et de son amour-propre. Les personnes qui ont été victimes peuvent tomber dans un gouffre sans fond de culpabilité et de haine. Il faut du courage, de la détermination et de la concentration pour rétablir votre foi et croire en vous-même.
Cette forme de pardon concerne fondamentalement votre propre rétablissement et la décision de vivre dans le présent, amoureux de vous-même. Embrasser la vérité de votre passé au lieu d’essayer de la nier permet de vous redonner le respect de vous-même et votre dignité. C'est la vraie réalisation. Apprendre à s'aimer est la vraie clé du pardon. C'est le moyen de sortir du trou noir et de manifester la vie idéale que vous êtes venu vivre.
Pour plus d'informations sur ces questions, voir le chapitre 27, «Comment puis-je me rétablir?» Et le chapitre 28, «Apprendre à pardonner». extrait du livre Qui a besoin de la lumière? par Kathryn E. May, PsyD (Qui a besoin de lumière? par Kathryn E. May, PsyD)
Par Gabriella Brightlight et Kathryn E. May, PsyD
Source: www.whoneedslight.org
Traduit par Gloria Mühlebach
Le trou noir du pardon: le piège du nouvel âge
